donderdag 21 maart 2013

(suite) L'Histoire et son fil...

Responsable des relations entre le Saint-Siège et les autres Etats, l'archevêque Jean-Louis Tauran ne décolère pas depuis la divulgation du projet de Constitution européenne. « Le préambule cite l'héritage culturel des courants philosophiques des Lumières et oublie le christianisme ! Cela révèle une tentation autoritaire de récrire l'Histoire. »

Indignée, la hiérarchie catholique rappelle que les nations européennes sont nées entre l'an 500 et l'an mille, période qui correspond à la diffusion du christianisme ; que leurs élites se sont formées dans des universités catholiques ; que la majorité des Européens continuent de se reconnaître dans les valeurs chrétiennes. Et le responsable de Radio Vatican, le cardinal Tucci, de dénoncer la main du laïcisme français dans cet oubli coupable.

L'appel du pape

Président de la Convention, Valéry Giscard d'Estaing se défend : « Evidemment que les racines spirituelles de l'Europe sont la religion chrétienne ! Mais nous ne pouvions citer explicitement le christianisme sans mentionner les autres traditions religieuses présentes sur le continent, du judaïsme à l'islam. Et même cette solution n'aurait pas été acceptée par tous. »Justification insuffisante pour Jean-Paul II, qui a appelé samedi dernier les chrétiens à « contribuer activement à la construction européenne ». Message reçu 5 sur 5 par le Parti populaire européen et le gouvernement italien, qui ont présenté un amendement au préambule de la Constitution faisant clairement référence aux racines judéo-chrétiennes de l'Europe

Dominique Dunglas (à Rome)

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2007-01-18/la-colere-du-vatican/924/0/38026

On ne coupe pas les fils, on les tient et les transmet... Au chapitre transmission, nous citons...

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