vrijdag 8 februari 2013

Certaines travaillent encore...

Cybercriminalité : l’Europe propose une directive

par Margaux Duquesne, le 08 février 2013 11:12


Ce mercredi 7 février, la Commission européenne a rendu publique sa stratégie en matière de cybercriminalité ainsi qu’une proposition de directive européenne au sujet de la sécurité des réseaux et de l’information (SRI).

Le mot d’ordre : « protéger l’Internet ouvert et les libertés en ligne ». La Commission européenne a affirmé hier, s’agissant de sa stratégie en matière de lutte contre la cybercriminalité, sa volonté d'à la fois « promouvoir les valeurs européennes que sont la liberté et la démocratie et (…) [de] faire en sorte que l'économie numérique puisse se développer en toute sécurité. »

La vice-présidente de la Commission responsable de la stratégie numérique, Neelie Kroes, a expliqué : « Plus on recourt à l'Internet, plus on se montre exigeant en ce qui concerne sa sécurité. Un Internet sûr, c'est la garantie que nos libertés, nos droits et nos possibilités d'activité économique sont protégés. Il est temps d'agir (...). Le coût de l'inaction est plus élevé que celui de l'action. »

La proposition de directive obligerait les États membres, les facilitateurs de services Internet clés et les opérateurs d’infrastructures critiques (plateformes de commerce électronique et réseaux sociaux, par exemple), les acteurs économiques des secteurs de l’énergie, des transports, des services bancaires et des soins de santé, à garantir un environnement numérique offrant des gages de sécurité et de confiance dans toute l’UE. A cet effet, les pays seraient sommés d'adopter une stratégie de SRI (sécurité des réseaux et de l'information), mise en œuvre par des autorités nationales désignées et compétentes en la matière. Des moyens financiers et humains devront leur être accordés pour y parvenir et pouvoir réagir dans l'urgence.

L'Europe unie contre la cybercriminalité

Les responsables européens ont également réaffirmé l'importance d'une réelle collaboration entre les États : la directive prévoit l'instauration d'une infrastructure sécurisée permettant aux différents pays européens de communiquer et d'échanger facilement. Enfin, la directive appelle les États à faire en sorte qu'un grand nombre d'acteurs liés au numérique (opérateurs d'infrastructures critiques comme les services financiers, les plateformes de commerce électronique, les passerelles de payement en ligne, les services de cloud computing, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux...) adoptent des pratiques en matière de gestion des risques et signalent les incident de sécurité importants.

Consciente que tous les pays européens n'ont pas forcément les outils nécessaires pour lutter contre le cybercrime, Cecilia Malmström, membre de la Commission chargée des affaires intérieures, rappelle qu'ils peuvent s'appuyer sur les entités européennes déjà mises en place : « Tous les États membres devraient mettre en place de véritables unités anticybercriminalité nationales qui pourront bénéficier du savoir-faire et de l'assistance du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) ».

FIC 2013 : La cybersécurité, un enjeu économique et de souveraineté

Nous faisons le point: Mme Neelie Kroes travaille encore activement pour son âge... et dans l'intérêt des Européens. Il s'agit de leur sécurité... Car pour elle, liberté veut dire sécurité avant tout. Elle défend aussi la notion de powerfeminisme.

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