vrijdag 30 november 2012

Un internaute en interpelle un autre...

Un internaute m'interpelle:

"ANNE, je vous avais prévenu, je vais incessamment signaler vos commentaires comme abusifs. Quand vous suggérez à Raymond d’éventuellement éteindre je ne sais quel appareil, vous faites obstacle à la liberté d’expression de tous les blogueurs, dont une bonne partie vous a déjà très respectueusement conseillé de changer votre approche; et d’autres blogueurs n’écrivent plus probablement parce qu’ils ont du mal à suivre le fil du blog depuis la multiplication de vos commentaires quasi-systématiquement hors-sujet.
Changez d’attitude!!!!!!!
Presque personne ne vous répond, et si j’extrapolais mon expérience personnelle, plus grand monde ne vous lit: trop de commentaires, pas assez de lien avec le sujet.
Avec regrets mais sans mes excuses."

Eh bien, mon cher internaute, si personne ne me répond c'est peut-être parce que je mets l'accent là où c'est nécessaire;)... Je ne sais pas si vous avez suivi le colloque hier, mais j'ai trouvé l'expérience intéressante, tout comme les divers intervenants. Que vous dire? Sur la liberté d'expression sur les blogs. Problème délicat, c'est vrai. Comment rechercher la pensée des autres, et l'empêcher en même temps de s'exprimer lorsqu'elle commence à déranger. On peut appeler cela le dilemne du blogueur reconnu ou non: oui à la libre expression et au partage, mais.... Exercice délicat que bloguer. Surtout lorsque le blogueur se retrouve un peu lui-même observé et exposé à l'oeil d'une veilleuse....Car veiller veut dire quoi au juste? Surveiller? Pourquoi veille-t-on? Pourquoi s'interroge-t-on? C'est une question de confiance d'abord en temps de crises. Lorsque les élites perdent un peu de leur prestance, parce que la responsabilité est un mot qu'elles n'apprécient en fin de compte pas trop, parce qu'elles aussi, soumises à la postmodernité critique, n'échappent pas à une certaine remise en question. Les nouvelles technologies aident il est vrai. Mais que faire lorsque tous les temps s'entrechoquent et que l'on peut être interpellé en direct sur son petit appareil dans la transnationalité? Que vous dire? Parler de nouvelle dimension? Nouvelle réalité politique? Nouvelle synchronisation? Nouvelle expression? Nouveau temps?

Vous dites pas assez de lien avec le sujet... Êtes-vous un professeur qui demande à ses élèves de bien gentiment suivre les consignes? Que pensez-vous de la pensée libre, de l'expression qui se choisit son support pour dire ce qu'elle a à dire? Le mot liberté, il y a le mot égalité aussi, et je ne parle pas du mot fraternité. Ici, sur les blogs, ces trois mots sont à leur place: nous sommes libres, égaux, et partageons une même humanité. Chacun de nous fait appel à sa pensée qu'il ou elle transmet, via un clavier, ici ou là. En l'occurence, pour l'instant, sur votre blog aussi. Mais la pensée peut se taire, se faire plus silencieuse, rester sagement dans son pré-carré, tout en continuant à observer. Cela me conviendrait d'ailleurs, car j'aurais alors un peu plus de temps pour m'adonner à l'étude, à la lecture, à la réflexion. Tellement de choses à lire...

Quant au hors-sujet... Sommes-nous vraiment dans le hors-sujet lorsque nous abordons certaines choses? Comme je l'écrivais, tout est lié, lorsque l'on profite d'une vue nordique, on peut dire que la vue est panoramique. Et on peut vouloir partager ce que les médias traditionnels ont trop souvent oublié. Nous parlons de l'Europe, d'Erasme, de connivence, des pays du nord, de royaume, de démocratie, de liberté d'expression, parfois de finance, de paradoxes aussi, voire même de contradiction quelquefois, et de livres, et encore d'autres choses essentielles.... Avec de tels sujets, on est peut-être assez bien placé ici...

donderdag 29 november 2012

Colloque sur le vivre ensemble...

Aujourd'hui, c'est vrai, j'ai choisi de suivre ce colloque sur le temps. Intéressant. J'écoute et j'écris en même temps d'où vous savez. Économie et écologie. Société civile. L'humain. Comment prendre les bonnes décisions? Sur quel fondement? Avec quels mots ? Luc Ferry,  les historiens et la famille moderne... La jeunesse et l'Europe... Le divorce 1884, un débat politique des plus violents. Au Moyen-Age, on n'aime pas beaucoup les enfants nous dit Luc Ferry. On lui fait remarquer qu'il en est toutefois resté de très beaux tableaux...  Révolution dans l'ordre du sacré. Émergence de cette nouvelle problématique: quel monde pour les prochaines générations? Qu'en dit la société de connivence? La question de la jeunesse,  une question centrale : qui s'occupe réellement de la jeunesse? Les responsabilités et les nouvelles technologies. Qui est responsable de quoi?  Un intervenant: les temps sont déphasés. Comment raccorder tous ces temps? Et un autre intervenant dit défendre les femmes. Et c'est vrai, que disent les femmes de tout cela? Une intervenante parle de l'Europe sacrée, une autre souligne la notion de l'autonomie. Autonomie merveilleuse?.... Je parlerais plutôt du principe de subsidiarité. Du problème de l'émancipation féminine qui ne connaît pas de limites. Certaines l'ecrivent en bloguant... M. Ferry, il n'y a plus d'argent et pas assez de valeurs morales.

Des livres...

Sur des thèmes qui m'intéressent et que je voudrais lire, hélas j'ai déjà trop de livres à lire...:

François Bon -  Après le livre, seuil, 2012
François Jullien - Les transformations silencieuses, Grasset, 2009
Nancy Hustion - Reflets dans un oeil d'homme, Actes Sud, 2012
Pierre G. Coslin - Jeux dangereux, jeunes en danger, Armand Colin, 2012
Jonathan Israel, La philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité (1650-1750), Ed. d'Amsterdam, 2005

Festina lente

http://en.wikipedia.org/wiki/Festina_lente

Festina lente or σπεῦδε βραδέως (speude bradeos) is a classical adage and oxymoron meaning "make haste slowly" or "more haste, less speed". It has been used as the motto of many people including the emperors Augustus and Titus, the Medicis and the Onslows.

Contents

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[edit] History

The Roman historian Suetonius, in De vita Caesarum, tells that Augustus deplored rashness in a military commander and so σπεῦδε βραδέως was one of his favourite sayings:[1]
Nihil autem minus perfecto duci quam festinationem temeritatemque convenire arbitrabatur. Crebro itaque illa iactabat: σπεῦδε βραδέως; ἀσφαλὴς γάρ ἐστ᾽ ἀμείνων ἢ θρασὺς στρατηλάτης; et: "sat celeriter fieri quidquid fiat satis bene."

(He thought nothing less becoming in a well-trained leader than haste and rashness, and, accordingly, favourite sayings of his were: "More haste, less speed"; "Better a safe commander than a bold"; and "That is done quickly enough which is done well enough.")
Gold coins were minted for Augustus which bore the image of a crab and a butterfly,[2] which was considered to be emblematic of the adage.[3] Other pairings used to illustrate the adage include a hare in a snail shell; a chameleon with a fish; a diamond ring entwined with foliage; and, especially, a dolphin entwined around an anchor.[4][5] Cosimo I de' Medici, Grand Duke of Tuscany had festina lente as his motto and illustrated it with a tortoise with a sail upon its back.[6]
Erasmus praised the adage in his great work, Adagia, and used it especially to compliment his printer — "Aldus, making haste slowly, has acquired as much gold as he has reputation, and richly deserves both." Aldus used the corresponding symbol of the dolphin and anchor as his printer's mark. He showed Erasmus a Roman silver coin, given to him by Cardinal Bembo, which bore this symbol on the reverse side.[7][8]
The adage was popular in renaissance times and Shakespeare alluded to it repeatedly. In Love's Labour's Lost, he copied the crab and butterfly imagery with the characters Moth and Armado.[9]
The great Onslow family of Shropshire, have the adage as their motto. This is a pun upon the family name — on-slow.[10]

[edit] Meaning

The meaning of the phrase is that activities should be performed with a proper balance of urgency and diligence. If tasks are rushed too quickly then mistakes are made and good long-term results are not achieved. Work is best done in a state of flow in which one is fully engaged by the task and there is no sense of time passing.[11]

[edit] Allusions

The phrase is used in physics to describe the Strong Confinement Limit or Festina Lente Limit, which is a mode of an atom laser in which the frequency of emission of the Bose-Einstein condensate is less than the confinement frequency of the trap.[12]
Goethe refers to the proverb in his poem Hermann und Dorothea, translating it with the rhyming German phrase, Eile mit Weile:[13]
Laßt uns auch diesmal doch nur die Mittelstraße betreten! Eile mit Weile! das war selbst Kaiser Augustus' Devise.
(Let us this time take the middle course. Make haste slowly: that was Emperor Augustus' motto.)

[edit] See also

[edit] References

  1. ^ Suetonius, John Carew Wolfe, "Lives of the Caesars", Suetonius, 1, ISBN 978-0-674-99570-3, http://books.google.co.uk/books?ei=iHn3TKaeCouShAeWmbHnAg&ct=result&id=Vu5nAAAAMAAJ
  2. ^ W. Deonna (1954), "The Crab and the Butterfly: A Study in Animal Symbolism", Journal of the Warburg and Courtauld Institutes (The Warburg Institute) 17 (1/2): 47–86, JSTOR 750132
  3. ^ Gabriele Simeoni (1559), Le Imprese Heroiche et Morali, ISBN 978-1-149-36798-8, http://books.google.com/books?id=V_erSQAACAAJ
  4. ^ Gary M. Bouchard (2000), "Colin Clout's "Stayed Steps"", ISBN 978-1-57591-044-4, http://books.google.co.uk/books?id=mnGUUZbWS40C&pg=PA68
  5. ^ Aleta Alekbarova (20 juin 2010), "M. Durmius’ Aureus", L'Age d'Or de la Poésie latine, http://golden-age.over-blog.com/article-m-durmius-aureus-52629759.html
  6. ^ Hope B. Werness (2006), "Turtle", The Continuum encyclopedia of animal symbolism in art, ISBN 978-0-8264-1913-2, http://books.google.co.uk/books?id=iBSDddO-9PoC&pg=PA416
  7. ^ Desiderius Erasmus, William Watson Barker (2001), The adages of Erasmus, University of Toronto Press, ISBN 0-8020-4874-9, http://books.google.com/books?id=VmJn6IFMyicC
  8. ^ "Some rare or unpublished Roman gold coins", The Numismatic Chronicle and Journal of the Numismatic Society (Royal Numismatic Society) 7-8: 225, http://books.google.co.uk/books?id=yNsEAAAAYAAJ&pg=RA1-PA225
  9. ^ John McMichaels, "Allegories of Rhetoric and Dialectic in Shakespeare’s Plays", Allegoria Paranoia, http://allegoriaparanoia.com/shakespeare/balklogic/appendix2.html
  10. ^ Mark Antony Lower (1860), "Onslow", Patronymica Britannica, http://books.google.co.uk/books?id=00cBAAAAQAAJ&pg=PA249
  11. ^ Karlin Sloan, Lindsey Pollak, "Festina Lente", Smarter, faster, better, http://books.google.com/books?id=Jai5ZfYzk-YC&pg=PA91
  12. ^ Filip Floegel (2003), Optical Loading of a Bose–Einstein Condensate, http://deposit.ddb.de/cgi-bin/dokserv?idn=970681119&dok_var=d1&dok_ext=pdf&filename=970681119.pdf, retrieved 2010-09-16
  13. ^ Scottish notes and queries, D. Wyllie and son, 1895, p. 104, http://books.google.com/books?id=MaxuNRdw7VIC

Nous pouvons participer...

http://www.vivreensemble.lecese.fr/

Remises en question. Nous ne savons plus ce qu'est l'Histoire (François Hartog). Je dirais nous ne savons plus ce que veut dire le mot RESPECT. Il faut voir les discussions qui se mènent en ce moment aux Pays-Bas sur le blasphéme. Et j'espère que la Hollande ne veut pas encore, une fois  de plus, se faire (mal) remarquer : http://www.trouw.nl/tr/nl/4500/Politiek/article/detail/3353988/2012/11/26/Afschaffing-verbod-op-godslastering-naar-de-Kamer.dhtml
 C'est vrai je pratique un peu le multi-tasking... J'ai envoyé une question au colloque: peut-on penser la simplicité?
Le temps et comment bien utiliser son temps, voilà également un beau sujet de réflexion....

Et peut-on repenser l'équilibre et la complémentarité? L'échange gratuit et non la collusion des intérêts?

Bernard Ibal décrit le stress spirituel: l'homme désabusé, qui se sait plus se donner dans l'action, sans sens de l'engagement. La société fait tout pour nous frustrer dans le DON. Et là, je mets mon petit grain de sel: quel est le rôle des femmes dans cette histoire ? Et des médias ?

woensdag 28 november 2012

Des penseurs....

Votre commentaire sur La Boétie -

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire :Toutefois, la réflexion de La Boétie a été oubliée pendant plusieurs siècles, réapparaissant sporadiquement. Il fut même plagié sous la Révolution française par Marat dans Les Chaînes de l’esclavage. Ce n’est qu’au XIXe avec Lamennais que Le Discours de la servitude volontaire est enfin reconnu comme une œuvre majeure.

- m'a amené chez http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_Robert_de_Lamennais.

 L'historien catholique néerlandais W.J.F. Nuyens s'en est inspiré. A suivre...

On peut ajouter en effet http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David_Thoreau et Bergson.

Et pendant ce temps...

Le Règlement des télécommunications internationales (RTI) est un traité qui a été développé lors de la Conférence administrative mondiale télégraphique et téléphonique de 1988 (CAMTT-88) et n’a pas été modifié depuis plus de 20 ans.
Le RTI est censé faciliter « l’interconnexion et les possibilités d’interfonctionnement à l’échelle mondiale » des moyens de télécommunication par-delà les frontières. Le RTI sera mis à jour et modifié lors de la Conférence mondiale des télécommunications internationales.

http://www.internetsociety.org/fr/cmti/itr

Qu'est-ce que la CMTI ?
La Conférence mondiale des télécommunications internationales (CMTI) est une conférence de traité mondial organisée par l'Union internationale des télécommunications au cours de laquelle les gouvernements nationaux se rencontrent pour discuter et modifier le Règlement des télécommunications internationales (RTI).
Les ITR font partie d'un cadre de traité qui établit des principes généraux permettant de guider la gouvernance et le fonctionnement des télécommunications internationales.
Vous trouverez de plus amples détails sur les ITR sur notre site Web.
L'article de fond de l'Internet Society sur les ITR peut être consulté ici

Quand est-ce que se tient la CMTI ?

La rencontre du traité de la CMTI se déroulera en décembre 2012 à Dubaï (Émirats Arabes Unis).

Pourquoi cette conférence est-elle importante ?

Les décisions prises par les gouvernements lors de la CMTI pourraient redéfinir l'environnement réglementaire international pour Internet et les télécommunications au 21ème siècle et au-delà, ce qui aura un impact sur la façon d'utiliser Internet dans le monde entier.
Les modifications des ITR pourraient entraîner des changements de l'architecture, du fonctionnement, des contenus et de la sécurité d'Internet. Voici le genre de questions que la CMTI pourra discuter :
  • Des arrangements d'appairage et l'impact sur les coûts du trafic Internet international, qui peuvent changer la façon dont les internautes paient actuellement pour les services Internet
  • Réglementation sur les “Nouvelles technologies”, qui peuvent ouvrir la voie à la censure par le biais de technologies comme le filtrage DNS et qui fragmentent Internet au niveau mondial ;
  • Protection des données, y compris l'accès par l'État à ce qui est, à l'heure actuelle, est considéré comme des données privées et appartenant aux citoyens ou aux organisations ;
  • Cybersécurité pour donner aux États un plus grand contrôle sur le contenu et l'accès aux réseaux ;
  • Adresses Internet, qui peut aboutir à un changement du registre d'adresses mondial et de l'accès actuel aux sites Web ;
  • Une application mandatée des recommandations de l'ITU-T, qui peut entraîner un ralentissement des innovations, la diversion des ressources techniques des organisations et modifier fondamentalement le processus à plusieurs parties prenantes ouvert et responsable du développement d'Internet à l'heure actuelle ;
  • Utilisation abusive, fraude et courrier indésirable
Seuls les États membres de l'ITU peuvent approuver des changements au texte du traité. Une fois la CMTI commencée, des particuliers ou des organisations autres que les États membres de l'ITU auront l'occasion d'influencer des changements du RTI.
Les pages suivantes vous aideront à connaître le détail du processus de traité du RTI lors de la CMTI et vous aideront à comprendre les problèmes et comment vous impliquer dans le processus.
 
http://www.internetsociety.org/fr/cmti

Et la commissaire à l'agenda digital participera bien sûr...

BIEN vivre ensemble...

En effet, comment BIEN vivre ensemble? La société civile est cordialement invitée à participer et à réfléchir à tout cela.

Et on demandera à madame la philosophe, mère du fils du philosophe postmoderne Jacques Derrida, de bien réfléchir à la notion du SACRÉ avant tout. C'est un âne un peu philosophe et un peu postmoderne qui l'écrit chez Jacques Attali;)...
Jacques Derrida, " Foi et Savoir suivi de Le Siècle et le Pardon", Seuil, 2000. Difficile à lire certes, mais on essaie de comprendre...On peut aussi choisir la simplicité du langage.

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/11/14/colloque-vivre-ensemble_1789942_3208.html

Avec une pensée pour Erik Izraelewicz.

Anne, s’il-vous-plait, il n’est question dans le thème de cette semaine ni du sacré, ni du règlement des télécommunications internationales, ni du Bien vivre ensemble. Merci par avance.

Chère Sylvie,
Tout est lié…Nous aidons à décrypter avec Jacques Attali, en attendant la rencontre conviviale;)… Lorsque la société civile, vous et moi serons invité(e)s à participer en RL, simplement.
Plus que jamais notre époque de rupture a besoin d’être décryptée.
Penser le monde, c’est un panorama de la pensée actuelle par les plus grands experts.
http://www.paperblog.fr/5184818/le-sens-des-choses-par-jacques-attali/

Un exemple de connivence...

http://www.monde-diplomatique.fr/2012/11/BENILDE/48385

Nous nous comprenons, nous nous entendons... nous sommes dans la compétitivité et la rentabilité... Finalement, les journalistes peuvent-ils vraiment  bien faire leur travail?

Mais aussi:

http://www.zdnet.fr/actualites/sarkozy-invite-le-gratin-du-web-a-son-g8-de-l-internet-39760157.htm

Ou encore:

http://www.laquadrature.net/fr/les-operateurs-dominants-partent-en-guerre-contre-la-neutralite-du-net-via-litu#L-inertie_de_l-UE_sur_la_neutralite_du_Net

http://www.internetsociety.org/fr/cmti

Sherpenheuvel...

http://www.marypages.com/Scherpenheuvel.htm

Peut-on tout se permettre?... Over godslastering...

Het schrappen van het verbod op godslastering is een pijnlijk verlies van een morele ankerplaats en een symptoom van een geestelijke crisis. Zo reageert de SGP in de Tweede Kamer op de aanstaande teloorgang van het verbod op godslastering.
Dit voorstel van SP en D66 kan rekenen op een meerderheid in de Tweede Kamer.

Voor 'smalende godslastering', terug te vinden in artikel 147 van het Wetboek van Strafrecht, is al sinds 1968 niemand meer veroordeeld. Jan de Wit van de SP, die het voorstel tegen het verbod heeft ingediend samen met Gerard Schouw van D66, zegt dat godslastering helemaal niet in het strafrecht thuishoort. 'Het is iets voor de liefhebber die erin gelooft'. Daarbij is het volgens hem ook knap lastig te bewijzen dat God belasterd is.

Het verbod op godslastering heeft zijn oorsprong in de tijd van het Oude Testament en hoort niet bij de huidige Nederlandse samenleving noch bij een neutrale overheid, aldus Schouw.

Je traduis le dernier passage: L'interdiction de la notion de blasphème trouve son origine dans l'Ancien Testament et n'a pas lieu d'être dans la société néerlandaise actuelle ni dans un gouvernement neutre, selon Schouw.

http://www.trouw.nl/tr/nl/5091/Religie/article/detail/3354620/2012/11/27/SGP-verdrietig-om-afschaffen-verbod-op-godslastering.dhtml

http://fr.wikipedia.org/wiki/Blasph%C3%A8me#Pays-Bas

La question est:
Peut-on tout se permettre? Peut-on faire confiance au seul pouvoir de la raison? Tout un débat serait nécessaire, et je me demande ce qu'en aurait pensé Erasme. Il faut que l'Europe s'exprime sur ce sujet et retravaille les mots de RESPECT et CHARITÉ. Repenser les notions de travail, de respect et de charité.

Se connaît-on assez?


Une question que je me pose: est-ce que les conseillers connaissent bien l’Europe, et surtout les différents pays, les différents peuples qui la composent? Est-ce que les gouvernements se connaissent bien, quand je dis bien, je veux dire, est-ce qu'ils connaissent bien la mentalité des uns et des autres. Vraiment bien? Auraient-ils besoin d'intermédiaires, verbinders en néerlandais? Et c'est un ancien homme politique, Pieter Winsemius en personne qui en a parlé l’autre jour, et je l'écoutais en personne. C'était il y a quelques semaines à Utrecht. J'ai retenu ces mots, verbinder , trekker… Les gouvernements européens ont besoin de verbinders, de relieurs, d’éditeurs, de trekkers. Il faut ouvrir les fenêtres... avec des boussoles…Est-ce le changement de paradigme façon Ivan Illich?

dinsdag 27 november 2012

Sur le travail dans la société de connivence chez JA...

Mais que nous dit la philosophie du bon sens sur tout cela? Elle pose d'abord la question: quelle question doit-on aujourd'hui se poser avant toute chose? Ma petite cervelle me dit: nous posons-nous les BONNES questions avec les BONS mots? Qu'en pensez-vous? Par exemple: qu'est ce que veut dire le mot travail? Et nous prenons la revue Esprit d'août-septembre 1995 sur "L'avenir du travail" avec, je lis:
- Une autre politique économique?
-Quand la croissance ne crée plus d'emplois
-Vers une société sans travail?
- Métamorphoses de l'économie
Robert Boss, Daniel Cohen, Jean-Paul Fitoussi, Jean-Paul Maréchal, Dominique Méda, Daniel Mohé, Bernard Perret.
Sur la couverture de cette revue, le mot "important!" est inscrit... Car sur le mot travail, il y a tout un malentendu qu'il serait urgent de régler à grande échelle. Qui travaille? Qui est rémunéré? Que veut dire travailler? Peut-on ne rien faire et gagner de l'argent, beaucoup d'argent? Peut-on travailler et ne rien gagner? Qui fait quoi? Qui travaille et pourquoi? Et le travail bénévole? Et que faisons-nous du principe de subsidiarité?
Merci pour le lien, en tout cas, je commencerai par supprimer le mot com-pé-ti-ti-vi-té. Sécurité juridique?... Des Pays-bas, j'aurais presqu'envie de rire, excusez-moi... Quant au sauvegarde de l'emploi, par gros temps démographique, cela me laisse songeuse... En tout cas, nous avons affaire à des déséquilibres. J'ai même pu comprendre qu'ici et là des retraités continuaient aussi de percevoir un salaire. Comment est-ce possible?

La formation des élites...

Avons-nous assez pensé à la formation des élites? La formation des élites est un phénomène très intéressant et instructif pour comprendre certaines de nos crises. Aux Pays-Bas, l'élite a ses réseaux, comme partout, mais dans un petit pays où l'élite est minoritaire, où la stratification sociale est une des données essentielles de la société - nous parlons du phénomène du verzuiling - où la division est un fait, où la collusion des intérêts est bien réelle, où les intérêts sont disproportionnés par rapport au pays, sa superficie, sa population, son organisation et sa capacité à gérer le tout, on est en droit de se poser des questions. Le hasard a fait que moi aussi, étudiante, j'ai été membre de l'association  étudiante élitiste "Minerva" à Leyde. Cette association est en fait au coeur de la formation de l'élite néerlandaise, en particulier de l'élite juridique et bancaire. On se connaît, on s'est connu, on a formé un club, bref, c'est bien ce que l'on peut appeler de vriendjespolitiek , une forme de connivence, si, si... , là où la collusion des intérêts se rencontre et s'entend, ce qui donnera les fondements d'amitiés indissociables, des amitiés pérennes et indéfectibles par gros temps... Aujourd'hui, nous nous demandons si ces amitiés de jeunesse n'ont pas permis la mise en place, ici ou là, de réseaux, où l'entre-soi, ons kent ons, est la pièce maîtresse du grand jeu auquel se sont adonner certaines de nos élites. Nous nous comprenons...
Un exemple: Bankierszoon Ivo Opstelten had een minder goede start in het leven. Hij was in zijn jeugd een lastig portret. Zijn ouders parkeerden hem bij een pleeggezin, een domineesfamilie in Emmen. De kwajongen knapte ervan op en hij had het er ook nog naar zijn zin. Hij ging studeren in Leiden, waar de maatschappelijke onrust van de jaren zestig een beetje voorbijgaat aan het lid van studentencorps Minerva. In diezelfde jaren werd de VVD zijn club en het burgemeesterschap zijn gedroomde baan.
http://www.volkskrant.nl/vk/nl/2686/Binnenland/article/detail/3341140/2012/11/01/Ivo-Opstelten-als-een-vis-in-het-water-op-Justitie.dhtml
Et il y a d'autres exemples d'amitiés nouées dans leur tendre jeunesse, amitiés qui permettront plus tard de gravir allègrement les divers échellons de l'ascension sociale. Là où les choses sérieuses se décident. Cela pour une certaine élite. Et il y a une autre "élite", celle qui travaille, qui s'occupe de sa famille tout simplement, qui n'a pas fait dans la connivence, qui observe, qui écrit, qui réfléchit, qui écrit encore... Cette élite qu'on appelle aussi en partie la société civile, les citoyens, sont pour certains plus critique que d'autres... Il y aurait ainsi encore une élite intellectuelle, peu audible mais bien lisible... Cette élite utilise la liberté d'expression et de pensée comme tout intellectuel.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Libert%C3%A9s_fondamentales
http://nl.wikipedia.org/wiki/Grondrechten

Quelques petites différences...

Mais que nous dit la philosophie du bon sens sur tout cela? Elle pose d'abord la question: quelle question doit-on aujourd'hui se poser avant toute chose? Ma petite cervelle me dit: nous posons-nous les BONNES questions avec les BONS mots? Qu'en pensez-vous?

Et enfin:

http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf

Un métier d'avenir...

Un métier de l'avenir: Blogueuse bénévole, créative existentielle, postmoderne de l'attention, actrice de l'Internet, critique de l'hyper, contemplative du quotidien;)...Nouvelle "intellectuelle"... un âne qui pense... La femme de ménage s'amuse aussi...

Léon de Winter, un écrivain, nous en a parlé...

L'autre jour, nous sommes allés écouter l'écrivain Léon de Winter. Une intéressante après-midi. J'aurais pu lui poser toutes sortes de questions, je ne lui en ai posé qu'une: pourquoi êtes-vous parti aux États-Unis? Il en avait assez de tout ce cirque médiatique j'imagine. Enfin, c'est ce que j'ai compris. Aujourd'hui, pour les enfants entre autre, lui et sa famille sont revenus. Pas toutes les questions importantes ont été abordées. Une chose que j'ai retenu, c'est la remarque que fit cet écrivain sur les pratiques d'écoute que ce petit pays emploieraient à grande échelle... Je me pose des questions... Pourquoi un Etat s'adonnerait-il à l'écoute, afluisteringspraktijken, des citoyens.? Aurait-il peur ou quelque chose à se reprocher par hasard?... 

http://www.eenvandaag.nl/criminaliteit/39374/kan_de_overheid_ons_altijd_en_overal_afluisteren_

Et le cirque médiatique continu, écoutez bien ce que dit ce journaliste à la fin de cette diffusion... Nous y sommes....

wrr.nl....


Une question que je me pose: est-ce que Jacques Attali, qui est conseiller, connait bien la Hollande? Est-ce que les gouvernements se connaissent bien, quand je dis bien, je veux dire est-ce qu'ils connaissent bien la mentalité des uns et des autres. Vraiment bien? Auraient-ils besoin d'intermédiaires, verbinders en néerlandais? Et c'est un ancien homme politique, Pieter Winsemius en personne qui en a parlé et je l'écoutais en personne. C'était il y a quelques semaines à Utrecht. J'ai retenu ces mots de verbinder et  de trekker. Les gouvernements européens ont besoin de verbinders, de relieurs. Il faut ouvrir les fenêtres...Changement de paradigme façon Ivan Illich?
Dans ce rapport, il est question d'impliquer les citoyens, la société civile dans les affaires publiques. Et j'espère que nous n'écrivons pas pour rien. De l'écriture... Des mots posés noir sur blanc... De l'information aussi.

 

Bloguer, c'est correspondre....

Cher Jacques, je ne sais pas pourquoi je dis cela, comment allons-nous nous préparer aux métiers de l'avenir? Passez-vous un peu sur mon blog? Vous y êtes le bienvenu. Un autre sujet qui me tient comme vous le savez à coeur, le thème de la transmission. Que souhaitez-vous, en tant que père, transmettre à vos enfants? En passant, je m'adresse aux internautes qui nous lisent ou participent ici.

Connivence: bas latin, conniventia, de connivere "cligner des yeux" -1 - Complicité qui consiste à cacher la faute de qqn.  "Je pourrais aisément compter sur la connivence du premier président" Voltaire. 2- Accord tacite. -> entente intelligence. Agir, être de connivence avec qqn (cf. Être de mèche, s'entendre comme des larrons en foire) . Un sourire de connivence. "De furtives et tacites connivences les liaient" Martin du Gard.
Dans le Nouveau Petit Robert, 2008.

Amot, vous vous levez pour écrire à 4 heures du matin? Le matin, je me lève en pensant, et je réfléchis à ce tout qui n'irait pas ou ne serait pas aller dans le BON SENS;)...

Voir billet de Jacques Attali: "La société de connivence", le 26 novembre à 23h 52 et non pas 18H00.

Edith Stein (1891-1942)

Philosophie d'Edith Stein[modifier]

Empathie[modifier]

L'empathie, ou Einfühlung, est un terme emprunté par Husserl à Théodor Lipps, désignant l’expérience intersubjective[B 3]. Elle adopte un point de vue différent du philosophe Theodor Lipps[5]. La thèse d'Édith Stein analyse l'empathie comme le don d'intuition et de rigueur qui permet de saisir ce que vit l'autre en lui-même[E 5]. L'empathie peut permettre à la personne humaine, considérée comme un univers en soi, de s'enrichir et d'apprendre à se connaître au contact des autres[D 8]. Ainsi, même si nous ne les vivons pas personnellement par expérience, nous pouvons, par l'empathie, découvrir des choses sur nous-mêmes.
Édith Stein affirme que « par l'empathie, je peux vivre des valeurs et découvrir des strates correspondantes de ma personne, qui n'ont pas encore eu l'occasion d'être dévoilées par ce que j'ai vécu de manière originaire. Celui qui n'a jamais vu le danger de près peut, en réalisant la situation d'un autre par empathie, découvrir qu'il est lui-même lâche ou courageux. En revanche, ce qui contredit ma propre structure d'expériences, je ne peux pas le « remplir » mais je peux me le représenter de manière vide, abstraite »[E 6]. De cette analyse, Édith Stein affirme que « seul celui qui vit lui-même comme personne, comme unité de sens, peut comprendre d'autres personnes ».
C'est l'ouverture aux autres qui permet ainsi de mieux connaître la réalité. Celle-ci ne peut donc pas se fonder uniquement sur le moi pour atteindre la connaissance mais a besoin d'accepter les choses extérieures comme elles sont, ouvrant ainsi la porte à une plus grande connaissance des choses, sinon « nous nous emmurons dans la prison de nos particularismes ».

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edith_Stein

Copatronne de l'Europe...

Le mardi de la 34e semaine du temps ordinaire
Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
La Prière de l'Église (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 57s rev.)
« Louez Dieu dans son sanctuaire... Que tout ce qui respire loue le Seigneur » (Ps 150)
Dans l'ancienne Alliance, on avait déjà une certaine compréhension du caractère eucharistique de la prière. L'ouvrage prodigieux de la tente de l'Alliance (Ex 25), comme plus tard celui du Temple de Salomon, a été considéré comme l'image de toute la création se rassemblant autour de son Seigneur pour l'adorer et le servir... De même que, selon le récit de la création, le ciel a été déployé comme une tenture, des tentures devaient constituer les parois de la tente. De même que les eaux d'en bas ont été séparées des eaux d'en haut, le rideau du Temple séparait le Saint des Saints des espaces extérieurs... Le chandelier à sept branches est le symbole des luminaires du ciel. Des agneaux et des oiseaux représentent le foisonnement des êtres vivants qui peuplent l'eau, la terre et l'air. Et de même que la terre a été confiée à l'homme, c'est au grand prêtre qu'il revient de se tenir dans le sanctuaire...

À la place du Temple de Salomon, le Christ a bâti un temple de pierres vivantes (1P 2,5), la communion des saints. Il se tient en son centre comme le grand prêtre éternel et sur son autel il est lui-même le sacrifice offert éternellement. Et toute la création est rendue participante de cette liturgie : les fruits de la terre y sont associés en offrandes mystérieuses, les fleurs et les luminaires, les tentures et le rideau du Temple, le prêtre consacré, ainsi que l'onction et la bénédiction de la maison de Dieu.

Les Chérubins ne sont pas non plus absents. Leurs figures sculptées montaient la garde dans le Saint des Saints. Maintenant les moines, leurs images vivantes, veillent à ce que la louange de Dieu ne cesse jamais, sur la terre comme au ciel... Leurs chants de louange appellent dès l'aube la création tout entière à s'unir pour magnifier le Seigneur : montagnes et collines, fleuves et torrents, mers et terres fermes ainsi que tout ce qui les peuple, nuages et vents, pluie et neige, tous les peuples de la terre, tous les hommes de toutes conditions et de toutes races, et enfin les habitants des cieux, les anges et les saints (cf Dn 3,57-90)... Nous devons nous joindre, par notre liturgie, à cette louange éternelle de Dieu. « Nous », qu'est-ce à dire ? Il ne s'agit pas seulement des religieux réguliers..., mais de tout le peuple chrétien.


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Face à l'augmentation de l'antisémitisme en Hollande, les évêques néerlandais décident[B 10], contre l'avis du pouvoir en place, de condamner les actes antisémites par la lecture lors de l'homélie d'une lettre pastorale dans les églises le 26 juillet 1942[35],[36]. Suite à cette lettre, un décret du 30 juillet 1942 conduit à l'arrestation des « Juifs de religion catholique »[37],[38].
Elle est arrêtée le 2 août 1942 par les S.S. avec sa sœur Rosa et tous les Juifs ayant reçu le baptême catholique. Ses dernières paroles sont, d'après un témoin, pour sa sœur « Viens, nous partons pour notre peuple »[39],[40].
Elle est déportée avec sa sœur dans les camps d'Amerfort, puis celui de Westerbork[B 11]. Elle y retrouve deux de ses amies et « filles » spirituelles, deux jeunes filles juives devenues catholiques : Ruth Kantorowicz et Alice Reis. Au camp de Westerbork, elle croise une autre grande mystique juive du XXe siècle, Etty Hillesum, qui vient d’être embauchée par le Conseil juif du camp pour aider à l’enregistrement. Cette dernière consigne dans son Journal la présence d’une carmélite avec une étoile jaune et de tout un groupe de religieux et religieuses se réunissant pour la prière dans le sinistre décor des baraques[E 3]. À l’aube du 7 août, un convoi de 987 Juifs part en direction d’Auschwitz. Toutes les personnes du convoi sont gazées au camp d'extermination d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, le 9 août 1942.

 
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maandag 26 november 2012

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Modernité et postmodernité...

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Blessures modernes. Théologie politique et schizoprénie (2011)

Introduction:
Au cours des deux derniers siècles, longue est la liste de ceux qui ont dénoncé le mécanisme de la déshumanisation et vitupéré la maladie des temps. La « décadence » (Frédéric Nietzsche), le « malaise dans la civilisation » (Sigmund Freud), le « déclin de l’Occident » (Oswald Spengler), la « crise de l’esprit » (Paul Valéry), la « maladie spirituelle de l’humanité » (C.G. Jung), la «crise de la culture» (Hannah Arendt) furent autant de prémisses de la « crise du sens » (Jean Paul II) , à laquelle le 20ème siècle devait contribuer, ô combien.
Max Weber, plus pessimiste que la moyenne, prédisait une « pétrification mécanique » de la civilisation occidentale. Il emprunta à Heine une image: le monde est « désenchanté ». Il voyait là une conséquence de l’éthique protestante et de l’esprit du capitalisme. C’était le lourd prix psychique à payer pour le « progrès ». Il appelait en conséquence à un renouveau spirituel, avec « des prophètes entièrement nouveaux », et il réclamait la « renaissance des idéaux anciens ».
Il avait montré que la Réforme avait instillé dans l’âme des croyants les germes d’une maladie incurable. Avec les idées de la déchéance de l’homme, de l’universalité du péché originel et de la perdition de l’humanité entière, à l’exception inexplicable de quelques rares élus, elle avait entaillé profondément la conscience des hommes, et déchiré la chrétienté.
Elle avait mis en scène le duel de l’église des « saints » contre Satan, et contre les « déchus », annonçant « la guerre de tous contre tous » proclamée peu après par Hobbes. Le pessimisme hobbesien, quoique purement mondain et strictement nominaliste , était proche de la conception calviniste de la déchéance de l’homme, et alla fort loin, lui aussi, dans la désespérance corrosive.
Les temps « modernes » s’ouvraient.
Ils avaient emprunté leur nom à la via moderna frayée à la fin du moyen âge. Cette « voie moderne » équivalait au nominalisme, pour les scolastiques. Elle conduisit bientôt à l’empirisme d’un Bacon et au doute universel dont Descartes se fit le champion, établissant les bases du relativisme sceptique et du positivisme . Pour les nominalistes modernes, les idées de vérité, d’universalité et même de raison n’étaient plus que des chimères. Ils annonçaient « l’immanentisation radicale de l’époque contemporaine» , et la volonté de faire de ce monde-ci l’unique demeure de l’homme . Par réalisme et par pragmatisme, on se mit à nier tout ce qui n’est pas réaliste et pragmatique. On rejeta les idées d’« essence » ou de « sens ». Il devenait vain de vouloir atteindre une vérité générale, qui n’existait plus. La pensée n’avait plus besoin de boussole ou d’étoile, dans un monde de faits, et de singularités.
Le désenchantement qui avait accompagné le scepticisme du 18ème siècle s’accentua avec le matérialisme du 19ème siècle. On ignora le rare mépris de quelques « vrais » philosophes, assez isolés, et on se mit à appeler « progrès » la seule recherche de l’utilité.
Une conséquence du nominalisme moderne fut la désintégration progressive de l’idée d’humanité. Goethe avait déjà dit que l’humanité n’était qu’une « abstraction » et qu’il n’existait que « des hommes concrets ». Ernst Troeltsch écrivit, peu avant la Première Guerre mondiale: « En Allemagne, les termes mêmes de « droit naturel » et d’« humanité » sont aujourd’hui devenus presque incompréhensibles […] et ont complètement perdu leur vie et leur saveur première » .
La mort du mot précède celle de la chose. De ces slogans nominalistes, de cette négation de l’humanité, du droit et de la nature, le 20ème siècle devait faire un sanglant et monstrueux usage. Après deux guerres mondiales et plusieurs génocides, les nominalistes se prétendent toujours incapables de définir le « bon » ou le « juste ». Ils ont jeté ces catégories « métaphysiques » (terme devenu insultant) dans les caniveaux de l’histoire, et ils prêchent le relativisme: doivent être tenues pour également respectables toutes les idées et toutes les valeurs, quelles qu’elles soient, puisqu’il n’y a plus aucun étalon de la vérité ou de la justice.
Il n’y a plus de mythe universel. Les « grands récits » ont perdu tout crédit. Les successeurs de Hobbes le martèlent : l’homme n’est qu’un « loup pour l’homme ».
Le désenchantement moderne n’est pas sans exemples passés. Quand l’empire romain amorça sa décadence, les gnostiques prônaient aussi un dualisme exacerbé, social et métaphysique, une haine irrémissible de l’Autre. Ils niaient le monde commun, pour mieux exalter leur « gnose », une « connaissance » réservée aux seuls élus. Le christianisme des origines, bien que fermement opposé au gnosticisme, et basé sur l’annonce d’une « bonne nouvelle » pour tous, avait également participé par certaines de ses tendances à la propagation de ce pessimisme métaphysique, en promettant le salut à quelques élus, et en condamnant l’immense majorité à la déchéance.
Dès le commencement des Temps modernes, furent conjuguées jusqu’à l’excès ces idées anciennes, avec un manichéisme sans concession, un individualisme exclusif, un nominalisme anti-intellectualiste et une sémiologie matérialiste de l’élection. D’un côté, de rares élus. De l’autre, le reste du monde, prédestiné à l’annihilation par un Dieu jaloux, vengeur et gnostique.
Moralement conforté, sans doute, par la promotion théologico-politique de cette fracture irrémissible, mais l’adaptant à son propre registre, le capitalisme mondial des 19ème et 20ème siècles fit émerger sans états d’âme une overclass, une oligarchie de super-dominants, et une underclass de dominés, de prolétaires et de sous-prolétaires, asservis en cercles concentriques à l’empire. Aujourd’hui, la fracture bée encore.
La prédestination exigeait des élus des signes de justification, qui puissent les confirmer dans leur élection, et dans leurs «œuvres». De même, les « winners » du capitalisme voient la puissance, la richesse et le droit se ranger naturellement de leur côté, qu’ils estiment être celui du bien, du bon et du juste. La pauvreté, la faiblesse, la servitude appartiennent symétriquement aux «losers», les prolétaires du monde, les déchus que la divinité dans son insondable sagesse a prédestinés à un sort si funeste.
Ce parallèle est brutal mais éclairant. La structure des idées du calvinisme et du gnosticisme peut aider à comprendre la dissociation fondamentale du monde contemporain, les béances qu’il admet et qu’il promeut entre les gagnants et les perdants. La vision gnostique du monde révèle certains soubassements de l’idéologie moderne et en dévoilent les fissures, les fractures. Ils montrent comment peut s’établir impunément une logique d’exclusion radicale, bénéficiant à quelques uns infiniment plus qu’au « reste ». Tout pour les élus, rien pour les déchus. Cette religion, loin d’être un « opium du peuple », est une cocaïne des élus.
Les années récentes ont montré combien ces idées fondamentalistes ont influencé la classe au pouvoir, au noyau de ce qui fut un temps appelé l’hyper-puissance mondiale. Leurs slogans (« eux contre nous ») ont été aisément mondialisés. En Europe, des partis d’extrême-droite s’emparent de portions croissantes de l’opinion publique, dans des pays stables et prospères, et propagent des ferments de fermeture et d’exclusion. En Asie, les nationalismes se tendent, des fractures latentes s’ouvrent. On proclame ici et là la prééminence des « valeurs asiatiques », qui viendraient remplacer les valeurs « prétendument universelles ».
Le manichéisme dualiste du bien et du mal, de l’élu et du déchu, de l’ami et de l’ennemi, s’est transformé en métaphore commune, en cliché médiatique, et s’est banalisé insidieusement dans les champs politique, économique, sociétal, ou culturel.
La guerre des « saints » et la lutte hobbesienne de tous contre tous sont analogues par leur structure à l’antique combat des gnostiques contre le « Mal ». Les blessures de ces batailles séculaires, loin de cicatriser, se sont envenimées. Aujourd’hui l’infection a saisi le corps social, et la maladie a pris la forme d’une grande dissociation , d’un clivage intime des esprits, d’une schize de l’inconscient collectif. L’âme moderne est profondément scarifiée par cette blessure morale, mentale et sociale.
La Réforme a joué un rôle particulièrement actif dans cette dissociation. Elle a explicitement séparé la raison de la foi. Elle a privé la volonté de tout libre arbitre. Elle a détaché l’individu de toute tradition ecclésiale. Cette triple schize s’est par la suite élargie, et s’est généralisée sous les espèces laïcisées et mondanisées du nominalisme, du déterminisme, de l’individualisme.
L’aggravation de la dissociation, siècle après siècle, n’a pas été sans résistances. Le pessimisme de Calvin et le cynisme de Hobbes n’ont pas anéanti toutes les utopies. Bien des esprits refusent aujourd’hui l’apartheid mondial et le droit de la force, et veulent une loi et un droit pour penser le monde. Ils n’ont pas oublié Leibniz, qui voulait construire la « république des esprits ». Ils espèrent mondialiser une « volonté générale » que Rousseau pensait possible localement. Ils croient pouvoir déterminer, après Kant, le sens de « l’intérêt général de l’humanité ».
Ces projets idéalistes indiffèrent ou amusent l’oligarchie mondiale. Quant aux pauvres, majoritaires, entassés dans la jungle hobbesienne, ils n’ont pas la force de mettre en question les lois et les forces qui les asservissent. Machiavel et Hobbes nous ont d’ailleurs fait comprendre que la loi des puissants est toujours plus forte que le droit des pauvres. La loi n’est jamais que « du papier et des mots sans l’épée et la main des hommes » .
La religion de la dissociation et du désenchantement a étendu pendant les Temps modernes son influence acerbe. Par contagion, elle a touché des sphères de plus en plus larges, conquérant des territoires de plus en plus vastes. Le schisme religieux s’est laïcisé, contribuant à la constitution d’une idéologie immanente, avec ses prolongements politiques, économiques et sociaux. La dernière de ses métamorphoses se reconnaît dans les « sociétés de la connaissance ». Saisies par la convergence des bits, des atomes, des neurones et des gènes, les nanotechnologies, les biotechnologies, les infotechnologies et les sciences cognitives, fusionnent leurs savoirs, leurs méthodes et leurs idéologies. Elles sont les nouveaux avatars d’un immanentisme radical, crypto-gnostique et post-moderne. Léviathan et ses serviteurs ont vite compris le parti politique et économique à tirer de cet outil d’immanentisation du monde. Une nouvelle « terre libre », immensément profitable, attend ses colons et ses puritains, avec des « frontières » indéfiniment reculables, aisément appropriables, pour les premiers arrivés. Une trans-humanité, peuplée d’Homo Sapiens 2.0, aux gènes « augmentés » , pourra en prendre librement possession, laissant loin derrière le « vieux monde », le « reste », grouillant d’humains de troisième zone, marginalisés sur tous les plans, y compris dans leur humanité même.
Il faut faire l’anamnèse de la scène originaire, schismatique, des Temps modernes, pour comprendre les schizes contemporaines, et pour en prévoir l’aggravation probable. Il faut creuser jusqu’aux racines de la Réforme, et jusqu’aux premiers temps du christianisme, dans ses combats contre le manichéisme et la gnose. Dans cette histoire longue, on peut reconnaître la permanence de la coupure, la profondeur de la dissociation, la pérennité de la schize.

Changement de paradigme...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigme

Nouvelles libertés...

Cher internaute, ne me prenez pas s'il vous plaît pour une tête de linotte, nous vieillissons aussi, je ne souhaite absolument pas la fin du blog de JA  non plus. Je le trouve démocratique et accessible aux blogueurs d'horizons divers et variés qui ont quelque chose à dire, voire à partager, ou qui souhaitent tout simplement s'y promener un moment. C'est un blog assez tranquille dans le fond. Et c'est très bien. Il se trouve que j'ai quelques livres de JA et, comme je l'ai déjà dit, nous travaillons un peu dans les mêmes champs... Avec des perspectives différentes peut-être, donc enrichissantes;)... La nouvelle réalité de la blogosphère est la rencontre possible de toutes sortes de personnes, chacune avec ses idées, sa pensée et sa liberté d'expression. Comment définissez-vous le zeitgeist? L'air du temps? Ce ne seront pas forcément toujours les mêmes qui donneront le LA. On peut penser aux créatifs existentiels par exemple, aux postmodernes, aux mères de famille blogueuses, certaines travaillant dans la gratuité la plus totale tout en y consacrant du temps et de la réflexion. Je ne suis pas vendeuse de produits de beauté, ni une gourou de Lisieux;)... Monsieur Pujadas, à quand la rencontre conviviale avec les blogueurs qui vous observent;)... Les journalistes ne savent plus sur quoi rapporter. Ils deviennent eux-mêmes intéressants. Un sujet d'écriture. Pouvons-nous d'ailleurs envisager un jour prochain le déclin des médias traditionnels? Mais cette expression libre est ce qui fait l'intérêt de cette écriture. Une écriture gratuite et critique dans la postmodernité. Changement de paradigme. Cela peut incommoder. Et je le comprends. Comme vous voudrez bien comprendre qu'il faut s'accomoder des nouvelles libertés... Et de l'air du temps....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist

Réfléchir, écouter, écouter, réfléchir, déconstruire et reconstruire....

Pour réfléchir à ceux qui ont du temps....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Semaines_sociales_de_France

Par exemple:

http://www.dailymotion.com/video/xvcrf8_ssf2012-s-agacinski-metamorphoses-de-la-difference-1-2_news

Alors que sur le Religioblog, mon ami Cortes continue à papoter, j'ai cela aussi pour ceux et celles qui seraient intéressés, le hasard des rencontres...:

http://www.dailymotion.com/video/xvcrf8_ssf2012-s-agacinski-metamorphoses-de-la-difference-1-2_news

Et on parle beaucoup toujours tout le temps... Et qu'aurait dit Derrida? Madame Agacinski semble avoir tout compris. Je ne sais pas, mais moi, elles me fatiguent un peu ces penseuses... Pour tout dire, ces philosophes sont devenus un peu lassants.... Où est la nouvelle génération pas forcément hyper qualifiée mais plutôt dotée de BON SENS? Enfin, le sujet m'intéresse. Les femmes complémentaires et sentinelles de l'invisible.... De la simplicité s'il vous plaît et on déconstruit;)... Différence, hierarchie, égalité et la pauvreté des femmes... Mais pourquoi les femmes se sont-elles appauvries, mesdames?  Les femmes dans le cycle marchand... Aaah, les femmes dans le cycle marchand, produit de consommation, actrice de la société marchande... Mais au fait, les deux sexes sont-ils égaux ou équivalents? Différence sexuelle... Mais de quoi parlons-nous au juste? J'aime bien parler, simplement, des hommes, des femmes et des enfants. Certains iront jusqu'à dire que ce ne sont que des âneries... S'intéresser à  l'humain, à son humanité,  sa dignité, dans le RESPECT et le BON SENS.  Alors qu'un courant de pensée puissant ferait dans la construction et le culturalisme radical, le relativisme bien évidemment... Construction, déconstruction, remise en question.... Eh bien, en effet, nous allons remettre en question. Vous m'avez suivie? C'est ce que j'appelerai l'écriture qui déconstruit;)...Du Derrida en fait, à ma façon...

Les catholiques aux Pays-Bas...

http://nl.wikipedia.org/wiki/Hermanus_Johannes_Aloysius_Maria_Schaepman

Dommage que l'article ne mentionne pas le docteur W.J.F. Nuyens (1823-1894):

http://nl.wikipedia.org/wiki/Willem_Jan_Frans_Nuyens

http://en.wikipedia.org/wiki/Wilhelmus_Nuyens

L'Europe et le christianisme....

http://federation-pro-europa-christiana.org/wordpress/wp-content/uploads/2012/10/PUPPINCK-Conférence-Parlement-européen-2-octobre-2012-.pdf

Mariage et religion...

Eh bien voilà... Trouvé ce matin....

Mariage et religion

Dissocié de l’union libre, le mariage garderait toujours une valeur, d’un autre registre que celle de l’union républicaine, que ce soit au niveau religieux, de la tradition ou tout simplement du rêve.

Alors, peut être, le temps sera-t-il venu, selon les préceptes du Christ : « de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ? L’union libre à la république, le mariage à Dieu et la tradition à qui cela plait.

http://mediateur.blog.lemonde.fr/2012/11/23/le-mariage-pour-tous-un-combat-ideologique-depasse/

Quoiqu'il faudra bien réfléchir à ce que veut dire le mot tradition...

Tradition et transmission.

Jacques Attali a écrit à ce sujet :

Transmettre
[...]
Autrement dit, pour tout homme, juif ou non, le plus important n'est pas ce qu'il reçoit, mais CE QU'IL TRANSMET. LA PLUS GRANDE RESPONSABILITÉ de la communauté consiste donc à transmettre son savoir à la génération suivante. D'où l'obligation de se marier à l'intérieur de la communauté ou, à tout le moins la conversion du conjoint. Il faudra attendre quelques siècles encore pour le judaïsme ne se transmette que par les femmes.

Dans Les Juifs, Le Monde et l'Argent, Histoire économique du peuple juif, Le Livre de Poche, 2002, p. 153.

Normes et valeurs: Mariage ou union libre? Impact des divorces sur la société. Familles déchirées et recomposées, de la permissivité et du tout relatif, avortements, procréation artificielle et vive le monde de la mèdecine (et de l'argent)... ,etc. Que disent nos meilleur(e)s intellectuel(le)s sur tout cela? Pourrait-on envisager de considérer l'atteinte à l'intégrité de la famille, hoeksteen van de samenleving, un slogan de la politique fut un temps, comme une atteinte à la dignité humaine et aux droits les plus fondamentaux de chaque être humain? Quelles en seraient les conséquences?

Pour les néerlandophones:
http://www.rkk.nl/abc/detail_objectID681925.html

zondag 25 november 2012

C'est s'interroger...

Le développement durable laisse entrevoir l'image concrète, à long terme, d'une société plus prospère et plus juste, garante d'un environnement plus propre, plus sûr, plus sain, et offrant une meilleure qualité de vie à nous-mêmes, à nos enfants et à nos petits-enfants. Pour réaliser ses objectifs, il faut une croissance économique qui favorise le progrès social et respecte l'environnement, une politique sociale qui stimule l'économie et une politique de l'environnement qui soit à la fois efficace et économique.
Commission européenne, COM(2001)264

Retenir simultanément deux opinions qui s'annulent alors qu'on les sait contradictoires et croire à toutes les deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu'on se réclame d'elle. Oublier tout ce qu'il est nécessaire d'oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l'oublier plus rapidement encore.
George Orwell, 1984.

La Leçon des choses

Sous la direction de Isabelle Kalinowski


Être intellectuel(LE)...

Agone4041_une
288 p. - 15 x 21 cm - 22 €
ISBN 978-2-7489-0081-1

Sous la direction de Thierry Discepolo, Charles Jacquier et Philippe Olivera
L’« intellectuel » serait forcément « de gauche » ; il œuvrerait « naturellement » au seul service des dominés ; surtout, son action serait désintéressée. Quelques rappels historiques écornent vite cette belle image ; surtout ils montrent comment ont changé les valeurs au nom desquelles on s’« engage » pour quelles « nobles causes ». Un peu d’actualité montre combien les fonctions remplies sont toujours plus publiquement rentables.
Ce recueil revient sur les rôles qui ont porté certains intellectuels au cœur de mouvements de libération, qui n’ont parfois libéré qu’eux-mêmes, au sein d’une lutte des classes dans laquelle ils n’ont souvent jamais que changé de camp.

Être spectateur...

La vie, aurait répondu Pythagore au tyran de Phlionte, est comme une panégyrie : il y a ceux qui s’y rendent pour remporter des couronnes et acquérir la gloire, ceux qui viennent pour faire du commerce et gagner de l’argent, et une troisième catégorie, la plus noble et la plus sensée : celle des spectateurs, qui viennent là pour observer ce qui se passe. « Philosophes » est le nom que l’on donne à ceux qui appartiennent à cette troisième catégorie. Est-ce aussi simple ? Car la figure du philosophe conseiller du prince est courante dans l’Antiquité. Cet article évoque trois figures significatives et contemporaines qui nous paraissent incarner trois postures représentatives des relations entre les philosophes antiques et le pouvoir.

http://revueagone.revues.org/373

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