woensdag 29 november 2017

Questions de géopolitique avec... GOOGLE et Microsoft, voire IBM... Un lecteur y revient...

Chloé Maurel, Géopolitique des impérialismes, Paris, Studyrama, 2009, p. 180. [note 21]...

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En 1996, l'OCDE publie un nouveau rapport17 dont les conclusions donnent le Royaume-Uni comme pays le plus compétitif, et ce malgré sa balance commerciale lourdement déficitaire. Ce résultat a été obtenu grâce à une méthodologie très contestable, consistant à ne prendre en compte que des variable telles que l' « ouverture de l'économie », le « développement des marchés financiers », la « flexibilité du marché du travail », ou encore l' « évitement du coût social de l'emploi » ; auprès d'un échantillon composé de deux mille chefs d'entreprise. Serge Halimi en conclut que « le serpent se mort la queue : il postule que pour être compétitif, il faut adopter des recettes libérales ; il interroge ensuite des chefs d'entreprise sur la quantité de libéralisme de leur nation, puis conclut de leur réponse que chaque pays doit libéraliser un peu plus son économie afin d'améliorer sa compétitivité... »18.

Dans ce même livre, Serge Halimi propose ironiquement de dissoudre l'OCDE, en lui appliquant l'austérité qu'elle impose aux Etats19.

Selon Raoul-Marc Jennar, essayiste anti-libéral, l’OCDE constitue un « véritable bureau d’études des pays industrialisés, qui propage la doctrine néolibérale, juge les politiques des États membres et propose des accords orientés dans le sens d’un dépérissement des pouvoirs publics et d’une autonomie des acteurs privés »20.

De son côté, l’historienne Chloé Maurel estime que, comme l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’OCDE se distingue des organisations comme l’Organisation des Nations unies (ONU), car, contrairement à cette dernière, ce n’est pas une organisation démocratique et universelle. En effet, alors que l’ONU rassemble pratiquement tous les pays du monde, l’OCDE n’en compte que trente-quatre, les plus riches et les industrialisés. En outre, alors que la première est fondée sur les valeurs universelles des droits de l’homme, l’OCDE se réclame des valeurs du libéralisme, politique et économique. De fait l’OCDE a succédé en 1960 à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), organisme créé en 1948 en Europe à l’initiative des États-Unis dans le cadre de la Guerre froide et de l’opposition au bloc communiste. Pour Chloé Maurel, comme son ancêtre l’OECE, l’OCDE a pour objectif principal de promouvoir l’économie de marché et le libre-échange, de diffuser le libéralisme économique et d’encourager dans le monde le développement du secteur privé (en particulier les intérêts des grandes firmes transnationales) au détriment des services publics21.

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In: http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coopération_et_de_développement_économiques

Avec: Raoul-Marc Jennar, Laurence Kalafatides, L’AGCS : quand les États abdiquent face aux multinationales, Paris, Raisons d’agir, 2007 et autres notes.

L'ONU à Genève prend également des notes. Qui fait quoi à l'ONU par eXemple? Comment y sont nommés les responsables dans les secteurs essentiels par eXemple?

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