donderdag 1 november 2012

À l'heure de la démocratie participative...


Jacques Attali est un intellectuel engagé. Je veux bien. Pourquoi ne le serait-il pas ? Depuis les années 80, et  même avant donc -  j’avais 16 ans en 1978, et je me souviens que ma mère écoutait en repassant son linge les radioscopies de Jacques Chancel – on entend M. Attali s’exprimer sur tout. Homme de la médiation et du médiatique par excellence... Remarquez, j’aime bien aussi m’exprimer sur tout à ma façon, nous travaillons dans le même champ avec des perspectives un peu différentes, chacun à son niveau ;)… Ce qui rend le débat que plus enrichissant. Depuis que les nouvelles technologies ont fait leur apparition, on peut se faire plus lisible… Les sentinelles de l’invisible  peuvent s’exprimer ;)… C’est possible aujourd’hui et Jacques Attali le sait puisqu’il a été déjà contacté en mode perso- sur le sujet…. J’espère que nous nous rencontrerons d’ailleurs un jour, car un intellectuel engagé peut avoir à en rencontrer un autre, je veux dire une intellectuelle  engagée dans la postmodernité ;)… Avec l’Internet, le monde se transforme à vitesse grand V. Et c’est tant mieux, il faut juste que ce qui se dise soit constructif - je me méfie du mot positif ;) - disons que ce qui s’écrit doit être à la fois constructif, critique et en même temps porteur d’espérance…   Je m’investis dans les débats qui parcourent l’Europe. Je pense que M. Attali doit y être sensible. Les débats portent en majorité sur l’Europe.  L'Europe et les relations internationales aussi. Être conseiller veut dire connaître et savoir, savoir ce qui s’écrit, ce qui se pense, ce qui se dit ici ou là.  Un blog est très pratique à cet effet, seulement, comme je l’ai déjà écrit, récolter la pensée des uns et des autres amène aussi des responsabilités : être en mesure de rencontrer en real life ces pensées qui sont des personnes. Démocratie participative. Les intellectuels reconnus et engagés utilisant les nouvelles technologies doivent être prêts , à l’heure de la pensée en ligne, à la rencontre (conviviale). Difficile aujourd'hui de refuser la rencontre  avec les « intellectuels » d’un nouveau genre , des blogueurs tout simplement,  ceux qui  donnent parfois la réplique et qui en tout cas participent sérieusement aux débats lancés .  Avec pour but de travailler à la défense du BIEN COMMUN dans la transnationalité. Travailler le beau, le bien, le juste et le vrai, « c’est- à- dire les quatre valeurs sur lesquelles à tout jamais s’édifie une vision morale et esthétique du monde » dans « Citoyens sous surveillance » par Ignacio Ramonet (Médias et contrôle des esprits, Manière de voir 27, Le monde diplomatique, Août 1995).  Nous ne sommes plus à l’heure de cette verticalité où seuls les savants et politiques parlent alors que le reste écoute bravement, nous ne sommes plus dans cette hiérarchie totalement désuète faite d’un sommet et de sujets ou citoyens soumis à la manipulation des élites et des médias... Nous sommes dans le dialogue, le partage, l’interconnexion, la réflexion non plus à sens unique mais réciproque. La hiérarchie comprise dans son sens élitiste de subordination est de moins en moins crédible et soutenable. Nous allons vers l’horizontalité des rapports humains, une certaine égalité ;) – bien que je méfie terriblement de ce mot – ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aurait plus de verticalité. Certains de mes commentaires sont assez éloquents en la matière…

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