http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-demain-la-fin-de-la-fin-d-internet-2015-05-21
http://www.rijksoverheid.nl/ministeries/vws/nieuws/2015/05/19/schippers-wereldwijd-betere-zorg-door-meer-publiek-private-samenwerking.html
http://www.nonfiction.fr/article-7608-la__french_theory__du_spectateur.htm, on notera que dans les années 80, ce blog a peut-être croisé madame Schippers dans la charmante ville de Leyde. Où il s'est justement un peu attardé sur la French Theory. C'est ce qu'on peut appeler être à l'avant-garde... des choses. Le programme Erasmus, http://nl.wikipedia.org/wiki/ERASMUS, se mettait en place petit à petit.
Titre du livre : Spectateur et politique. D’une conception crépusculaire à une conception affirmative de la culture ?
Auteur : Christian Ruby
Éditeur : La Lettre volée
Collection : Essais
Date de publication : 13/01/15
N° ISBN : 978-2873174361
[...]
En réaction à cet élitisme culturel, un « contre-récit militant » du spectateur apparaît dès la seconde moitié du XIXe siècle, pour courir au moins jusqu’aux années 1980. Celui-ci se structure, apprend-on, autour « d’une théorie générale du reflet et de la domination » et « impose l’idée selon laquelle le spectateur ne serait rien d’autre que l’image de sa société, une conscience muette dans laquelle s’imprimeraient les conditions de classe, sans distance critique envisageable » . Nourrie par les travaux de Karl Marx et Joseph Proudhon, puis par ceux de Jean-Paul Sartre, Guy Debord, Georg Lukacs ou Pierre Bourdieu, cette mouvance d’obédience révolutionnaire a sans doute rencontré son écho le plus favorable avec les avant-gardes artistiques de la première moitié du XXe siècle. Toujours prompts à dénoncer la passivité du public bourgeois, ces « artivistes » dadas, fauvistes, cubistes voire brechtiens, artaldiens, ou plus tard césairiens, exalteront une forme d’art à thèse « capable de soulever les spectateurs » et de les mettre au travail , ce qui présuppose bien évidemment de concevoir ces derniers comme des êtres apathiques, passifs, incompétents, massifiés. Et Ruby de noter qu’il en va là, comme dans le grand récit du spectateur classique, d’une volonté de hiérarchiser les spectateurs, d’opposer le bon au mauvais spectateur. Ainsi, en voulant dé-formater ou dés-assujettir le spectateur populaire de sa fascination pour les œuvres classiques, ces militants n’auraient fait que reconduire un partage a priori des places de chacun, l’émancipation concrète des individus demeurant un horizon essentiellement virtuel, une pure « espérance dont l’effectivité se dissout dans l’attente d’un idéal toujours reporté.
[...]
Par Quentin Molinier
in: http://www.nonfiction.fr/article-7608-la__french_theory__du_spectateur.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Erasmus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Erasme avec d'autres philosophes français ayant séjourné en Hollande. Une tradition en quelque sorte en Hollande, un pays décidemment intéressant pour ceuX qui s'interrogent sur le devenir de l'Europe et... des choses. Même celles concernant la Justice internationale.
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