C'est clair, les responsables politiques et autres n'ont pas pris assez rapidement conscience du problème... On a laissé faire. On appelle cela de la négligence, un manquement grave.
Et que doivent faire les parents et grands-parents qui ont contribué à acheter le matériel électronique? Que doit-on faire dans les ministères? À l'éducation? À la Justice? À l'Économie? À la Santé? Que pensent les dirigeants de ce manquement et de cette irresponsabilité organisée? Quels responsables? Les amis, les petits copains et les petites copines d'autrefois, les réseaux sont là pour arranger le tout et empocher les profits au passage, les envoyer dans les îles ensuite. Et on vous dira dans les médias, même les traditionnels, que ce sont tout simplement les parents qui sont responsables, les parents sont responsables, c'est tellement simple:
- de la conception de ces appareillages électroniques
- des infrastructures, des logiciels, etc.
- du contrôle des concepteurs, hébergeurs, diffuseurs, distributeurs, vendeurs, de la bourse, du rendement...
- de la politique numérique
- de l'éducation
- de la standardisation
- du marketing
- de la game industrie et de l'industrie smart-téléphone dans son ensemble, des drones et GPS
- des programmes TV et autres, de tout le monde médiatique
- des contenus et des politiques
- des sites mis en ligne
- de Facebook
- de Google
- de Microsoft
- des consoles
- des jeux payants ou free-to-play
- de la fiscalité accommodante
- etc.
Les parents n'ont qu'à consommer et se taire. La jeunesse, pareil. Ce sont eux les responsables. Responsibility to Protect et Duty of Care, ce sont eux et surtout pas le reste. La Corporate Social Responsibility, ce sont eux. Code of Conduct, Accountability, ce sont eux. Conflits d'intérêts et corruption, ce sont encore eux. Les fraudeurs, ce sont eux. Ils sont responsables de tout ce que les gouvernements et autres font ou n'ont pas fait ou mal fait.
Les parents sont responsables... disons, de tout, et surtout, de toute l'électronique... Allons demander à Sophia-Antipolis ce qu'ils en pensent. Aux Télécoms, ici et là, en Suisse, en Amérique, dans les pays de l'Est. Les labs. Mais qui est donc vraiment responsable? Les parents sont responsables. Ils sont responsables des Télécoms et plus encore, des Directions au digital. En effet, les parents sont responsables de la mise en place de toutes les politiques, de l'industrie dite créative, de la robotique, des games, serious et ludiques, des senseurs, des caméras de surveillance, des smart-ceci ou smart-cela, des milliards de subventions plus que largement distribués de façon irresponsable. La science? C'est eux. Responsables des incubateurs, des laboratoires transformés en jardins, nous sommes dans le Garden association, dans les écosystèmes électroniques. L'industrie culturelle. Les parents sont responsables de la quantité incroyables de rapports et d'études et d'ouvrages écrits en matière d'électronique. En matière d'écrans, de médiatique et de protection de l'enfance et de la jeunesse, sur les effets pervers et indésirables de l'outillage branché et connecté. Des fréquences. Les basses aussi. Les parents sont responsables de tout, les parents sont tellement responsables, que certains vont même jusqu'à faire des recherches. Pour arriver au mot scandale.
Et si on lisait ensemble Alvin Toffler, Les Nouveaux Pouvoirs (Powershift) , pour mieux comprendre... Je ne l'ai pas encore lu en entier.
P.s: Et pendant ce temps, les Hollandais comptent envoyer les jeunes dans des "cliniques" se refaire une santé morale dans les Ardennes Belges... On croit rêver. Qui a eu cette idée? Est-on dans la Transformation inventée au Nederlands Jeugdinstituut? Des eX y travaillent encore: http://www.nji.nl/ Ensuite, ce seront aux parents d'aller dans des camps de rééducation. Et les véritables responsables? Les parents devraient aller demander quelques petites eXplications aux gouvernements, dans les ministères et Directions concernés, aux eX-ministres aussi. Là, doivent bien s'y trouver d'autres responsables. Et pas que là d'ailleurs. Les parents et les jeunes subissent l'irresponsabilité généralisée. On disait autrefois qu'il était interdit d'interdire... Même des responsables disaient cela. La responsabilité en haut-vol et l'interdiction d'interdire... Où en sommes-nous?
http://www.nji.nl/nl/Congressen/Transformeren-doe-je-samen
http://www.nji.nl/nl/Het-Nederlands-Jeugdinstituut/Contact et on cherche bien qui contacter en premier.
Au chapitre "bewust misleiding", "verantwoordelijkheden", "maatschappelijke verantwoordelijkheid", etc. Au chapitre arrangements en tous genres.
P.s: Pendant ce temps, les cours de tennis dans les quartiers bien fréquentés ne désemplissent pas. On s'amuse, on se drague même, on fait jeunes. Car la jeunesse, c'est pour tous aujourd'hui. On n'arrête pas le progrès. Ils sont tranquilles, de toute manière trop vieux quand même pour pouvoir encore s'impliquer moralement, là, ils n'ont plus l'âge. "À mon âge...", m'a-t-on un jour répondu quand j'abordai une question sérieuse;)... Non, ce sont les parents d'aujourd'hui qui sont responsables. À eux de se débrouiller, bon, on veut bien leur donner un peu d'argent. Ça allègera la facture fiscale. Les petits-enfants aussi auront des sous avec lesquels ils s'achèteront le matériel électronique qui les amènera dans des cliniques plus tard. On est dans l'absurde. Les autres veulent pro-fi-ter. Les caisses se vident, ce qu'il restera, c'est pour eux. Pour d'autres, ce sera du flexwerk, ce sera les réformes permettant de faire des économies, ce sera les dettes, ce sera la résultante de l'irresponsabilité et des ententes. Le mot morale, on n'aime pas, les trente glorieuses sont définitivement derrière nous. Ils s'interdisaient d'interdire; pour eux&elles aujourd'hui, les hippies d'hier, les baba-cools et les autres, ce sera: on a de bons petits plans pour la jeunesse et les parents. Nous, on est planqué, nous avons été jeunes et nous sommes encore jeunes. À eux, de prendre leurs responsabilités, de se dé..... "Tant qu'on fait ce qui nous plaît, c'est l'essentiel...", c'est aussi ce que je me suis entendue dire un jour... C'est un peu comme: "On s'envoie en l'air... après nous le déluge..."... La morale connaît pas. Je vous laisse à vos pensées. C'est un petit exercice en critique sociétale, les Postmodernes sont des spécialistes, des eXperts en la matière.
P.s: En lisant ce billet, il faudra bien faire attention de ne pas généraliser. Ce que j'ai voulu faire, c'est de juste vous eXposer un peu la problématique à laquelle nous sommes confrontés face à une électronique incontrôlée et débridée. On notera cependant que l'électronique a un côté po-si-tif: elle nous permet d'écrire en ligne et c'est du direct. Les ânes sont reconnaissants quand même. Merci à ceux et celles qui y ont travaillé. Là, nous sommes au chapitre liberté d'eXpression, culture et communication. Une égalité bien comprise à l'heure des nouvelles technologies. Si vous voulez contacter l'auteur, je vous demanderai de passer par l'Ambassade de France à La Haye, le Premier conseiller pourra vous en dire plus sur le rôle des blogueurs dans la société postmoderne. Ou à l'Institut Français d'Amsterdam, service scientifique et culturel. On se connaît bien. Qu'en pense-t-on chez Jorion, blogueur médiatique que j'ai rencontré à Bruxelles pour avoir commenté chez lui et à moitié hollandais comme l'âne? Je voudrais avoir votre avis; Paul, ne pourriez-vous pas m'envoyer un petit mail? Merci d'avance. Les blogueurs s'interpellent sur le Web aujourd'hui. Tout devient possible. Et il y en a d'autres...
A.
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