vrijdag 30 november 2012

Un internaute en interpelle un autre...

Un internaute m'interpelle:

"ANNE, je vous avais prévenu, je vais incessamment signaler vos commentaires comme abusifs. Quand vous suggérez à Raymond d’éventuellement éteindre je ne sais quel appareil, vous faites obstacle à la liberté d’expression de tous les blogueurs, dont une bonne partie vous a déjà très respectueusement conseillé de changer votre approche; et d’autres blogueurs n’écrivent plus probablement parce qu’ils ont du mal à suivre le fil du blog depuis la multiplication de vos commentaires quasi-systématiquement hors-sujet.
Changez d’attitude!!!!!!!
Presque personne ne vous répond, et si j’extrapolais mon expérience personnelle, plus grand monde ne vous lit: trop de commentaires, pas assez de lien avec le sujet.
Avec regrets mais sans mes excuses."

Eh bien, mon cher internaute, si personne ne me répond c'est peut-être parce que je mets l'accent là où c'est nécessaire;)... Je ne sais pas si vous avez suivi le colloque hier, mais j'ai trouvé l'expérience intéressante, tout comme les divers intervenants. Que vous dire? Sur la liberté d'expression sur les blogs. Problème délicat, c'est vrai. Comment rechercher la pensée des autres, et l'empêcher en même temps de s'exprimer lorsqu'elle commence à déranger. On peut appeler cela le dilemne du blogueur reconnu ou non: oui à la libre expression et au partage, mais.... Exercice délicat que bloguer. Surtout lorsque le blogueur se retrouve un peu lui-même observé et exposé à l'oeil d'une veilleuse....Car veiller veut dire quoi au juste? Surveiller? Pourquoi veille-t-on? Pourquoi s'interroge-t-on? C'est une question de confiance d'abord en temps de crises. Lorsque les élites perdent un peu de leur prestance, parce que la responsabilité est un mot qu'elles n'apprécient en fin de compte pas trop, parce qu'elles aussi, soumises à la postmodernité critique, n'échappent pas à une certaine remise en question. Les nouvelles technologies aident il est vrai. Mais que faire lorsque tous les temps s'entrechoquent et que l'on peut être interpellé en direct sur son petit appareil dans la transnationalité? Que vous dire? Parler de nouvelle dimension? Nouvelle réalité politique? Nouvelle synchronisation? Nouvelle expression? Nouveau temps?

Vous dites pas assez de lien avec le sujet... Êtes-vous un professeur qui demande à ses élèves de bien gentiment suivre les consignes? Que pensez-vous de la pensée libre, de l'expression qui se choisit son support pour dire ce qu'elle a à dire? Le mot liberté, il y a le mot égalité aussi, et je ne parle pas du mot fraternité. Ici, sur les blogs, ces trois mots sont à leur place: nous sommes libres, égaux, et partageons une même humanité. Chacun de nous fait appel à sa pensée qu'il ou elle transmet, via un clavier, ici ou là. En l'occurence, pour l'instant, sur votre blog aussi. Mais la pensée peut se taire, se faire plus silencieuse, rester sagement dans son pré-carré, tout en continuant à observer. Cela me conviendrait d'ailleurs, car j'aurais alors un peu plus de temps pour m'adonner à l'étude, à la lecture, à la réflexion. Tellement de choses à lire...

Quant au hors-sujet... Sommes-nous vraiment dans le hors-sujet lorsque nous abordons certaines choses? Comme je l'écrivais, tout est lié, lorsque l'on profite d'une vue nordique, on peut dire que la vue est panoramique. Et on peut vouloir partager ce que les médias traditionnels ont trop souvent oublié. Nous parlons de l'Europe, d'Erasme, de connivence, des pays du nord, de royaume, de démocratie, de liberté d'expression, parfois de finance, de paradoxes aussi, voire même de contradiction quelquefois, et de livres, et encore d'autres choses essentielles.... Avec de tels sujets, on est peut-être assez bien placé ici...

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