zondag 29 september 2013

Au chapitre mondes interactifs...

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Notes

[1] L’Homme-artifice, Paris, Gallimard, 1996, p.119.

[2] La Raison graphique : la domestication de la pensée sauvage, Paris, Editions de Minuit, 1979.

[3] Voir, par exemple, Jacques Lesourne, « Penser la société d’information », Commentaire, n° 77, printemps 1997, p. 5-14.

[4] Extrait d’un rapport inédit de Jean-Pierre Dupuy sur les nanotechnologies, intitulé « Quand les technologies convergeront » (2003).

[5] « L’humanité pourrait bien devenir comme un cerveau unique, dont les éléments seraient distribués et interconnectés par des liens nouveaux parcourant la société. » Extrait du rapport américain « Converging technology » qui interroge l’avenir des nanotechnologies ; cité par Jean-Pierre Dupuy.

[6] Cité par Lucien Sfez, « Idéologie des nouvelles technologies : internet et les ambassadeurs de la communication », Le Monde diplomatique, mars 1999, p. 22-23.

[7] Dans Alliages, n° 33-34, 1998. L’auteur y commente les textes de Roy Ascott (dans Spirale, Montréal, septembre 1995) et de Mario Costa (dans Art Press, n° 122, février 1988.

[8] « La cité numérique, ville chimérique ? », Le Monde intéractif, 6 juin 2001.

[9] On sait que la portée de voix définit aux yeux de Rousseau le critère de toute démocratie.

[10] Dans Le Monde intéractif, « La démocratie électronique, nouveau marketing politique ? », 23 mai 2001.

[11] Dans Le Monde intéractif, « Le cyberespace, ville utopique », 6 juin 2001.

[12] Michel Serres, Hermès ou la communication, Paris, Editions de Minuit, 1968, p. 154-164.

[13] Voir Jean-Michel Besnier, « L’intelligence artificielle entre science et métaphysique », Esprit, août-septembre 1992.

[14] Dans Le Monde diplomatique de janvier 2004, Ignacio Ramonet en appelle à un « formidable plan Marshall technologique » afin de lutter contre une inégalité si flagrante.

[15] Voir par exemple Emmanuel Hoog, « Internet a-t-il une mémoire ? », Le Monde, 17 août 2002. L’auteur, PDG de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), énumère sept bonnes raisons de redouter les risques d’oubli qui s’attachent à l’hégémonie du Web en matière de conservation patrimoniale. Il suffira de citer ici l’une d’entre elles : « L’instabilité technologique : internet modernise sans cesse ses paramètres. Si cette évolution technique perpétuelle (logiciels, applications, standards d’encodage) nourrit la vitalité du réseau, elle fragilise aussi sa conservation. Sans conversion régulière à un format standard, l’e-contenu du présent sera illisible dans dix ans. »

[16] Philippe Breton, L’Utopie de la communication, Paris, La Découverte, 1992, p. 48-49.

[17] Voir Jean-Michel Besnier, « Démocratie, temps et conflit à l’épreuve des tic », Réseaux, n° 100, cnet/Hermès science publications, 2000, p. 145.

[18] Joël de Rosnay, L’Homme symbiotique. Regards sur le troisième millénaire, Paris, Le Seuil, 1995, p.145.

[19] « Le tout-internet est une panne généralisée du temps pour la personne », écrit Philippe Breton dans Le Monde intéractif du 29 novembre 2000.

[20] Voir Jean-Gabriel Ganascia, 2001, l’Odyssée de l’esprit, Paris, Flammarion, 1999. Soulignant le rôle croissant joué par les différentes variantes de Compagnon office dans l’ergonomie de nos ordinateurs, ainsi que l’engouement pour les cyber-créatures qui évoluent sur nos écrans, l’auteur est persuadé que « les nouvelles technologies réveillent des vieilleries, anges et démons surgis du fond des âges » (p. 155), et il en vient à supposer que la philosophie de l’histoire de Vico devrait sans doute donner à l’ « âge des hommes » une postérité : « l’âge des fantômes, spectres et revenants » (p. 157).

[21] Voir, de Pierre Lévy, Cyberculture, Paris, Odile Jacob, 1998 ; et World Philosophy, Paris, Odile Jacob, 2000.

[22] Voir Jean-Michel Besnier, « La société de l’information ou la religion de l’insignifiance », Revue européenne des sciences sociales, n° 123, 2002, p.147-154.

[23] Voir Lucien Sfez, « Idéologie des nouvelles technologies : internet et les ambassadeurs de la communication », art. cité. L’auteur s’y engage à « séculariser notre appréciation de la technique ».

[24] G. Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Paris, Aubier 1989, p. 110 : « Aujourd’hui, l’existence des techniques de l’information donne à la technologie une universalité infiniment plus grande […]. La théorie de l’information est une technologie inter-scientifique qui permet une systématisation des concepts scientifiques aussi bien que du schématisme des diverses techniques ; on ne doit pas considérer la théorie de l’information comme une technique parmi des techniques ; elle est en réalité une pensée qui est la médiatrice entre les diverses techniques d’une part, entre les diverses sciences d’autre part, et entre les sciences et les techniques. »

[25] Ibid., p. 216.

[26] C’est par ce trait que G. Simondon caractérise l’individualisation croissante des objets techniques : « Le fonctionnement est finalisé par rapport à lui-même avant de l’être par rapport au monde extérieur. Tel est l’automatisme de la machine, et telle est son autorégulation. », ibid., p. 119.

[27] Voir, sur ce point, Dominique Bourg, « Technique : la puissance et la limite », Le Débat, n° 52, novembre-décembre 1988.

[28] A. Leroy-Gourhan, « La technicité n’est ainsi qu’un fait zoologique, à mettre au compte des caractères spécifiques des anthropiens », Le Geste et la parole, tome1 : Technique et Langage, Paris, Albin Michel, 1964, p.151.


P.s: Il se trouve que l'âne a rencontré Jean-Michel Besnier en Real Life, c'était à la Sorbonne début septembre...

Et des livres...

- Chronique des idées d'aujourd'hui. Éloge de la volonté, (avec Jean-Paul Thomas), Paris, PUF "Recherches politiques", 1987.
- La politique de l'impossible. L'intellectuel entre révolte et engagement, Paris, La Découverte, l'Armillaire, 1988.
- Histoire de la philosophie moderne et contemporaine. Figures et Œuvres, Paris, Grasset, "Le Collège de philosophie", 1993 et Le livre de Poche, 2 vol., n° 4272 et 4273, 1993.
- L'humanisme déchiré, Paris, Descartes & Cie, 1993.
- Tocqueville et la Démocratie. Égalité et liberté, Paris, Hatier, 1995.
- Les théories de la connaissance, Paris, Flammarion, "Dominos", 1996, repris dans une version augmentée aux Presses Universitaires de France, collection "Que Sais-Je ?", n° 3752, 2005.
- Éloge de l'irrespect et autres récits sur Georges Bataille, Paris, Descartes & Cie, 1998.
- Réflexions sur la sagesse, éditions Le Pommier-Fayard, 1999.
- Peut-on encore croire dans le progrès ? (avec Dominique Bourg), PUF 2000.
- Érasme, Machiavel, More, trois philosophes pour les managers d'aujourd'hui, (avec Luc de Brabandère et Charles Henry), Paris, Village Mondial, 2000.
- L'irrationnel nous menace-t-il ? Nantes, éditions Pleins Feux, 2006.
- La croisée des sciences, Questions d'un philosophe, Paris, Le Seuil, collection "Science Ouverte", 2006.
- Demain, les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ? Paris, Hachette, collection "Haute Tension", 2009.


Posthumanisme ou Postmodernisme?... Quand le BON SENS et le RESPECT cherchent la voie à prendre...

À noter que Jean-Michel Besnier a écrit sur Érasme...

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