zaterdag 21 september 2013

Principe de subsidiarité et bien commun et Nuyens et Montalembert...

Relire l'article du 1er mars 2013, "Subsidiarité et démocratie" par Cyril Brun...

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Si en effet l’Etat ne doit pas s’immiscer dans les affaires économiques, il doit néanmoins lui fixer un cadre légal. Et ce cadre légal pour être juste doit se fonder sur l’Homme. C’est le bien de l’Homme qui doit servir de règle à l’économie. Et l’Etat est garant du bien de l’Homme. Il lui appartient donc de donner à l’économie les moyens légaux de servir le bien de l’Homme. Rien de plus, mais surtout rien de moins. L’Etat doit être la boussole de l’économie en lui indiquant toujours le bien de l’Homme. Il ne lui appartient pas de faire à la place des acteurs économiques le bien de l’Homme, mais il lui appartient de défendre et promouvoir ce bien lorsque ce n’est pas le cas.

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http://www.ethique-et-societe.fr/pages/politique-politicienne/subsidiarite-et-democratie.html

Où sont les femmes?

08/03/2013

silence-homme-quand-la-femme-parle-tu-te-tais.Une loi pour l’égalité nous dit-on ! En ce jour de consacré à la femme, il est intéressant de regarder de plus près ce qu’il en est du projet de loi Taubira. Car en prônant l’égalité entre pratiques sexuelles, les tenant du mariage pour tous en sont venus à oublier, que dis-je, à nier la femme.Il suffit de relire le projet Taubira pour s’en convaincre. Systématiquement les mots « Elle » au singulier comme au pluriel, et le mot « femme » sont supprimés. Tout ce qui porte la féminité a été traqué et ostracisé de ce texte.

À vouloir une égalité dans les pratiques sexuelles, les identités sexuelles, pour citer l’article 4 ter du chapitre III, nous en sommes venus à nier, à refuser la femme. Des générations de femmes ont souffert, ont pris des risques pour que ce mot « femme » soit respecté, protégé. Combien de larmes et d’affronts ont été nécessaires pour faire sortir de l’oubli, parfois de l’infamie, la femme et tout ce qu’elle représente ? Pourquoi tant d’entre elles se sont-elles battues ? Pour avoir une place au soleil ? Pour être libres et indépendantes ? Pour être comme tout le monde ? Pour faire comme les hommes ? Si un certain MLF a voulu copier le modèle masculin, c’est bien parce que ses représentantes voyaient dans la féminité une injustice, une condition jugée inférieure. Mais la femme ne vaut-elle pas par elle-même ? Le poète ne voit-il pas en elle l’avenir de l’homme ? Comment la femme peut-elle être cet avenir, comment la femme peut-elle donner tout ce qu’elle a à donner si elle n’est qu’une pâle copie du masculin ? Nombre de femmes se battent quotidiennement pour être non pas des hommes bis ou des surhommes, mais des femmes. Nombres d’entre elles ont à cœur de prouver que la femme peut être femme sans avoir à être comparée à l’homme. Elles savent qu’elles doivent sans cesse faire leurs preuves dans une société machiste. Elles savent que bien des hommes seraient souvent bien contents de les voir retourner dans l’ombre tant ils craignent qu’elles leur fassent de l’ombre.

Il y a bien lieu d’être inquiet, lorsqu’on voit qu’un projet qui veut promouvoir l’égalité, rejettent dans l’ombre les femmes. Il y a de quoi être préoccupé quand on découvre que la femme n’a plus droit de cité dans la loi. Certes, notre langue qui ne connaît pas le neutre le veut ainsi. Mais l’égalité sexuelle doit-elle se faire au détriment de toutes ces années de combats pour faire sortir la femme de l’ombre ? Certains modernistes voient peut-être dans cette distinction époux-épouse, un archaïsme bourgeois du code civil. Mais regardons dans combien de textes il a fallu procéder à des coupes chirurgicales pour en retrancher la femme, comme on isole un virus.

Prenons garde que cette égalité, cette justice que promeut le sénateur Michel ne soit pas une nouvelle injustice pour les femmes. Oh bien entendu, pour le rapporteur Michel, la justice est fonction du rapport de force (justice et égalité).

Ce projet est un recul dangereux pour la cause des femmes. On a voulu se débarrasser de la femme en en faisant un homme bis, un surhomme ou un sous-homme, tous les moyens ont été bons pour cela. Et aujourd’hui on veut les balayer de la loi même. L’égalité n’est pas l’indifférenciation.

Certes l’intention première de ce texte n’est pas contre la femme, mais il n’y en a pas moins un risque que cette loi fait courir aux femmes en les excluant, en les traquant même. C’est symbolique certes. Mais nous savons combien le symbole porte du sens. Nous savons ce que les mots font de maux à long terme quand l’habitude devient loi.

Battez-vous pour l’égalité, mais ne ruinez pas des années de vrais progrès, de véritable avancée pour les femmes. Le pas que l’on veut nous faire franchir est dangereux, parce qu’il met en route un engrenage que nous ne maîtriserons bientôt plus. C’est une bombe à retardement contre la libération de la femme, mais aussi contre l’égalité. Ce projet divise aujourd’hui déjà, mais par cette éradication des femmes, il divisera demain encore davantage.

Cyril Brun

http://www.ethique-et-societe.fr/pages/politique-politicienne/ou-sont-les-femmes.html

http://www.ethique-et-societe.fr/pages/tribunes-de-l-institut-montalembert/presentation-de-l-institut-montalembert.html

On peut s'y intéresser...

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_2005_num_83_2_7268_t1_0624_0000_1

Je lis quelque part: "Nuyens bewonderde Montalembert"...

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