http://www.presseurop.eu/fr/content/article/4378891-pitie-pas-les-etats-unis-d-europe
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La grande question qui se pose est de savoir si cette vitalité cachée de l’Europe ne réside pas aussi dans la diversité qui caractérise le continent
La grande question qui se pose est de savoir si cette vitalité cachée de l’Europe ne réside pas aussi dans la diversité qui caractérise le continent. Cette question devrait constituer l’essence même du débat à l’occasion des prochaines élections des membres du parlement européen. L’Europe doit-elle chercher à devenir une fédération ou les Etats nationaux doivent-ils conserver leur importance fondamentale ? Klaus Mann écrit dans son autobiographie Le Tournant à propos de cette diversité : "Tel est le double postulat que l’Europe doit reconnaître pour ne pas périr : il faut conserver et approfondir la conscience de l’unité européenne (l’Europe est un tout indivisible) ; mais en même temps, il faut garder vivante la diversité européenne des styles et des traditions” [traduction empruntée à Nicole Roche, citée sur le site ..., NdT]. Il faut le dire clairement : une Union européenne avec les vingt-huit Etats membres actuels ne pourra jamais devenir les Etats-Unis d’Europe et ne doit pas le souhaiter non plus. L’Union n’a pas pour objectif de mettre un terme aux Etats nationaux, mais au contraire de maintenir ces Etats en tant que démocraties, Etats de droit et Etats providence viables. Nous devons échapper au choix simple auquel certains veulent réduire la réflexion sur l’Europe : soit un Etat fédéral, soit une zone de libre-échange. Autrement dit : nous avons besoin d’une constitution pour l’Europe dans laquelle les compétences de l’Union sont définies de manière limitative. Cela n’exclut pas une poursuite de l’intégration, mais l’associe à un choix constitutionnel conscient. Ce n’est qu’une fois que cette stabilité sera obtenue à l’intérieur des frontières intérieures que les frontières extérieures communes pourront bénéficier de l’attention nécessaire
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Traduction: Isabelle Rosselin
P.s: L'âne a eu l'occasion de rencontrer Isabelle Rosselin à l'Institut Néerlandais à Paris. Il y a fait un peu de traduction. Et j'en profite pour dire bonjour à Isabelle Rosselin s'il lui venait à l'idée de lire ce blog à vocation interculturelle - surtout dans l'axe franco-néerlandais. Un débat où je voudrais bien m'insérer. Le ministère des Affaires étrangères et l'Ambassade de France le savent parce que je le leur ai dit. Bref, pour en revenir à l'article de M. Paul Scheffer, qui a une maison secondaire en France, il me semble l'avoir lu quelque part, mais tellement de gens ont des maisons secondaires en France, car la France est un beau pays, la langue est belle, on y sent la liberté. Les Hollandais ne se sentent pas toujours à l'aise, il fat le dire, avec cette façon critique de voir les choses, les discussions qui agitent un repas peuvent les agacer. Ils n'ont pas cette culture de la réflexion agile et gratuite. ce sont plutôt des pragmatiques réalistes; ils font dans l'échange international du business, spécialistes en fiscalité avantageuse, ils ont des plate-formes en tous genres et des big ones... Ils sont adeptes du soft-power et pensent pouvoir faire de la politique avec des mots softs, tout en faisant des affaires dans des industries qui s'auto-régulent, et qui sont partout. Des jeux ludiques deviennent de plus en plus sérieux jusqu'à en oublier les pauvres habitants du pays. Goede zeden? Trop difficile de penser cela et puis est-ce que ça rapporte, quel retour sur investissement? Environnement? Goede zeden? En ce moment, l'âne a un problème avec cette problématique qui est entrée dans les foyers au moyen de l'électrotechnique. Qui contrôle toute cette industrie?
Pour en revenir à l'Europe... et à Paul Scheffer dont j'ai également l'article en néerlandais sur la table. M. Scheffer, un débat avec des citoyens interessés par la question, dans le cadre de la participatiesamenleving, serait très intéressant. Aujourd'hui, des blogueurs font un peu concurrence aux faiseurs d'opinion auto-proclamés. Enfin, ils espèrent... Beaucoup ont occupé la place médiatique et sortent au moment opportun. Ils souhaitent encore pouvoir influencer l'opinion publique. Les médias traditionnels relaient avec connivence leurs messages. Ce monde se connaît et s'entend comme il se doit. Cependant, les temps changent un peu, grâce à la technologie aussi - merci Blogger -, des écrivains du numérique ou des penseurs un peu postmodernes voudraient bien une rencontre, apporter une autre perspective, un autre son de cloche... Histoire de changer un peu la musique de ces dernières décennies. On peut aussi les appeler des "kantelaars", des promoteurs de changement. Changement de paradigme pour nous aider à repenser le mot démocratie à l'heure des nouvelles technologies bien comprises et correctement utilisées. Façon Ivan Illich. Sans oublier Jacques Ellul. Encore une fois, des blogueurs, il y en a de toutes sortes, et sans doute dans l'axe F-NL. Un axe qui reste important surtout au niveau des mentalités. Sans oublier l'Histoire.
M. Paul Scheffer, je vous propose donc de penser à l'organisation d'une rencontre conviviale entre penseurs, blogueurs et journalistes et toute personne se sentant attirée par ce genre de débat démocratique pour penser, re-penser l'Europe démocratique des valeurs. Au moment de la participation. Car il y a les mots valeurs et RESPECT qu'il ne faudra pas oublier. Ce blog s'interroge en outre sur la notion de Privacy et respect des droits fondamentaux, surtout ceux concernant les mineurs et la jeunesse, des familles aussi, à l'heure de l'électronique non-contrôlée. Quelles responsabilités? Qui est responsable?
P.s: La ville de La Haye, ville de Paix et de Justice internationale est l'endroit idéal.
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