woensdag 29 augustus 2012

Sur la politique européenne

Un copier de mon commentaire sur le Religioblog ce matin:

(au blogueur/intervenant Cortes...)

Vous vous perdez... Tout est beaucoup plus simple...

Puisque je souhaite quand même « cogiter »  avec vous, j'en reviens à ce que dit - simplement et clairement - Ivan Illich. Et je me demande si nos élites européennes ne devraient pas un peu s'en inspirer? Pourquoi ne pas organiser une rencontre européenne autour de cette pensée? Dans la ville d'Erasme, encore mieux;).... Nous inviterions Hans Achterhuis, notre philosophe spécialiste en la matière... c'est vrai, j'ai des idées, mais je ne vois pas pourquoi je ne les lancerais pas;)...

La seule solution à la crise écologique (je dirais à toutes les crises) est que les gens saisissent qu'ils seraient plus heureux s'ils pouvaient travailler ensemble (attention au mot "travailler" et à la valeur travail) et prendre soin ( très important!) l'un de l'autre. Une telle inversion des vues courantes réclame de qui l'opère du courage intellectuel. En effet, il s'expose à une critique qui, pour n'être guère éclairée, n'en est pas moins douloureuse à recevoir: il ne sera pas seulement traité "d'antipeuple et d'antipauvre", mais aussi d'obscurantiste opposé à l'école, au savoir et au progrès. le déséquilibre écologique est une surcharge qui se conjugue avec d'autres pour opérer, chacune dans une dimension particulière, la distorsion de l'équilibre vital (à plus que souligner!). (La convivialité, p. 77-78)

Si nos politiques européens ne savent plus comment prendre les choses, ils devraient se replonger ou bien dans les Évangiles, le prêtre de notre village me parla aussi cet été du prophète Amos (je dois encore lire)- et je l'en remercie -, ou bien, vite fait, lire Ivan Illich. A l'heure où nous nous demandons où nous allons en Europe, je pense que les citoyens, membre de la société civile - entendus éclairés, responsables, et dotés de bon sens et du sens du bien commun -, et non plus les Etats et leurs élites formatées à la complexité et par forcément à la bienveillance, soient plus à même d'émettre de bonnes idées pour la BONNE marche de nos sociétés. A qui revient-il de faire la politique européenne et de travailler à une intégration européenne qui n'oublierait pas la morale ni les personnes? Voilà un débat intéressant.

A suivre...

Geen opmerkingen:

Een reactie posten