vrijdag 31 mei 2013

Qui, que, quoi...

Qui fait quoi?...

Changement de paradigme, les citoyens observent...

Europe

L'Europe peut-elle se passer d'un gouvernement économique ?

Jean-François Jamet

Éditeur : La Documentation Française
176 pages

Résumé : Plaidoyer en faveur de l'indispensable recherche d'un nouveau paradigme pour l'Union européenne.

La citation figure en conclusion de l'ouvrage mais elle mérite qu'on s'y attarde. Le philosophe Gramsci définit la crise "comme cet interrègne où meurt le vieil ordre alors que le nouveau ne parvient pas encore à naître". Et il prévient : "dans cet interrègne naissent les monstres". Jean-François Jamet, auteur de l'ouvrage L'Europe peut-elle se passer d'un gouvernement économique ?, emploie cette image pour illustrer son propos sur la nécessité de trouver un nouveau paradigme pour l'Union européenne. La crise a montré les insuffisances de la gouvernance économique actuelle et l'essoufflement de l'Europe par le marché. Pour l'auteur, c'est vers une véritable union économique qu'il faut aller sans quoi "le risque", dans le contexte actuel, est celui "d'un retour en arrière sous la forme d'un repli national favorisé par la déception quant à la capacité de décision au niveau européen", avec les conséquences qu'on peut aisément imaginer.

Jean-François Jamet souligne que l'hésitation actuelle entre "gouvernance" ("espace économique sans barrière") et "gouvernement" ("forme institutionnalisée de coopération politique de type fédérale" apte à gérer les biens communs européens) traduit en fait la difficulté à trancher sur le degré de centralisation et de politisation nécessaire pour la politique économique européenne. Ces hésitations ne sont pas nouvelles. François Mitterrand avait proposé à ses partenaires européens un gouvernement économique à l'échelle européenne, s'inspirant en cela des recommandations de Jacques Delors ; l'ancien président de la Commission européenne estimait en effet qu'il fallait compléter la coopération monétaire par une coopération plus forte en matière économique. Cette proposition n'a cependant pas reçu l'aval des autres Etats membres au moment de la négociation du Traité de Maastricht. A Amsterdam, en 1997, ils ont consenti au Pacte de stabilité et de croissance, lequel a progressivement perdu de sa crédibilité. L'Eurogroupe, d'abord une instance informelle, a récemment été institutionnalisée par le Traité de Lisbonne le 1er décembre 2009.

Dans son ouvrage, Jean-François Jamet décrit très bien le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne et la complexité inhérente au système. C'est une gouvernance multi-niveaux qui engendre "des chevauchements de compétence (…) notamment parce que l’allocation des compétences résulte le plus souvent de négociations débouchant sur des compromis avec les centre de pouvoir traditionnel (les Etats) qui restent attachés à la conservation de leurs prérogatives. (…) Elle repose sur un équilibre particulier entre règles et pouvoir politique discrétionnaire ; les règles sont formalisées au niveau européen mais le pouvoir discrétionnaire est principalement dans les mains des Etats qui conservent le contrôle de la fiscalité et l’essentiel des moyens budgétaires".

La mise en place d'un gouvernement économique européen va au-delà de l'aspect budgétaire ; elle suppose notamment une politique fiscale européenne voire la mise en commun des dettes. Elle nécessite surtout un changement de paradigme. Comme le disait l'ancien ministre des finances italien, architecte de l'euro, Tommaso Padoa-Schioppa : un gouvernement économique de l’Union ne peut être fait que d’actions où l’Union est l’acteur et non pas le coordinateur. Pour l'auteur, "les citoyens ont bien conscience que l’Union européenne est mal armée pour répondre efficacement à leurs attentes et aux défis contemporains". Il reste aux politiques à convaincre de franchir le pas.

[mercredi 16 janvier 2013 - 09:00]
Estelle POIDEVIN

http://www.nonfiction.fr/article-6320-linterregne_europeen.htm

Mais d'abord, petite question avant de se lancer tous dans le débat: que veulent dire les mots de démocratie européenne? Que nous dit l'Histoire?

Tout ça ....

Pour ça... C'est trop ubuesque cette histoire... Dans cette affaire, il y a de l'union libre beaucoup, du mariage mais pas trop quand même, du divorce, de la séparation évidemment... C'est à ne plus rien comprendre... On peut appeler cela la stratégie de la diversion... Distraction pour certains sans doute...

http://fr.wiktionary.org/wiki/ubuesque

Quand ça part...

... dans tous les sens... Où se trouve le BON sens?...

À en avoir le tournis...

http://www.courrierinternational.com/page/partenaires


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Tous les matins Linda Lorin et Thierry Paret ouvrent la fenêtre et laissent entrer l'air frais… Celui d'une conspiration mondiale de nouveaux courants, d'initiatives underground, de spots contre-touristiques, et d'informations dé-formatées.

Un journaliste de Courrier international anime tous les matins, à 8h15 et 8h45 une chronique originale, « c’est arrivé loin de chez vous », sélection d'articles issus de l'hebdomadaire et du site web. Une équipe se relaie : Odile Conseil, Lucie Geffroy, Daniel Matias, Christine Chaumeau, Anne Proenza, Sabine Granddadam, Virginie Lepetit et Carole Lyon.

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Christine Ockrent et les meilleurs experts nous racontent le monde.



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Un éclairage quotidien sur les événements de l'actualité internationale, pour nous aider à identifier les tendances durables de la géopolitique, de la diplomatie, de l'économie ou de la démographie.

Les Enjeux internationaux, présentée par Thierry Garcin et Eric Laurent, est une courte émission quotidienne de géopolitique qui s'attache à resituer chaque enjeu dans sa perspective historique, à en évaluer la portée, à en imaginer l'avenir.

Le jeudi, c'est la revue de presse internationale de Courrier international.


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Chaque vendredi, le directeur de la rédaction de Courrier international, Eric Chol, analyse l’actualité internationale de la semaine aux cotés d’autres experts et invités.



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Le dimanche – 12h10 et 21h10

Pour mieux appréhender l'Europe en crise mais aussi en construction, Daniel Desesquelle propose des rubriques, des invités, des commentaires et des regards croisés suivi d'un débat sur l'actualité européenne.

Retrouvez chaque semaine la chronique d’Eric Maurice, rédacteur en chef de Presseurop, site d’information qui publie le meilleur de la presse européenne.

Adaptation...

5 minutes avec Joël de Rosnay pour son livre Surfer la Vie

http://www.youtube.com/watch?v=crlsry_bSrw

Sur la société fluide, la démocratie participative et les valeurs de partage, respect, responsabilité, spiritualité... laïque (?)... Mais le mot responsabilité est certainement très important. Qui est responsable de quoi dans nos sociétés?

P.s: On n'oubliera pas l'Essentiel;)... RESPECT de la Vie et de l'autre, RESPECT tout court. Pour mes amis ici?

Sur Érasme, la Belgique, l'Université, les intellectuels, etc...

Chaque mois, l'ULB et son Union des anciens étudiants éditent un magazine intitulé "Esprit libre". Pour permettre au plus grand nombre de le lire, notamment nos diplômés séjournant à l'étranger, nous vous proposons ici une version "Web" du magazine. Pour des raisons de simplicité et pour vous éviter le chargement de fichiers trop lourds, cette version a sa mise en page propre dans laquelle nous avons choisi de ne garder que les textes et de ne pas reprendre les illustrations.

éditorial

L'Université libre de Bruxelles, Université d'Europe
La dimension européenne est avant tout l'expression de nos valeurs, essentielles pour l'identité internationale du continent le plus sécularisé au monde. Notre ouverture européenne s'est concrétisée par l'internationalisation de notre population estudiantine (26% d'étudiants étrangers), ainsi que de notre corps enseignant et académique (20% d'internationaux). Nous sommes également au centre de nombreux réseaux européens de recherche en sciences exactes et humaines et avons mis sur pied le réseau UNICA des universités des villes-capitales. En outre, dès 1963, nous sommes parmi les tout premiers dans le monde à avoir créé un pôle spécialisé dans l'étude, l'enseignement et la recherche multidisciplinaires sur la construction européenne : l'Institut d'études européennes, devenu un pôle d'excellence, connaissant une dynamique nouvelle, internationalement reconnue.

Par ce dossier d'Esprit libre, nous voulons attirer l'attention sur le fait que nous sommes aussi " Université d'Europe ", l'ULB étant l'université de la capitale de l'Union européenne, caractéristique qui n'est pas un slogan mais une réalité qui compte à nos yeux. Cet atout est essentiel pour le rayonnement extérieur de toutes les facultés, au niveau tant européen que global ; il nous faut sans cesse lancer de nouvelles initiatives pour consolider cette primauté et mettre clairement en valeur les énormes potentialités de cette volonté, notamment en vue du 175e anniversaire de la fondation de notre Université en 2009.

Ce choix stratégique correspond à la fois à nos idéaux et à une évaluation réaliste. La construction européenne n'est pas seulement un idéal de paix, de tolérance et de démocratie : elle est une réalité consolidée et mûrie, dont l'avenir conditionne la vie de tous et nous permet d'agir dans un environnement externe à la fois turbulent et riche en opportunités. Comme tout système politique et institutionnel, l'Union européenne connaît des hauts et des bas, des oscillations des opinions publiques nationales qui, parfois, apparaissent inquiétantes. Mais le bilan positif de l'acquis de 60 ans d'intégration européenne, marqués par l'élargissement de 6 à 27 États membres, et l'approfondissement de toutes les politiques communes, s'impose, même aux observateurs les plus sceptiques.

Ce bilan est d'ailleurs confirmé par les événements les plus récents. Ceux-ci sont régulièrement débattus au sein de l'ULB, en prise directe avec les principaux protagonistes. Il suffit de songer par exemple aux progrès de la stratégie de modernisation socio-économique et de la recherche appelée " Stratégie de Lisbonne " (voir la déclaration du Commissaire J. Almunia, invité à l'IEE le 18/10), aux avancées remarquables de l'UE quant à ses relations extérieures et au renforcement de la paix dans le monde (le rôle de l'Union en tant que deuxième " acteur global " devient une " nouvelle driving force " de l'intégration, selon le ministre des Affaires étrangères italien M. D'Alema, reçu le 12/02 à l'ULB) ou encore à l'accord atteint par le Conseil européen de juin sur les réformes institutionnelles, qui fera l'objet de la CIG sous présidence portugaise de l'UE (Présidence déjà introduite à l'IEE en avril par sa coordinatrice, Maria J. Rodrigues lors du colloque du 50e anniversaire de la CE). Nous renvoyons également au débat que nous organisons avec M.J.C. Junker, Premier ministre luxembourgeois, le 12 décembre prochain.

Fidèle à son engagement traditionnel, l'ULB, Université d'Europe, est aussi un lieu privilégié du débat public sur l'avenir de la construction européenne.

Philippe Vincke
Recteur de l'ULB

ULB sur Internet : http://www.ulb.ac.be/
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Rédacteur en chef Alain Dauchot (ULB) - Jean-Antoine De Muylder (UAE)
Rédacteur en chef adjoint Isabelle Pollet (ULB)
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Secrétariat Christel Lejeune (ULB) - Juana Mesa (UAE)
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C'était en 2007...

Érasme La fortune d'un grand humaniste

Esprit libre : En quoi l'étude de l'œuvre d'Érasme nous concerne-t-elle encore aujourd'hui ?
Fabrice Preyat : Le terme d'érasmisme recouvre une notion qui n'a jamais reçu de définition précise. Il désigne à la fois un mouvement suscité par Érasme et l'influence posthume de son oeuvre. Il met en relief un phénomène littéraire (celui des nombreuses imitations qu'a suscitées l'humaniste) et un système théorique censé rendre compte avec cohérence des idées philosophiques, politiques et théologiques de leur auteur. Sous l'étiquette d'érasmisme se sont ainsi confondus les mouvements les plus divers. Ces usages paradoxaux découlent des ambiguïtés internes de l'oeuvre d'Érasme qui affectionne les registres de l'ironie ou de l'euphémisme. Mais ils relèvent aussi des stratégies d'un auteur qui, tout en critiquant les déviances de l'Église, a toujours veillé à s'attirer la sympathie de ses autorités. Attentif à la construction de son image, Érasme n'a pas hésité parfois à s'autocensurer afin de brosser le parfait portrait d'un humaniste libéral et pacifiste, citoyen du monde. Cette image, entretenue aujourd'hui par les institutions européennes et les échanges universitaires, a fait les beaux jours du nationalisme néerlandais qui s'est peu interrogé sur l'orthodoxie de ces reconstructions historiographiques. Enclins à s'approprier ce fleuron du cosmopolitisme et de l'ouverture aux dissidences religieuses, les imaginaires nationaux ont largement brocardé la réalité d'un siècle tout en nuances.

Esprit libre : Ces ambiguïtés sont-elles liées au fait que la traduction relève aussi d'une interprétation ?
Martine Bracops : La traduction a joué un rôle central dans la réception des oeuvres d'Érasme. Le traducteur peut manipuler un texte, procéder à des choix personnels face à certaines contraintes linguistiques, mais la traduction peut aussi résulter de phénomènes plus larges, de l'aménagement d'une idée ou d'une doctrine opéré souvent au détriment des intentions premières de l'auteur. D'où l'intérêt de confronter au sein du colloque que nous organisons [voir encadré] les réflexions d'historiens, d'historiens de l'art, de sociologues et de philologues à l'expérience de traducteurs, sous la forme d'une table ronde.

Esprit libre : Comment est née l'idée d'un tel colloque ?
Fabrice Preyat : En travaillant sur des manuscrits du XVIIIe siècle, je me suis trouvé confronté à la condamnation d'un traducteur d'Érasme. Cette censure qui touchait un écrivain, souvent campé comme le précurseur des Lumières, posait évidemment question. Elle m'a incité à rouvrir les quelques dossiers consacrés à la réception des écrits humanistes et à y inclure les problèmes de traduction. Je me suis naturellement tourné vers l'ISTI avec lequel l'ULB collabore régulièrement.
Martine Bracops : La traduction permet en effet d'élargir considérablement l'accès à l'oeuvre. La traductologie, c'est-à-dire la réflexion sur la traduction, prend aujourd'hui de plus en plus d'ampleur. C'est notamment sur ce point que nos deux institutions se rejoignent.

Esprit libre : Quel est le partenaire du colloque ?
Martine Bracops : L'objet du colloque impliquait que l'on propose à la Maison d'Érasme, située à Anderlecht, de s'y associer. La dernière journée s'y déroulera donc. Après la table ronde et les conclusions, une visite du musée est prévue sous la houlette du conservateur, Alexandre Vanautgaerden.

Esprit libre : Envisagez-vous de joindre aux actes du colloque une traduction inédite d'Érasme ?
Martine Bracops : Nous publierons en effet un extrait des Adages (les Travaux d'Hercule). Ce texte nous a paru tout à fait approprié puisqu'il fait allusion aux préoccupations du traducteur. Nous avons donc pris contact avec le Collège européen des traducteurs (Seneffe). Le latiniste Joël Gayraud s'est consacré à la traduction du texte cet été. Il sera édité aux Éditions du Hazard (ISTI).
Fabrice Preyat : Nous y ajouterons le texte inédit qui a donné impulsion à ces collaborations, enrichi d'une apologie d'Érasme, dûment remise en perspective.

Amélie Dogot

Toujours lue et traduite, l'oeuvre d'Érasme suit son cours à travers les siècles. L'Université libre de Bruxelles et l'Institut supérieur des traducteurs et interprètes (ISTI) ont décidé de mettre à l'honneur l'un des fondateurs de la pensée humaniste. Le point avec Fabrice Preyat (Langues et littératures romanes - ULB) et Martine Bracops (Langue française - ISTI-HEB).

La raison pour guide

Desiderius Erasmus est né en 1469 à Rotterdam. Grand voyageur, il étudia dans plusieurs universités européennes et séjourna en Belgique, à Anderlecht, en 1521. Soucieux de préserver sa liberté de pensée et d'expression littéraire, c'est sur le terrain de la théologie, de l'érudition et du politique qu'il marqua son époque. Plaçant l'homme au coeur de sa pensée, Érasme consacra toute sa vie à traduire et commenter les écrivains et philosophes de l'Antiquité ainsi que les textes bibliques. En contact avec les souverains, les ecclésiastiques et les érudits européens les plus éminents, il fut aussi un pédagogue réformateur, contribuant à rénover les systèmes d'enseignement par la publication de grammaires et de traités scolaires.

Colloque international les 20, 21 et 22 septembre

" Fortunes d'Érasme. Réception et traduction de la Renaissance à nos jours ", ISTI - Rue Joseph Hazard 34 à 1180 Bruxelles

Burgermaatschappij...

http://nl.wikipedia.org/wiki/Burgermaatschappij

http://fr.wikipedia.org/wiki/Société_civile

http://en.wikipedia.org/wiki/Civil_society

The civil society...

From a historical perspective, the actual meaning of the concept of civil society has changed twice from its original, classical form. The first change occurred after the French Revolution, the second during the fall of communism in Europe.

Western Antiquity

The concept of civil society in its pre-modern classical republican understanding is usually connected to the early-modern thought of Age of Enlightenment in the 18th century. However, it has much older history in the realm of political thought. Generally, civil society has been referred to as a political association governing social conflict through the imposition of rules that restrain citizens from harming one another.[21] In the classical period, the concept was used as a synonym for the good society, and seen as indistinguishable from the state. For instance, Socrates taught that conflicts within society should be resolved through public argument using ‘dialectic’, a form of rational dialogue to uncover truth. According to Socrates, public argument through ‘dialectic’ was imperative to ensure ‘civility’ in the polis and ‘good life’ of the people.[22] For Plato, the ideal state was a just society in which people dedicate themselves to the common good, practice civic virtues of wisdom, courage, moderation and justice, and perform the occupational role to which they were best suited. It was the duty of the ‘Philosopher king’ to look after people in civility. Aristotle thought the polis was an ‘association of associations’ that enables citizens to share in the virtuous task of ruling and being ruled.[21] His koinonia politike as political community.

The concept of societas civilis is Roman and was introduced by Cicero. The political discourse in the classical period, places importance on the idea of a ‘good society’ in ensuring peace and order among the people. The philosophers in the classical period did not make any distinction between the state and society. Rather they held that the state represented the civil form of society and ‘civility’ represented the requirement of good citizenship.[21] Moreover, they held that human beings are inherently rational so that they can collectively shape the nature of the society they belong to. In addition, human beings have the capacity to voluntarily gather for the common cause and maintain peace in society. By holding this view, we can say that classical political thinkers endorsed the genesis of civil society in its original sense.

The Middle Ages saw major changes in the topics discussed by political philosophers. Due to the unique political arrangements of feudalism, the concept of classical civil society practically disappeared from mainstream discussion. Instead conversation was dominated by problems of just war, a preoccupation that would last until the end of Renaissance.

Pre-modern history

The Thirty Years' War and the subsequent Treaty of Westphalia heralded the birth of the sovereign states system. The Treaty endorsed states as territorially-based political units having sovereignty. As a result, the monarchs were able to exert domestic control by emasculating the feudal lords and to stop relying on the latter for armed troops.[23] Henceforth, monarchs could form national armies and deploy a professional bureaucracy and fiscal departments, which enabled them to maintain direct control and supreme authority over their subjects. In order to meet administrative expenditures, monarchs controlled the economy. This gave birth to absolutism.[24] Until the mid-eighteenth century, absolutism was the hallmark of Europe.[24]

The absolutist concept of the state was disputed in the Enlightenment period.[25] As a natural consequence of Renaissance, Humanism, and the scientific revolution, the Enlightenment thinkers raised fundamental questions such as “What legitimacy does heredity confer?”, “Why are governments instituted?”, “Why should some human beings have more basic rights than others?”, and so on. These questions led them to make certain assumptions about the nature of the human mind, the sources of political and moral authority, the reasons behind absolutism, and how to move beyond absolutism. The Enlightenment thinkers believed in the inherent goodness of the human mind. They opposed the alliance between the state and the Church as the enemy of human progress and well-being because the coercive apparatus of the state curbed individual liberty and the Church legitimated monarchs by positing the theory of divine origin. Therefore, both were deemed to be against the will of the people.

Strongly influenced by the atrocities of Thirty Years' War, the political philosophers of the time held that social relations should be ordered in a different way from natural law conditions. Some of their attempts led to the emergence of social contract theory that contested social relations existing in accordance with human nature. They held that human nature can be understood by analyzing objective realities and natural law conditions. Thus they endorsed that the nature of human beings should be encompassed by the contours of state and established positive laws. Thomas Hobbes underlined the need of a powerful state to maintain civility in society. For Hobbes, human beings are motivated by self-interests (Graham 1997:23). Moreover, these self-interests are often contradictory in nature. Therefore, in state of nature, there was a condition of a war of all against all. In such a situation, life was “solitary, poor, nasty, brutish and short” (Ibid: 25). Upon realizing the danger of anarchy, human beings became aware of the need of a mechanism to protect them. As far as Hobbes was concerned, rationality and self-interests persuaded human beings to combine in agreement, to surrender sovereignty to a common power (Kaviraj 2001:289). Hobbes called this common power, state, Leviathan.

John Locke had a similar concept to Hobbes about the political condition in England. It was the period of the Glorious Revolution, marked by the struggle between the divine right of the Crown and the political rights of Parliament. This influenced Locke to forge a social contract theory of a limited state and a powerful society. In Locke’s view, human beings led also an unpeaceful life in the state of nature. However, it could be maintained at the sub-optimal level in the absence of a sufficient system (Brown 2001:73). From that major concern, people gathered together to sign a contract and constituted a common public authority. Nevertheless, Locke held that the consolidation of political power can be turned into autocracy, if it is not brought under reliable restrictions (Kaviraj 2001:291). Therefore, Locke set forth two treaties on government with reciprocal obligations. In the first treaty, people submit themselves to the common public authority. This authority has the power to enact and maintain laws. The second treaty contains the limitations of authority, i. e., the state has no power to threaten the basic rights of human beings. As far as Locke was concerned, the basic rights of human beings are the preservation of life, liberty and property. Moreover, he held that the state must operate within the bounds of civil and natural laws.

Both Hobbes and Locke had set forth a system, in which peaceful coexistence among human beings could be ensured through social pacts or contracts. They considered civil society as a community that maintained civil life, the realm where civic virtues and rights were derived from natural laws. However, they did not hold that civil society was a separate realm from the state. Rather, they underlined the co-existence of the state and civil society. The systematic approaches of Hobbes and Locke (in their analysis of social relations) were largely influenced by the experiences in their period. Their attempts to explain human nature, natural laws, the social contract and the formation of government had challenged the divine right theory. In contrast to divine right, Hobbes and Locke claimed that humans can design their political order. This idea had a great impact on the thinkers in the Enlightenment period.

The Enlightenment thinkers argued that human beings are rational and can shape their destiny. Hence, no need of an absolute authority to control them. Both Jean-Jacques Rousseau, a critic of civil society, and Immanuel Kant argued that people are peace lovers and that wars are the creation of absolute regimes (Burchill 2001:33). As far as Kant was concerned, this system was effective to guard against the domination of a single interest and check the tyranny of the majority (Alagappa 2004:30).

Modern history

G.W.F. Hegel completely changed the meaning of civil society, giving rise to a modern liberal understanding of it as a form of market society as opposed to institutions of modern nation state.[5] Unlike his predecessors, the leading thinker of the Romanticism movement considered civil society as a separate realm, a "system of needs", that is the, “[stage of] difference which intervenes between the family and the state.” [26] Civil society is the realm of economic relationships as they exist in the modern industrial capitalist society,[27] for it had emerged at the particular period of capitalism and served its interests: individual rights and private property.[28] Hence, he used the German term "bürgerliche Gesellschaft" to denote civil society as "civilian society" – a sphere regulated by the civil code. This new way of thinking about civil society was followed by Alexis de Tocqueville and Karl Marx as well.[5] For Hegel, civil society manifested contradictory forces. Being the realm of capitalist interests, there is a possibility of conflicts and inequalities within it (ex: mental and physical aptitude, talents and financial circumstances). He argued that these inequalities influence the choices that members are able to make in relation to the type of work they will do. The diverse positions in Civil Society fall into three estates: the substantial estate (agriculture), the formal estate (trade and industry), and the universal estate (civil society).[29] A man is able to choose his estate, though his choice is limited by the aforementioned inequalities. However, Hegel argues that these inequalities enable all estates in Civil Society to be filled, which leads to a more efficient system on the whole.

Karl Marx followed Hegelian way of using concept of civil society. For Marx, civil society was the ‘base’ where productive forces and social relations were taking place, whereas political society was the 'superstructure'.[5] Agreeing with the link between capitalism and civil society, Marx held that the latter represents the interests of the bourgeoisie.[30] Therefore, the state as superstructure also represents the interests of the dominant class; under capitalism, it maintains the domination of the bourgeoisie. Hence, Marx rejected the positive role of state put forth by Hegel. Marx argued that the state cannot be a neutral problem solver. Rather, he depicted the state as the defender of the interests of the bourgeoisie. He considered the state to be the executive arm of the bourgeoisie, which would wither away once the working class took democratic control of society.[31]

The above view about civil society was criticized by Antonio Gramsci (Edwards 2004:10). Departing somehow from Marx, Gramsci did not consider civil society as coterminous with the socio-economic base of the state. Rather, Gramsci located civil society in the political superstructure. He viewed civil society as the vehicle for bourgeois hegemony, when it just represents a particular class. He underlined the crucial role of civil society as the contributor of the cultural and ideological capital required for the survival of the hegemony of capitalism.[32] Rather than posing it as a problem, as in earlier Marxist conceptions, Gramsci viewed civil society as the site for problem-solving. Misunderstanding Gramsci, the New Left assigned civil society a key role in defending people against the state and the market and in asserting the democratic will to influence the state.[33] At the same time, Neo-liberal thinkers consider civil society as a site for struggle to subvert Communist and authoritarian regimes.[34] Thus, the term civil society occupies an important place in the political discourses of the New Left and Neo-liberals.

Post-modern history

It is commonly believed that the post-modern way of understanding civil society was first developed by political opposition in the former Soviet bloc East European countries in the 1980s. However, research shows that communist propaganda had the most important influence on the development and popularization of the idea instead, in an effort to legitimize neoliberal transformation in 1989. According to theory of restructurization of welfare systems, a new way of using the concept of civil society became a neoliberal ideology legitimizing development of the third sector as a substitute for the welfare state. The recent development of the third sector is a result of this welfare systems restructuring, rather than of democratization.[16]

From that time stems a practice within the political field of using the idea of civil society instead of political society. Henceforth, postmodern usage of the idea of civil society became divided into two main : as political society and as the third sector – apart from plethora of definitions. The Washington Consensus of the 1990s, which involved conditioned loans by the World Bank and IMF to debt-laden developing states, also created pressures for states in poorer countries to shrink.[10] This in turn led to practical changes for civil society that went on to influence the theoretical debate. Initially the new conditionality led to an even greater emphasis on “civil society” as a panacea, replacing the state's service provision and social care,[10] Hulme and Edwards suggested that it was now seen as “the magic bullet.”

By the end of the 1990s civil society was seen less as a panacea amid the growth of the anti-globalization movement and the transition of many countries to democracy; instead, civil society was increasingly called on to justify its legitimacy and democratic credentials. This led to the creation by the UN of a high level panel on civil society.[35] However, in the 1990s with the emergence of the nongovernmental organizations and the new social movements (NSMs) on a global scale, civil society as a third sector became treated as a key terrain of strategic action to construct ‘an alternative social and world order.’ Post-modern civil society theory has now largely returned to a more neutral stance, but with marked differences between the study of the phenomena in richer societies and writing on civil society in developing states.

Link to the public sphere

Jürgen Habermas said that the public sphere encourages rational will-formation; it is a sphere of rational and democratic social interaction.[36] Habermas argues that even though society was representative of capitalist society, there are some institutions that were part of political society. Transformations in economy brought transformations to the public sphere. Though these transformations happen, a civil society develops when it emerges as non-economic and has a populous aspect, and when the state is not represented by just one political party. There needs to be a locus of authority, and this is where society can begin to challenge authority. Jillian Schwedler points out that civil society emerges with the resurrection of the public sphere when individuals and groups begin to challenge boundaries of permissible behaviour — for example, by speaking out against the regime or demanding a government response to social needs — civil society begins to take shape.[37]

Enemies of Civil Society

John A. Hall lists 5 distinct enemies of civil society:
Despotism: this is this idea of fear which discourages any type of group that's formed between society and government.
Revival of the tradition of republican civic virtues: these are qualities that hold a moral value or moral principle and amount to dispositions to obey.
Specific forms of nationalism: this would be where the rule of majority wins, and assimilation is used in order to form an ideal society.
Totalizing ideologies
Essentialist cultural ideals: these would be social cages of individuals that determine the function and value of that person in society.[38]

Institutions

academia
activist groups
charities
citizens' militia
civic groups
clubs (sports, social, etc.)
community foundations
community organizations
consumers/consumer organizations
cooperatives
churches
cultural groups
environmental groups
foundations
intermediary organizations for the voluntary and non-profit sector
men's groups
non-governmental organizations (NGOs)
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policy institutions
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Civil-society scholars

Jeffrey C. Alexander
Helmut Anheier
Andrew Arato
Phillip Blond
Benjamin Barber
Daniel Bell
Robert N. Bellah
Walden Bello
Jean L. Cohen
Michael Edwards
Jean Bethke Elshtain
Amitai Etzioni
Francis Fukuyama
Ernest Gellner
Susan George (political scientist)
Jürgen Habermas
Peter Dobkin Hall
Mary Kaldor
Barry Dean Karl
John Keane
David Korten
John W. Meyer
Frank Moulaert
Michael Oakeshott
Michael O'Neill
Elinor Ostrom
Robert D. Putnam
Michael Sandel
Charles Taylor
Lori Wallach

Notes

1.^ What is Civil Society civilsoc.org
2.^ http://dictionary.reference.com/browse/civil+society?r=66
3.^ Civil society Collins English Dictionary - Complete & Unabridged 11th Edition. Retrieved 2nd August 2012 from CollinsDictionary.com website: http://www.collinsdictionary.com/dictionary/english/civil-society
4.^ Pawel Stefan Zaleski, Neoliberalizm i spoleczenstwo obywatelskie (Neoliberalism and Civil Society), Wydawnictwo UMK, Torun 2012, pp. 122-142
5.^ a b c d e Zaleski, Pawel Stefan (2008). "Tocqueville on Civilian Society. A Romantic Vision of the Dichotomic Structure of Social Reality". Archiv für Begriffsgeschichte (Felix Meiner Verlag) 50.
6.^ Concise Oxford Dictionary of Sociology, 1994:55-56
7.^ Almond, G., & Verba, S.; 'The Civic Culture: Political Attitudes And Democracy In Five Nations; 1989; Sage
8.^ 'ibid'
9.^ Robert D. Putnam, Robert Leonardi, Raffaella Y. Nanetti; Robert Leonardi, Raffaella Y. Nanetti (1994). Making Democracy Work: Civic Traditions in Modern Italy. Princeton University Press. ISBN 0-691-07889-0.
10.^ a b c d Pawel Stefan Zaleski Global Non-governmental Administrative System: Geosociology of the Third Sector, [in:] Gawin, Dariusz & Glinski, Piotr [ed.]: “Civil Society in the Making,” IFiS Publishers, Warszawa 2006
11.^ Agnew, John; 2002; 'Democracy and Human Rights' in Johnston, R.J., Taylor, Peter J. and Watts, Michael J. (eds); 2002; Geographies of Global Change; Blackwell
12.^ [1] Pithouse, Richard (2005) Report Back from the Third World Network Meeting Accra, 2005. Centre for Civil Society : 1-6.
13.^ The Politics of the Governed: Popular Politics in Most of the World, 2004
14.^ Paper: Interrogating the Civil. Engaging Critically with the Reality and Concept of Civil Society, 2010
15.^ Pollock, Graham.'Civil Society Theory and Euro-Nationalism' , Studies In Social & Political Thought, Issue 4, March 2001, pp. 31–56
16.^ a b Pawel Stefan Zaleski, Neoliberalizm i spoleczenstwo obywatelskie (Neoliberalism and Civil Society), Wydawnictwo UMK, Torun 2012
17.^ Buchanan Entry at Nobel site
18.^ Peter Barenboim, Natalya Merkulova. "The 25th Anniversary of Constitutional Economics: The Russian Model and Legal Reform in Russia, in The World Rule of Law Movement and Russian Legal Reform", edited by Francis Neate and Holly Nielsen, Justitsinform, Moscow (2007).
19.^ Mann, Michael; 1984; The Autonomous Power of The State: Its Origins, Mechanisms and Results; European Journal of Sociology 25: pp185-213
20.^ United Nations: Partners in Civil Society
21.^ a b c Edwards 2004. p 6.
22.^ O'Connell 1999
23.^ Brown 2001:70
24.^ a b Knutsen 1997:80–118
25.^ Chandhoke 1995:88
26.^ Hegel, G. F. W. Philosophy Of Right, edited by Allen W. Wood (Cambridge University Press, 1991) §184
27.^ Stillman, Peter G. Hegel’s Civil Society: A Locus of Freedom, appearing in Polity, Vol. 12, No. 4 (Summer 1980) pp. 622 – 646. p. 623
28.^ Dhanagare 2001:169
29.^ Hegel, G. F. W. Philosophy Of Right, edited by Allen W. Wood (Cambridge University Press, 1991) §202
30.^ Edwards 2004:10
31.^ See Lenin, 2010, for a summary of Marx's thought on the State and an introduction to Marxist thought on the state up until 1917. For a detailed discussion of Marx's thought on the state and civil society see Draper, 1977 & 1986 (Volumes 1 and 2)
32.^ Ehrenberg 1999:208
33.^ Ibid:30
34.^ Ibid: 33
35.^ http://www.un.org/reform/civilsociety/bios.shtml
36.^ Habermas, J. (1974). The public sphere: an encyclopaedia article. New German Critique, 3, 49-55.
37.^ Schwedler, 1995:5
38.^ Hall, J. (1995). Civil society: Theory, history, comparison . Polity

References

Alagappa, Muthiah. Civil Society and Political Change in Asia. Stanford: Standford University Press, 2004. ISBN 0-8047-5097-1
Edwards, Michael. Civil Society. Cambridge, England: Polity Press, 2004. ISBN 0-7456-3133-9.
Draper, Hal Karl Marx's Theory of Revolution (Volume 1: State and Bureaucracy, Volume 2: The Politics of Social Classes). New York: Monthly Review Press, 1977 & 1986.
Gosewinkel, Dieter: Civil Society, European History Online, Mainz: Institute of European History, 2011, retrieved: August 24, 2011.
Hemmati, Minu. Dodds, Felix. Enayati, Jasmin. and McHarry,Jan downloadable copy of Multistakeholder Processes for Governance and Sustainability:Beyond Deadlock and Conflict
O'Connell,Brian.Civil Society: The Underpinnings of American Democracy.Medford, Mass:Tufts University Press, 1999. ISBN 0-87451-924-1.
Perlas, Nicolas, Shaping Globalization – Civil Society, Cultural Power and Threefolding. ISBN 0-9583885-8-X .
Pollock, Graham.Civil Society Theory and Euro-Nationalism, Studies In Social & Political Thought, Issue 4, March 2001, pp. 31–56
Tvedt, Terje. Angels of Mercy or Development Diplomats. NGOs & Foreign Aid. Oxford: James Currey, 1998.
Whaites, Alan, Let's get civil society straight: NGOs and Political Theory, Development in Practice, 1996, [2][dead link]
Whaites, Alan, NGOs, Civil Society and the State: Avoiding theoretical extremes in real world issues,' Development in Practice 1998 [3][dead link]
Zaleski, Pawel Stefan, Tocqueville on Civilian Society: A Romantic Vision of the Dichotomic Structure of Social Reality, Archiv für Begriffsgeschichte Bd. 50/2008


http://ec.europa.eu/atoz_en.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Civil_society

donderdag 30 mei 2013

On parle mariage, on peut parler divorce...

http://nl.wikipedia.org/wiki/Verklaring_van_Langeac

http://nl.wikipedia.org/wiki/Echtscheiding

http://fr.wikipedia.org/wiki/Divorce

http://en.wikipedia.org/wiki/Divorce

Le mot divorce:

1- Séparation d'intérêts, de sentiments,etc. -> désaccord, désunion, rupture, séparation. Il y a divorce entre la theorie et la pratique, entre les intentions et les résultats. -> contradiction, divergence, opposition. Divorce idéologique.

Pour la suite prendre son dictionnaire...

Et comme par hasard, dans ma boîte mail à l'instant, je poste, c'est de l'instantanéité... Vitesse grand V...

Décryptages
Jeudi 30 mai

Le divorce des classes moyennes

La Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, vient de publier une étude en trois volets consacrée au « grand malaise » des classes moyennes françaises (1). Le directeur du département opinion publique de l’Ifop, Jérôme Fourquet, constate qu’un phénomène de « descenseur social » vide progressivement les classes moyennes de leur substance. 48 % des Français déclarent appartenir aux classes moyennes, contre 52 % en 2010. En trois ans, la part des Français disant appartenir aux milieux « modestes » ou « défavorisés » est passée respectivement de 29 % à 33 % et de 4 % à 6 %. Lors de cette période, le poids des classes moyennes « véritables » est passé de 28 % à 20 % tandis que celui des classes moyennes « inférieures » augmentait de 24 % à 28 %. 11 % de la population estime désormais appartenir aux classes moyennes « supérieures », contre 13 % en 2010. Le sentiment d’appartenance aux classes « favorisées » reste stable : il est exprimé par 2 % de la population. Seuls 47 % des Français déclarent avoir la possibilité d’épargner une fraction de leur revenu ; ils étaient 54 % en 2010. « Une pente négative est amorcée » sur laquelle « les classes moyennes inférieures apparaissent comme le maillon faible en voie de fragilisation accélérée », estime Jérôme Fourquet. Les citoyens appartenant aux classes moyennes considèrent qu’ils contribuent largement au financement du « modèle social » français et qu’ils reçoivent peu de choses en contrepartie. 47 % des Français estimaient en 2010 qu’ils ne percevaient pas les bénéfices du modèle social national ; ils sont à présent 59 %. Ce sentiment de « payer pour les autres » explique le fort rejet de l’assistanat qui les caractérise.

L’analyse des résultats de ces deux enquêtes d’opinion, conduites à trois ans d’intervalle, renforce les conclusions présentées par le sociologue Camille Peugny dans deux travaux antérieurs : le Déclassement (Grasset, 2009) et le Destin au berceau. Inégalités et reproduction sociale (Seuil, 2013). Depuis les années soixante-dix, le nombre de Français déclarant appartenir aux classes moyennes avait augmenté de façon irrégulière. L’étude menée par la Fondation Jean-Jaurès montre que ce mouvement s’est interrompu : « Depuis 2010, souligne Camille Peugny, environ 6 % des Français ont eu le sentiment de basculer des classes moyennes vers les couches “modestes” ou “défavorisées”. […] C’est certes un sentiment, mais c’est également une réalité croissante : de plus en plus de nos concitoyens vivent moins bien aujourd’hui qu’hier. C’est notamment le cas des “perdants de la mondialisation”, c’est-à-dire des ouvriers exposés à la concurrence internationale ou des employés cantonnés dans des positions subalternes sur le marché du travail, souvent au service des “gagnants”. Ces catégories connaissent des difficultés grandissantes : précarisation du contrat de travail, baisse du pouvoir d’achat, dégradation des conditions de vie… » (2) Quant aux plus aisés, ils « semblent chercher à s’affranchir de l’effort de solidarité nationale ». Et contrairement aux membres des classes moyennes ou inférieures, ils ont les moyens de se faire entendre du pouvoir politique. Ce biais contribue à expliquer le délitement du sentiment d’appartenance à la communauté nationale : la dualisation de la société française ne cesse de s’accentuer.

Le sociologue Alain Mergier, auteur avec Philippe Guibert d’un livre intitulé le Descenseur social. Enquête sur les milieux populaires (Fondation Jean-Jaurès/Plon, 2006), estime pour sa part que les classes moyennes ne sont pas les seules victimes de ce mouvement de déclassement : le « descenseur social » touche l’ensemble de la société. « En 2006, pour les milieux populaires, l’ascenseur s’était mis à descendre », note Alain Mergier. « C’était très problématique, mais cela supposait qu’il y avait un ascenseur et, de ce fait, un immeuble. Aujourd’hui, après cinq années de crise, la crainte n’est pas tant de voir descendre l’ascenseur que de voir l’immeuble s’écrouler. » « La majorité des Français sont convaincus de vivre moins bien que la génération de leurs parents, qu’eux-mêmes vivront moins bien dans dix ans qu’aujourd’hui et que la génération de leurs enfants vivra moins bien que la leur », ajoute Camille Peugny.

En 1995, Jacques Chirac avait remporté l’élection présidentielle après avoir fait campagne sur le thème de la « fracture sociale ». Près de vingt ans plus tard, la société française semble plus fragmentée qu’elle ne l’a jamais été. Mais il y a pire encore : elle a perdu espoir. Les Français constatent que le pouvoir politique est devenu impuissant. « Pour une majorité de gens, les hommes politiques n’ont plus prise sur la réalité », s’inquiète Bruno Le Maire dans l’entretien publié dans le numéro de mai de la Revue des Deux Mondes, avant de proposer une révolution politique destinée à permettre aux Français de reprendre leur destin en main et de s’arracher à cette spirale descendante. Quels sont les responsables politiques qui auront le courage de faire cette révolution ?

(1) Jérôme Fourquet, Alain Mergier et Camille Peugny, le Grand malaise. Enquête sur les classes moyennes, Fondation Jean-Jaurès, 16 mai 2013.

(2) Le Monde, 17 mai 2013.

Annick STETA (asteta@hotmail.fr)

http://www.revuedesdeuxmondes.fr/news/chronic.php?code=117

L'âne est plutôt pour la lenteur et la réflexion... Mais là, on parle du mot divorce après celui de mariage... Qui a eu intérêt à promouvoir le divorce ici et là?... Qui a intérêt à nous mettre aujourd'hui le mot mariage à toutes les sauces?...

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Sur l'Europe et l'Université...

Michel Vanden Abeele Des chiffres et des lettres pour l'Europe

Esprit libre : Quels sont les moments forts, les rencontres qui ont marqué votre évolution professionnelle ?
Michel Vanden Abeele : Après des études en sciences économiques, et un passage par la Tunisie comme lauréat du Prix du Ministre du Commerce extérieur en 1966, l'Université m'a proposé un poste de chercheur à l'Institut de sociologie et d'assistant d'Henri Simonet pour le séminaire de questions financières. Cet ancrage dans le monde académique m'a familiarisé à la pratique de la recherche, à la planification, à la prospective et à la réflexion stratégique. La rencontre avec Henri Simonet a été cruciale. Je le suivrai au Ministère des Affaires économiques d'abord, à la Commission européenne ensuite comme chef de Cabinet où j'ai notamment rencontré Karel Van Miert... À la faveur d'un concours, je deviens membre de la fonction publique européenne, d'abord au Secrétariat général de la Commission. Ce sera ensuite les retrouvailles avec Van Miert qui, à deux reprises, me choisira comme chef de Cabinet.

Esprit libre : La suite vous conduit au plus haut grade de l'administration européenne - un sommet auquel peu de Belges sont parvenus. Ce qui vous ramène aux chiffres et à la gestion...
Michel Vanden Abeele : Je serai, en effet, directeur général à la Politique d'entreprise, puis à la Fiscalité et l'Union douanière et enfin à la Direction générale de Traduction, la plus grosse DG de la Commission, où j'aurai à organiser le passage de 11 à 20 langues. C'est également ces qualités de gestionnaire qui me valent de prendre les rênes d'Eurostat en 2003.

Esprit libre : Vous terminez votre carrière européenne à Paris, comme chef de la Délégation de la Commission auprès de l'OCDE et de l'UNESCO : contexte plus serein mais non moins intéressant ?
Michel Vanden Abeele : J'y suivrai deux dossiers importants : à l'UNESCO, la Convention sur la promotion de la diversité culturelle, et l'élargissement de l'OCDE.

Esprit libre : Compagnon de route et artisan de la construction communautaire depuis près de 35 ans, quel regard portez-vous sur l'Europe aujourd'hui ?
Michel Vanden Abeele : Elle est confrontée à deux questions majeures. Elle doit " digérer " les élargissements successifs et réfléchir à tout nouveau pas dans ce sens. Les nouveaux membres n'ont pas la même compréhension de l'intégration communautaire. Il faut argumenter vis-à-vis d'un euroscepticisme fondé sur une histoire différente. L'Europe connaît des problèmes de gestion qui peuvent se régler dans le cadre des Traités actuels. C'est la seule voie possible. Il faut montrer que les choses fonctionnent aujourd'hui sur la base institutionnelle actuelle.

Esprit libre : Qu'est-ce qui peut faire repartir la machine européenne aujourd'hui selon vous ?
Michel Vanden Abeele : L'avenir pour l'Europe passe par un effort important de pédagogie : je plaide pour un système transparent et compréhensible sur les ressources de l'Union, les réalisations, les acquis. Pour faire naître un sentiment de solidarité communautaire qui tourne le dos au jeu du 'juste retour' mais au contraire qui soit l'expression la plus noble d'une volonté d'un destin commun. L'Europe s'inscrit aussi dans une étape de transition vers une délégation de pouvoir à l'échelon supranational. C'est un système original, communautaire et démocratique, qui n'a pas d'équivalent dans l'Histoire. Un regret tout de même concernant le système de financement : toutes les ambitions budgétaires dans le droit fil du rapport Sapir, notamment au profit de la recherche/développement ou de la politique étrangère, sont bloquées et les dépenses pour la politique agricole commune sont toujours largement prédominantes.

Esprit libre : Malgré cette carrière si bien remplie, vous n'avez jamais coupé les liens avec notre Université...
Michel Vanden Abeele : J'ai poursuivi des enseignements jusqu'à ce jour, à l'Institut d'études européennes et à la Solvay Business School. " On ne comprend bien que ce qu'on doit expliquer ". Je pilote des mémoires, ce que je considère comme " un devoir social " quand on est prof ! J'ai été directeur de l'IEE en période de crise, membre élu au C.A. et coopté, marquant par là ma volonté d'attachement à notre Maison.

Esprit libre : Votre vision de l'Université ?
Michel Vanden Abeele : : Je mettrai à l'avantage des universités belges d'associer enseignement et recherche. Les universités européennes comptent à leur actif une généralisation à tous les niveaux de la mobilité et des échanges d'étudiants. " L'ailleurs n'est plus uniquement les États-Unis ". Les technologies de l'information/communication ont changé fondamentalement le système universitaire. C'est une nouvelle révolution qui changera la donne : nous aurons besoin de plus de moyens mais de moins de locaux, à l'ère de la " télé-université "... Un autre défi concerne bien évidemment l'émergence de centres d'excellence.

Esprit libre : Vous amorcez une nouvelle étape de votre vie... Quels sont vos projets ?
Michel Vanden Abeele : Je voudrais écrire sur la fonction publique européenne, et m'investir dans une réflexion à caractère humaniste, toujours prêt à servir l'ULB.

Chantal Zoller

Michel Vanden Abeele vient de fêter ses 65 ans. Belle opportunité, s'il en fallait une, pour rencontrer cet " ancien " de notre Alma Mater : sa carrière à la Commission européenne et à l'Université lui a donné une expérience rare et une vision des plus originales. Si son parcours est difficile à retracer en quelques lignes, trois axes scandent néanmoins son cheminement professionnel : la recherche et l'enseignement universitaire, la (plus) haute fonction publique européenne, le conseil et le travail de cabinet en Belgique et à l'Union européenne.

http://www.ulb.ac.be/espritlibre/html/el092007/51.html

P.s: Avec mon mari, je suis allée en mai 2011 rencontrer Paul Jorion à l'Université Libre de Bruxelles. C'était très rigolo. Paul Jorion est à moitié néerlandais comme moi. Des moitiés se comprennent... Sur la même longueur d'onde...


Le langage, l'art et la pensée...

Séminaires

/ Penser les langages de l'art : relations symboliques
SMOLIANSKAÏA Natalia
Philosophie, art et littérature

afficher les détails Détails

Lun 25 mars, Lun 27 mai : Salle 2, Centre Parisien d'Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris, 18h30-20h30

Jeu 6 juin : Salle JA01 Maurice Allais, Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche 18h30-20h30
Pour les séances de séminaire se déroulant au Centre Parisien d'Études Critiques, ouverture de la porte de 18h20 à 18h30, puis toutes les 5 minutes jusqu'à 19h.

Séminaire organisé avec le soutien du Centre Parisien d'Études Critiques et du Palais de Tokyo.

Selon Nelson Goodman, l’art se distingue par la multiplicité de ses formes de l’expérimentation du monde, celle des « langages de l’art », constitués à la base de différents types de symboles et dans des cadres de référence choisis.

On interrogera comment le mode unique de fonctionnement des symboles selon Goodman permet de construire des systèmes symboliques (œuvres d’art) fondés sur des relations entre différents types de symboles (les relations trans-symboliques).

L’artiste qui devient son propre commentateur établit des relations trans-symboliques et dépasse des limites de son medium artistique en instaurant les relations méta-symboliques dans son commentaire, complémentaire à l’œuvre. On associera la multiplicité des langages de l’art à la multiplicité des cadres (systèmes de coordonnées) pour expérimenter le monde. 
Il s’agit d’activer la vision de l’art. Comment fonctionne une œuvre d’art contemporain ? Actuellement, peut-on décrire l’art en termes « d’œuvre » ou faudrait-il plutôt voir des entrelacements au sein des relations trans-symboliques ? Peut-on aller même jusqu'à considérer que le commentaire et le discours esthétique entrent en correspondance et contribuent à former les langages du collage, caractéristiques de la situation actuelle de l’art ? Pourquoi l’artiste contemporain a-t-il besoin d’élargir son champ d’exploration des langages de l’art en introduisant le méta-discours et en s’interrogeant sur ses propres manières et ses propres intentions de créér ?

Intervenants :

- Lundi 25 mars : Roger Pouivet (professeur à l'Université de Lorraine et directeur du Laboratoire d'Histoire des Sciences et de Philosophie - Archives Henri Poincaré, CNRS) : Goodman et la reconception de l’esthétique

- Lundi 27 mai : Natalia Smolianskaïa (artiste et théoricienne, CIPh) : Exemplification et énigmes de la définition de l’art

- Jeudi 6 juin : séance finale du séminaire « Penser les langages de l’art ». Table ronde « Art et théorie : relations symboliques ? » avec Olivier Quintyn et Natalia Smolianskaïa.


Une brochure spécifique à la quinzaine philosophique

(du 1er au 16 juin 2013)

INTERSECTIONS

sera disponible courant avril dans les 30 lieux partenaires.

Pour plus de renseignements, consulter le site du Collège www.30ansciph.org

http://ciph.org/activites.php?rub=agenda&date=20130606

En Hollande...

On parle de simplicité volontaire...

De nouveaux mots...

Jusnaturaliste, jusnaturalisme...

Dans http://plus.franceculture.fr/partenaires/college-international-de-philosophie/le-statut-de-la-morale-dans-l-encyclopedie

Female...

...peacekeepers...

Certain(e)s y ont cru...

Que vous disent les mots "égoïsme rationnel"? Liberté de l'égoïsme?... L'égoïsme et l'égalité...

Alain Laurent
Ayn Rand ou la passion de l'égoïsme rationnel
Penseurs de la liberté
Les belles lettres.

Transformations...

Les états : ordre, institutions et formes (France 1302-1614)

Sous la direction de Martial Martin

Coordination éditoriale de Martial Martin

Résumé | Fiche technique

Les hiérarchies sociales, d'une part, les assemblées représentatives, d’autre part, ou encore le genre littéraire des « états du monde » ont été étudiés, pour eux-mêmes. Mais, peu de travaux considèrent la profonde unité qui existe entre ces structures sociales, ces institutions politiques et ces formes esthétiques. Cet ouvrage collectif fait dialoguer les différentes disciplines (histoire sociale et politique, droit, littérature) autour de la notion d’état, dans sa cohérence et sa polysémie : à la fois situation sociale (condition, rang sans se restreindre aux trois ordres, voire office ou charge), assemblée des états (au sens large, englobant les états généraux, les assemblées provinciales ou encore les assemblées de notables) et inventaire (« états du monde », farces et soties, dialogues ou traités politiques, satyres ménippées…). Il s’agit, en outre, sans occulter les transformations politiques, sociales et esthétiques, de souligner la cohérence de la période pour ce qui concerne cet objet d’étude.

L’assemblée des états correspond-elle à un temps spécifique de la publicisation ? Comment rend-on compte, dans la littérature au sens large, des états comme événement politique ou comme hiérarchie sociale ? En quoi la littérature se nourrit-elle des représentations sociales en ordres ? Les renforce-t-elle en retour ? Les fait-elle évoluer ? Peut-on voir se mettre en place de grands genres autour des pratiques de communication dans et autour des états (cahiers de doléances, remontrances, théâtre ou disposition de l’assemblée) ? Quels sont les débats autour des états, de leur nombre, de leurs pouvoirs, de leurs relations au roi, au Parlement, aux sujets représentés ? Ce sont autant de questions abordées dans cet ouvrage qui propose à la fois des analyses transversales ou pluriséculaires (Gisela Naegle, Jonathan Dumont, Estelle Doudet et Charlotte Bouteille Meister, Pascal Debailly) et des études monographiques courtes (Myriam Yardeni, Hélène Duccini).

Martial Martin est maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’IUT de Troyes (Université de Reims).

http://www.klincksieck.com/livre/?GCOI=22520100804530

Quand on tient un fil...



Collège international de philosophie...

Si cela vous intéresse...

Présentation& équipe

Le Collège international de philosophie a été créé en 1983 en marge des institutions universitaires ou des organismes de recherche institutionnels pour mettre en œuvre une idée de la philosophie qui récuse les cloisonnements traditionnels entre disciplines. Le travail qui y est mené s’organise autour de trois axes : la recherche, l’ouverture au public et la formation à la recherche. Les chercheurs du Collège viennent d’horizons divers (universitaires, professeurs du secondaire). Ils travaillent dans l’esprit de l’intersection systématique : les sciences, la psychanalyse, la politique, les arts, la littérature, le droit, etc. n’ont pas seulement droit de cité au Collège, leur présence est souhaitée et leurs procédures considérées. Les activités du Collège (colloques, séminaires, journées d’étude, samedis autour d’un livre, etc.) sont inspirées par ce principe. La recherche du Collège est internationale : dix des 50 membres de l’Assemblée Collégiale sont Directeurs de Programme à l’étranger, et le réseau des Correspondants du Collège lui permet d’accueillir informations et propositions de collaboration du monde entier. Toutes les activités du Collège sont publiques, libres et gratuites.

Et sur la morale...

http://plus.franceculture.fr/partenaires/college-international-de-philosophie/le-statut-de-la-morale-dans-l-encyclopedie

"Presse et démocratie"... Qui fait quoi?

Presse et démocratie

par Emilie Frenkiel & Jeanne Moisand , le 11 octobre 2011

Domaine(s) : Politique

Mots-clés : démocratie | internet | liberté d’expression | presse

Dans quelle mesure les transformations technologiques et économiques de la presse contemporaine affectent-elles la démocratie ? L’état des lieux que dresse La Vie des idées permet de sortir d’une dichotomie simple entre Internet et la presse traditionnelle sur cette question.

Dans leur couverture du Printemps arabe, les médias traditionnels l’ont reconnu : la révolution qui a porté les mouvements démocratiques a d’abord été une révolution médiatique. Internet et les réseaux sociaux continueront-ils de jouer un rôle dans la consolidation et la construction de régimes véritablement démocratiques ? Il est encore trop tôt pour le dire. Les atteintes à la liberté de la presse sont loin d’avoir disparu dans le monde, aussi bien en France (écoutes téléphoniques) qu’en Hongrie (loi contre la liberté de la presse), en Israël ou en Chine. D’autre part, des réalignements économiques et technologiques de grande ampleur fragilisent les secteurs les plus traditionnels de l’information. En même temps, de nouvelles formes de journalisme, de partage de l’information et de participation apparaissent et nous invitent à nous interroger sur les métamorphoses de la presse et de la vie démocratique.

Au delà du régime de la presse, c’est donc le régime de l’opinion lui-même qui semble appelé à se transformer : entre la concentration d’une information dont l’autonomie se voit menacée, et l’apparition d’exigences et de possibilités politiques nouvelles, le tableau pessimiste de la fin de la presse libre côtoie l’annonce millénariste d’une nouvelle ère médiatique et démocratique. La Vie des Idées ouvre un dossier pour analyser cet étrange diptyque contemporain.

Au sommaire du dossier :
Charles Girard, « De la presse en démocratie. La révolution médiatique et le débat public, 11 octobre 2011.
Emilie Frenkiel, « Monitoring Changes in China’s Media. An Interview with David Bandurski (en) », 30 septembre 2011.
Sylvain Parasie, « Le journalisme « hacker ». Une nouvelle utopie pour la presse ? », 21 juin 2011.
Nolwenn Salmon, « Etre journaliste en Chine », 12 octobre 2011.
Jérôme Bourdon, « Anastasie et Massouda : les visages de la censure en Israël », 18 octobre 2011.
Enrique Klaus, « Les journalistes face aux révolutions », 21 octobre 2011.
Essai de Julia Cagé, « La presse régionale : un enjeu de politique nationale » , 12 décembre 2011.

Déjà parus, sur La Vie des idées :
Dominique Cardon, « Vertus démocratiques de l’Internet », 10 novembre 2009.
Audrey Williamson, « Internet, nouvel espace démocratique ? Entretien avec Dominique Cardon », 7 juillet 2009.
Thierry Pech, « La fin de l’information ? Entretien avec Bernard Poulet et Vincent Giret », 18 avril 2008.
Patrice Flichy, « Internet, un outil de la démocratie ? », 14 janvier 2008.
Charlotte Dé, « L’affaire Wikipédia. De la responsabilité sur Internet », 30 novembre 2007.
Monique Dagnaud, « Les journalistes et leur public : malentendu ou paranoïa croisée ? », 27 novembre 2007.
Éric Sautedé, « Une révolution sans illusion. Internet et liberté d’expression en Chine », mai 2007.

Emilie Frenkiel & Jeanne Moisand, « Presse et démocratie », La Vie des idées, 11 octobre 2011. ISSN : 2105-3030. URL : http://www.laviedesidees.fr/Presse-et-democratie.html

Le penseur postmoderne, l'écrivain du numérique s'intéresse à...

...ou la penseuse que je suis?...

http://revuebleuorange.org/archives/personnes/pers/Alexandra-Saemmer

Publications récentes
1. Matières textuelles sur support numérique, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 2007.
2. E-Formes – Écritures visuelles sur support numérique, en collaboration avec Monique Maza, Presses universitaires de St-Étienne, 2008.
3. Literatures in the Digital Era: Theory and Praxis, chapter 8 : « Reading guidelines for electronic literature », Cambridge Scholars Publishing, 2007, p. 151-165.
4. « Le texte résiste-t-il à l’hypermédia ? Communication et Langages n° 155, mars 2008, éd. Yves Jeanneret et Emmanuël Souchier, Paris, Armand Colin, p. 63-79.
5. « Figures de surface média », Protée, Revue internationale de théories et de pratiques sémiotiques vol. 36, n° 1, Pu Quebec, p. 79-90.
6. « Les métaphores du texte numérique », H2PTM ’07, Collaborer, échanger, inventer : expériences de réseaux, ed. Imad Saleh, Khaled Ghedira, Belhassen Badreddine, Nasreddine Bouhai, Bernhard Rieder, Paris, Hermes-Lavoisier, 2007, p. 199-213.
7. « Le Prévisible et l’Imprévisible dans la littérature programmée », Revue Formules 10, Littérature numérique et caetera, éd. Serge Bouchardon, Eduardo Kac, Jean-Pierre Balpe, Paris, Noësis, 2006, p. 117-130.
8. « Littératures numériques : tendances, perspectives, outils d’analyse », Etudes françaises 43, 3, Les Presses de l'Université de Montréal, 2007, p. 111-131.
9. « _Calligrammes animés_ », Revue Trans- 2, Université Paris 3, juin 2006.
10. « Structures temporelles et logiques du récit hypertextuel », _Rilune 5_, Revue des Littératures de’Union Européenne, éd. Ana Pano, juin 2006.

http://revuebleuorange.org/oeuvre/discours-populaire-sur-la-violence


Annie Abrahams est née en 1954 à Hilvarenbeek, aux Pays-Bas. Elle a à la fois un doctorat de biologie obtenu à l'université d'Utrecht et un diplôme de fin d'études de l'École des beaux-arts d'Arnhem. Dans son travail artistique, elle utilise aussi bien la vidéo, l'installation, la performance que l'Internet. Elle questionne les relations interpersonnelles dans un monde de plus en plus médiatisé. Quelles sont les possibilités et les limites de la communication en général et plus spécifiquement sur Internet?

Son projet Being Human/Étant humain, qu'elle développe depuis 1996, a été présenté dans de nombreuses villes (Skopje, Mexico City, Tallinn, Séoul, Atlanta, Montréal, Athènes, Clermont-Ferrand, Tokyo, Bristol, Seattle, Split, Rotterdam, San Francisco, Chicago, Amsterdam, etc.).

Elle a été chargée de cours (histoire et théorie du Net art et travaux pratiques) en deuxième année de DEUG à l'Université de Montpellier, section Arts plastiques, de 2002 à 2005. À l’automne 2005, elle a mis en place les sessions provi&testi, des rencontres autour de travaux artistiques en cours, un peu en dehors, pas finis; et les éditions +++plus+++. En 2007-2008, elle est la commissaire et l'organisatrice, avec Panoplie.org, d’une série de 14 performances sur le Web intitulée Breaking Solitude.

Annie Abrahams a obtenu des prix, entre autres celui du Computer Space Festival à Sofia, en Bulgarie (organisation: Goethe Institut-Internationes et SCAS), et un prix à 'ENTRAÎNEMENTS # 3, Paris (organisé par EDNA et Siemens Arts Program). Son travail est inclus dans des collections comme la Computerfinearts Gallery à New York, É.-U., et Rhizome Artbase, également à New York.

Elle a été aidée financièrement par le FRACLR (Aide à la production, 2003), Vidéoformes 2003, la DRACLR (Subvention à l'investissement, 2004, Aide à la création 2006), la Région LR (Aide à la maquette 2005, Bourse de création 2006) et Rhizome.org, New Museum of Contemporary Art, New York.

Pour en savoir plus:
_Being Human/Étant humain_
_Bio_ sur Étant humain
_Bio_ sur artistesLR, artistes et actualités de l’art contemporain en Languedoc-Roussillon

oeuvre(s)
Discours populaire sur la violence

http://revuebleuorange.org/archives/numeros

Petit rappel sur les citoyens en démocratie..

Over burgerschap - ministerie van BuZa...

Sur la démocratie participative aux Pays-Bas.

http://www.minbuza.nl/ecer/verdrag-van-lissabon/repertorium-verdrag-van-lissabon/institutionele-aspecten/democratische-legitimiteit--burgerschap.html

Advies Raad van State

Lire la suite dans le billet du 7 février 2013: Over burgerschap - ministerie van BuZa...

Les frontières du numérique...

Penser les frontières numériques
Sous la responsabilité de Sarah de HARO et Mathieu POTTE-BONNEVILLE
14 juin
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Ven 14 juin (cette journée est annulée)

Si Internet est souvent décrit comme un espace « sans frontières », où circuleraient librement informations, opinions et savoirs, un tour d’horizon de quelques événements contemporains complique le diagnostic, et dresse le tableau d’un univers où les frontières sont à la fois multipliées, contestées, restaurées et déplacées : c’est le cas, tout d’abord, des frontières nationales, comme l’illustrent le rôle joué par Internet dans les mobilisations et les révolutions qui secouent le monde arabe, les efforts de la Chine pour dresser à ses frontières une « Grande Muraille » numérique ou le développement des stratégies nationales de cyber-défense. C’est le cas, tout autant, des frontières qui encadraient jusqu’ici la prise de parole et l’exercice de la pensée : frontières entre ce qui est su et de ce qui est tu (Wikileaks), entre le savant et le profane (Wikipedia), entre producteurs et usagers de la connaissance (via le développement des espaces collaboratifs), entre les textes princeps et leurs commentaires, etc. L’irruption des individus dans la sphère publique met en question le régime d’identité qui, jusque là, circonscrivait chacun aux frontières de son nom propre (Anonymous) ; l’ébranlement des limites traditionnelles de la souveraineté atteste assez de ce qu’Internet, loin d’abolir simplement les frontières, fait de leur tracé un champ de bataille, impose de nouveaux défis à l’établissement des cadres juridiques, à l’établissement des limites de la communauté politique, à la division traditionnelle des savoirs.

On se propose donc d’inviter à dialoguer plusieurs experts mondiaux de la pensée du numérique, en leur soumettant une même question : peut-on donner consistance et figure à la notion de « frontière numérique » ? Comment articuler la réflexion sur la redéfinition des frontières étatiques, et le repérage des nouvelles frontières technologiques ? Quelles transformations anthropologiques implique cette redistribution du partage entre moi et le monde, au travers lequel chacun avait appris à assigner les limites de son identité, de son corps et de sa mémoire ?

http://www.ciph.org/activites.php?rub=journees&id=32#point32

Sur les machines...

La salle des machines - Machines et société
Sous la responsabilité de Frédéric VENGEON
13 juin
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Jeu 13 juin (10h15-17h), Palais de la découverte avenue Franklin Delano Roosevelt 75008 Paris

La machine est un objet fondamentalement hybride. Elle est à la fois une réalité objective et une réalité mentale, un agent social et un objet de représentation. Elle contribue à structurer la réalité sociale tout en donnant des schèmes de représentation de son fonctionnement. La salle des machines est simultanément un cœur opérationnel et un laboratoire de pensée.

Si nous acceptons d’appeler « machine » toute institution d’un montage d’automatismes artificiels alors nous nous donnons un objet d’étude suffisamment précis et polymorphe pour intégrer les différents usages de nos machines. Les sociétés humaines intègrent des machines dans leur fonctionnement économique, administratif, communicationnel, perceptif… Elles ne se prêtent qu’à des théorisations partielles ou couplées : techniques, économiques, sociales, juridiques, métaphysique… Elles cristallisent différentes dimensions qui ne correspondent pas à un champ de réalité uniforme. La machine en effet ne se réduit pas à une réalité technique car elle ne peut être totalement séparée des causes et des effets de son fonctionnement. Elle s’inscrit dans le tissu des opérations et des représentations humaines.

On ne saurait assigner une fonction ou une tendance univoque aux machines. Il existe des machines de la lenteur, de la retenue, de l’inertie comme il existe des machines de la vitesse ; il existe des machines gigantesques ou minuscules, mécaniques ou organiques et humaines, matérielles et immatérielle… Cette diversité s’inscrit naturellement dans une évolution historique du développement technique (à travers différentes ères du machinisme), mais elle se retrouve aussi dans la diversité synchronique des fonctions que nous déléguons à nos appareils. Il conviendra donc de ne pas se contenter d’une périodisation hypothétique mais de dégager des modèles techniques différenciés à l’œuvre dans nos pratiques et nos pensées.

Quel usage social faisons-nous de nos machines ? Comment nous servent-elles à concevoir le fonctionnement de nos collectifs ? Quels effets (de savoir, d’ignorance, de pouvoir) ces représentations ont-elles sur nos devenirs ? De quels principes les machines sont-elles le masque ?

Programme :

10h : Ouverture des portes

10h15 : Eric Guichard (ENSSIB, CIPh) : Ces machines qui fabriquent la culture

11h : Marc Lenglet (European Business School) : Ontologie des marchés, objets financiers et saturation. Quelques remarques en vue d’une approche philosophique des machines financières

12h : Jean-Hugues Barthélémy (MSH Paris Nord, enseignant de lycée) : Raisons et enjeux de la machine comme « individu technique » chez Simondon

14h30 : Henri Dubois (Maître de conférences en géographie à Paris Ouest Nanterre La Défense) : La salle des cartes au cœur de la guerre, techniques et politiques cartographiques des Cassini à Google Earth

15h15 : Nadia Barrientos (doctorante en histoire de l’art) : Mécaniques des merveilles : la technique au service de l’incroyable. Escamotages et illusions de l’Antiquité au xixe siècle

16h15 : Frédéric Vengeon (CIPh, enseignant de lycée) : Habiter la machine. De l’objet au milieu technique


Traducteurs LSF
www.30ansciph.org

http://www.ciph.org/activites.php?rub=journees&id=32#point32

En parlant de journalistes... Le journalisme délocalisé...

Les journalistes français victimes de délocalisations ! (SNJ)

le 23 mai 2013

Nous diffusons ci-dessous un communiqué du Syndicat national des journalistes (SNJ) , publié le 20 mai 2013 et disponible sur son site (Acrimed).

C’est désormais une réalité : la délocalisation de l’information se développe tant en métropole qu’outre-mer. À l’image d’une pratique déjà observée aux États-Unis, des pure players d’information locale alimentés par des rédacteurs basés aux Philippines, nous apprenons qu’un site appartenant à une télévision réunionnaise fait travailler des contributeurs malgaches pour un salaire dérisoire. Ces derniers « rédigent des articles », en pompant allègrement les autres sites francophones de l’océan Indien. Ça coûterait bien trop cher de payer de vrais journalistes pour chercher l’information, de respecter les droits d’auteur, de citer ses sources ! Ça permet surtout de rafler de la pub au nez et à la barbe des médias qui respectent la loi.

Le même phénomène, révélé récemment par une enquête d’Arrêts sur Images [1], touche des sites d’information locale français, ce qui a motivé récemment un communiqué du Syndicat patronal de la presse en ligne (Spiil) [2] contre cette « concurrence déloyale ». Présentés comme des pure players d’hyper-locale, les sites « Bordeaux.actu », « Toulouse.actu » ou « Lyon.actu », édités en ligne par le groupe français Hi-média, copropriétaire de La Tribune, sont en réalité basés en Tunisie, depuis que cet éditeur n’a pas hésité à licencier l’ensemble de ses rédactions françaises, pour délocaliser le tout.

Au-delà de cette recherche effrénée de profits, cette information low-cost a pour principale conséquence de mettre au chômage nos confrères français. Et puis, quelle est la valeur de l’information produite ? Ces « confrères » ont-ils reçu une formation digne de ce nom ? Quel est leur statut ? Quelles sont leurs conditions de travail ? Combien sont-ils payés ? Ces « journalistes » ne peuvent faire que du copier/coller, présenté comme de l’information, sans qu’un vrai et sérieux travail de journaliste ait été effectué. Est-ce cela le respect du public ? Est-cela l’info du futur ?

Le ministère des Affaires étrangères, qui coordonne la formation des journalistes tunisiens qui travaillent pour cet éditeur français, est-il conscient d’organiser une forme de dumping social contre des salariés français journalistes ? L’ambassade de France à Tunis, qui sur son site, garantit un « emploi » à ces futurs journalistes low-cost, est-il conscient de cautionner de telles pratiques ? Quel est l’objectif du ministère du Travail lui-même, qui valide ces formations en leur donnant une équivalence française ?

Première organisation de la profession, le Syndicat national des journalistes (SNJ), s’interroge sur la légitimité des aides publiques dont pourrait bénéficier une presse qui fait travailler des contributeurs en dehors du droit français, et exige des ministères concernés, et du gouvernement, qu’ils fassent cesser ces pratiques scandaleuses.

Paris, le 20 mai 2013.

Notes

[1] « Des sites français d’info locale rédigés en Tunisie », 20 mars 2013. Article de Laure Daussy, réservé aux abonnés (note d’Acrimed).

[2] « Le Spiil dénonce la "délocalisation" de l’info… locale », 1er mai 2013 (note d’Acrimed).

http://www.acrimed.org/article4073.html

C'est quoi être un journaliste? Un blogueur peut également faire du journalisme. Certains le font gratuitement. Que faire de la libre expression alliée des nouvelles technologies. Être délocalisé(e) veut également dire apprécier avec une certaine perspective, bénéficier d'une intéressante perspective ... Et cela peut aussi être très enrichissant... Mais il faut de tout pour faire un monde: du local, et, si possible, du délocalisé, pourquoi pas?... La question qui reste: certain(e)s travaillent dans la gratuité. Est-ce juste? Ma foi, pour certains, c'est un choix... Mais... mais... mais...

Arnold Toynbee (1852-1883)...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnold_Toynbee

Arnold Toynbee (23 août 1852 à Londres (Angleterre – 9 mars 1883) est un historien de l'économie britannique, qui s'engagea dans des actions sociales visant à améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière. Il est l'oncle de l'historien Arnold Joseph Toynbee. Il fut également proche du Settlement movement, qui voulait rapprocher les classes moyennes supérieures et les pauvres de façon notamment à resserrer les liens et a diffuser la culture. Un des lieux de ce mouvement à Londres a été appelé en son honneur Toynbee Hall

Vues sur la révolution industrielle

Selon Toynbee, l'essence de la révolution industrielle réside dans le passage à la concurrence qui s'est substituée à la régulation médiévale de contrôle de la production et de la redistribution des richesses. Parmi ses composantes, il distingue la révolution agraire qui conduisit à une aliénation entre fermiers et employés agricoles et, dans le monde industriel à l'apparition d'une "nouvelle classe de grands capitalistes employeurs". "Les vielles relations entre maîtres et hommes disparurent et un 'cash nexus' s'est substitué aux liens humains. Résumant son interprétation, Toynbee, écrit, "La Richesse des Nations et la machine à vapeur ont détruit le vieux monde et en ont construit un nouveau". Pour Toynbee, les usines fonctionnant à la vapeur, la Richesse des Nations, la concurrence, le "Cash Nexus' et la montée du paupérisme participent d'un même phénomène.

En réponse à ce scénario lugubre, Toynbee, propose un test pour déterminer quand l'État devait être impliqué dans la régulation de la sphère économique et sociale pour équilibrer la balance entre l'industrie et le travail. Il propose la "Philosophie Radicale" qui "comme je l'entends est celle-ci : nous ne devons pas abandonner nos vieilles croyances en matière de liberté, de justice et prise en charge de sa propre personne, mais, nous disons que dans certaines conditions, le peuple ne peut être laissé à lui-même et qu'il doit être aidé par l'État représentant directement le peuple entier. À cette aide de l'État, nous posons trois conditions : premièrement la matière doit être de première importance sociale, puis il doit être prouvé que c'est possible en pratique, troisièmement l'intervention de l'État ne doit pas diminuer l'autonomie. Même si cela pouvait éviter un grand mal social, rien ne doit être fait pour affaiblir ces habitudes d'autonomie individuelle et d'association volontaire qui ont fait la grandeur du peuple anglais"2

[...]

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Arnold Toynbee » (voir la liste des auteurs)

1.↑ Susan J. Winter and S. Lynn Taylor, The Role of Information Technology in the Transformation of Work: A Comparison of Postindustrial, Industrial and Protoindustrial Organization [archive], in DeSanctis, Gerardine, Janet Fulk. Shaping Organization Form: Communication, Connection, and Community, Sage Publications Inc, 1999, p. 105. ISBN 0761904956
2.↑ Lectures on the Industrial Revolution in England; Popular Addresses, Notes and Other Fragments, By Arnold Toynbee and Prof Benjamin Jowett (1884), p. 85, 88, 92-93, 189, 219. (www.archive.org [archive])
3.↑ Lectures on the Industrial Revolution of the 18th Century in England, 2nd ed., London, Rivington's (1887), p. 86. [archive]
4.↑ Lectures on the Industrial Revolution of the 18th Century in England, 2nd ed., London, Rivington's (1887), p. 87. [archive]

Œuvres
1884: Lectures On The Industrial Revolution In England: Public Addresses, Notes and Other Fragments, together with a Short Memoir by B. Jowett, London, Rivington's (1884); Whitefish, Montana: Kessinger Publishing (pb 2004). ISBN 1-4191-2952-X
1908: 1908 edition, revised and expanded

http://en.wikipedia.org/wiki/Arnold_Toynbee

[...]

In response to this bleak scenario, Toynbee proposed a test for when the state should become involved in the regulation of an economic or social sphere of society to even the balance between industry and labor. He proposed the "Radical Creed," which, "as I understand it, is this: We have not abandoned our old belief in liberty, justice, and Self-help, but we say that under certain conditions the people cannot help themselves, and that then they should be helped by the State representing directly the whole people. In giving this State help, we make three conditions: first, the matter must be one of primary social importance; next, it must be proved to be practicable; thirdly, the State interference must not diminish self-reliance. Even if the chance should arise of removing a great social evil, nothing must be done to weaken those habits of individual self-reliance and voluntary association which have built up the greatness of the English people."[6]

[...]

References

1.^ F. C. Montague, "Arnold Toynbee", in Social Science, Municipal and Federal Government, Baltimore, Johns Hopkins University (1889), pp. 5-53.
2.^ Susan J. Winter and S. Lynn Taylor, The Role of Information Technology in the Transformation of Work: A Comparison of Postindustrial, Industrial and Protoindustrial Organization, in DeSanctis, Gerardine, Janet Fulk. Shaping Organization Form: Communication, Connection, and Community, Sage Publications Inc, 1999, p.105. ISBN 0-7619-0495-6
3.^ Lectures on the Industrial Revolution of the 18th Century in England, 2nd ed., London, Rivington's (1887), p. 86.
4.^ Lectures on the Industrial Revolution of the 18th Century in England, 2nd ed., London, Rivington's (1887), p. 87.
5.^ Griffin, Emma. "The ‘industrial revolution’: interpretations from 1830 to the present". Retrieved 31 January 2013.
6.^ Arnold Toynbee and Prof Benjamin Jowett, Lectures on the Industrial Revolution in England; Popular Addresses, Notes and Other Fragments (1884), pp. 85, 88, 92-93, 189, 219.

De mai 68 à mai 2013... Histoire contemporaine...

L’idéologie de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques et culturelles

Excellent éditorial d'Aymeric Pourbaix dans le dernier numéro de Famille Chrétienne :

"Je crois aux forces de l’esprit, affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas, même s’il affiche une certaine « peur du démon », ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.
On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/l'idéologie-de-mai-68-ne-tient-plus-que-par-la-force-dinstitutions-politiques-et-culturelles.html#more

P.s: J'ai conservé d'anciens numéros de Famille Chrétienne. Ils sont maintenant ici et là. Le tout est de ne pas se mettre des oeillères et lire ce qui est bon à lire. Dans Famille Chrétienne, il y avait beaucoup de bonnes choses à lire. Sans doute encore. Mais il faut toujours mettre de la perspective dans tout ce qu'on lit, ne pas s'enfermer dans son groupe, mélanger aussi. Et ça vaut pour tout. Est-ce que nos élites, enfin ce qu'on appelle les élites en Europe, ne se sont pas cooptées? Collusion des pouvoirs. À ce chapitre, il faut voir, ici, comment le top a fait de la "vriendjespolitiek": ons kent ons, nous nous connaissons et nous nous désignons, nous nous choisissons, les meilleurs postes pour les ami(e)s... "Clubjespolitiek"?... Que proposeront les intellectuel(le)s? Là est la question, d'abord se rencontrer... Rencontre conviviale selon Illich, Illich que beaucoup lisaient justement dans les années 70... Allez chercher à comprendre...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich

Illich groeide op in een gezin, waarvan de vader uit Dalmatië stamde en de moeder een joodse van Spaans-Amerikaanse afkomst was. Hij beëindigde zijn middelbare school in Florence, waarna hij van 1942 tot 1945 chemie (histologie en kristallogie) studeerde aan de Universiteit van Florence. Aansluitend studeerde hij tussen 1945 en 1951 geschiedenis, filosofie en theologie aan het Collegium Romanum (Gregoriana) in Rome. In 1951 promoveerde hij aan de universiteit Salzburg over Arnold Toynbee.

http://nl.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich

woensdag 29 mei 2013

Et une journée annulée...

Penser les frontières numériques
Sous la responsabilité de Sarah de HARO et Mathieu POTTE-BONNEVILLE
14 juin
afficher les détails Détails

Ven 14 juin (cette journée est annulée)

Si Internet est souvent décrit comme un espace « sans frontières », où circuleraient librement informations, opinions et savoirs, un tour d’horizon de quelques événements contemporains complique le diagnostic, et dresse le tableau d’un univers où les frontières sont à la fois multipliées, contestées, restaurées et déplacées : c’est le cas, tout d’abord, des frontières nationales, comme l’illustrent le rôle joué par Internet dans les mobilisations et les révolutions qui secouent le monde arabe, les efforts de la Chine pour dresser à ses frontières une « Grande Muraille » numérique ou le développement des stratégies nationales de cyber-défense. C’est le cas, tout autant, des frontières qui encadraient jusqu’ici la prise de parole et l’exercice de la pensée : frontières entre ce qui est su et de ce qui est tu (Wikileaks), entre le savant et le profane (Wikipedia), entre producteurs et usagers de la connaissance (via le développement des espaces collaboratifs), entre les textes princeps et leurs commentaires, etc. L’irruption des individus dans la sphère publique met en question le régime d’identité qui, jusque là, circonscrivait chacun aux frontières de son nom propre (Anonymous) ; l’ébranlement des limites traditionnelles de la souveraineté atteste assez de ce qu’Internet, loin d’abolir simplement les frontières, fait de leur tracé un champ de bataille, impose de nouveaux défis à l’établissement des cadres juridiques, à l’établissement des limites de la communauté politique, à la division traditionnelle des savoirs.

On se propose donc d’inviter à dialoguer plusieurs experts mondiaux de la pensée du numérique, en leur soumettant une même question : peut-on donner consistance et figure à la notion de « frontière numérique » ? Comment articuler la réflexion sur la redéfinition des frontières étatiques, et le repérage des nouvelles frontières technologiques ? Quelles transformations anthropologiques implique cette redistribution du partage entre moi et le monde, au travers lequel chacun avait appris à assigner les limites de son identité, de son corps et de sa mémoire ?

http://www.ciph.org/activites.php?rub=journees&id=32#point32

Rencontres conviviales...

"Dégustation de liqueurs de Chartreuse autour de Saint Anthelme". C'est une invitation trouvée chez le Salon Beige. Je serais bien venue, tiens... Mais vendredi, j'ai une rencontre importante à La Haye... On verra bien... Le sujet?... Quand on travaille dans le virtuel, il faut aussi de la rencontre conviviale;)...

Important: Pour bien occuper tout le monde...

Practices of World Building: Fans, Industries, Media Fields

Date:
Jeudi, 6 Juin, 2013 - 08:30 - Vendredi, 7 Juin, 2013 - 17:00
Deux jours pour comprendre le rôle des mondes audiovisuels dans la culture contemporaine.

Organisé par Martin Lefebvre (Professeur & titulaire de la Chaire de recherche en études cinématographiques de l’Université Concordia, Directeur d’ARTHEMIS) et Marta Boni (chercheuse postdoctorante à l’École de cinéma Mel Hoppenheim de l’Université Concordia), ce colloque rassemble de chercheurs de renommée internationale en provenace d’horizons disciplinaires différents dans le but d’étudier comment la sphère médiatique — avec sa culture propre, ses industries, et aussi ses fans — crée aujourd’hui des mondes, de véritables cosmogonies qui échappent de plus en plus à leur milieu textuel d’origine de façon à se déployer sur divers supports médiatiques (fictions, jeux, publicité, littérature, comic books, télévision, Internet, etc.). La fiction et l’imaginaire se joignent alors à pratiques réelles et concrètes, voire à des formes de vie qui définissent la culture audiovisuelle contemporaine.

Dans un contexte qui a été parfois nommé « condition post-médiale », on assiste à une prolifération de fragments audiovisuels dans la vie de tous les jours, diffusés par le biais de médias de plus en plus nombreux et convergents. Ces fragments sont souvent le point de départ pour entrer dans un écosystème complexe et cohérent, créé par des des supports et des apports multiples. C’est en quoi il est possible de parler de monde. En outre, l’apparition de grands conglomérats transmédiatiques demande aux producteurs et aux distributeurs de repenser leurs pratiques (y compris les pratiques publicitaires) et renouvelle l’attention des chercheurs sur le rôle actif des fans, à considérer non seulement à l’instar de « braconniers » de la culture, mais comme de véritables instigateurs de l’expansion des mondes, par le biais des pratiques du remix, du mash-up, de la parodie, ou encore de la fan fiction.

Le colloque s’adresse aux étudiants et chercheurs dans les domaines des études cinématographiques, télévisuelles, vidéo-ludiques, de la communication, de la littérature, de la sociologie, ainsi qu’aux professionnels des médias et à tous ceux et celles qui sont activement engagés dans la production et la consommation de contenus médiatiques.

Le colloque est libre d’accès et ne nécessite aucune inscription préalable. Toutes les sessions seront filmées et accessibles en streaming et, à terme, archivées sur le site Web du groupe de recherche ARTHEMIS. Le public est également invité à participer aux discussions sur Twitter qui auront lieu avant, pendant et après l’événement avec le hashtag #PWBconference.

Avec la participation de Francesco Casetti (Yale), Florence Goyet (Grenoble), Matt Hills (Aberystwyth), Dru Jeffries (Concordia), Giovanni Macchia (Western Ontario), Viva Paci (UQAM), Marie-Laure Ryan (independent scholar), Marc Steinberg (Concordia), Jim Collins (Notre Dame), Jean-Marc Leveratto (Lorraine), Constance Penley (UCSB), Guglielmo Pescatore (Bologne), Martin Picard (Japan Foundation), Eric Prince (Concordia), Mark J.P. Wolf (Concordia Wisconsin), Alexander Zahlten (Harvard).

Ce colloque est rendu possible grâce au soutien généreux du Conseil de recherche en science humaines du Canada, de la Faculté des Beaux-Arts et du vice-rectorat à la recherche de l’Université Concordia, et d’ARTHEMIS

Pour plus d’informations : boni.marta@yahoo.com ;

site Web : http://arthemis-cinema.ca/en/news/752

Practices of World Building

Université Concordia (EV-1,615)
1515 Ste-Catherine Street West
Montreal
Canada


Organisateur(s) membre(s):
Lefebvre, Martin

Organisateur(s) non membre(s):
Marta Boni (chercheuse postdoctorante à l’École de cinéma Mel Hoppenheim de l’Université Concordia)


Membre(s) participant:
Jeffries, Dru

Participant(s) non membre(s):

Francesco Casetti (Yale)

Florence Goyet (Grenoble)

Matt Hills (Aberystwyth)

Giovanni Macchia (Western Ontario)

Viva Paci (UQAM)

Marie-Laure Ryan

Marc Steinberg (Concordia)

Jim Collins (Notre Dame)

Jean-Marc Leveratto (Lorraine)

Constance Penley (UCSB)

Guglielmo Pescatore (Bologne)

Martin Picard (Japan Foundation)

Eric Prince (Concordia)

Mark J.P. Wolf (Concordia Wisconsin)

Alexander Zahlten (Harvard)

Éric Prince

Informations


http://arthemis-cinema.ca/en/news/752

Marta Boni

boni.marta@yahoo.com

Équipe(s) liée(s):
ARTHEMIS

Fichier(s) joint(s):

icône application/pdfProgramme World Building

icône image/jpegAffiche World Building

http://figura.uqam.ca/actualite/practices-of-world-building-fans-industries-media-fields


P.s: Le plus amusant, c'est que pendant que je travaille et que j'en profite, au gré des rencontres, de faire des recherches, mon fils de 17 ans est en haut en train de jouer... D'ailleurs, j'arrête là pour aujourd'hui. Je me déconnecte et je vais déconnecter mon fils... Bagarre en perspective... Arracher... Énervement... Merci les gars et les filles qui vous occupez si bien du bien-être des enfants et des jeunes... Peut-être qu'à un moment, il faudra penser aller vous occuper de vos vieux parents et grands-parents, de l'environnement, aller travailler la terre pour qu'elle vous donne encore à manger, vous occuper de votre progéniture, penser respecter vos femmes et les mères, etc. Et les femmes, aller faire les courses, la cuisine, un bon gateau, etc. Heureusement que des écrivains du numérique s'occupent un peu de tout ça... Je pourrais vous envoyer mon mail et l'adresse de ce blog... Un jour peut-être...