donderdag 19 april 2012

Petites réflexions sur le multiculturalisme et sur notre société en général


Une fois de plus, nous vivons une époque fantastique... De petits génies s'amuseraient-ils à brouiller les pistes? Le règne de la confusion servirait-il à nous embrouiller pour permettre à certains de mieux tirer les épingles du jeu?...
Les blogs et les billets se suivent et finissent par se ressembler... dans la confusion... Action de confondre…. Mais, pas tous cependant, des blogs cherchent …  J'observe la société et j'essaie de comprendre, chose bien difficile en ce moment. Beaucoup de choses nous agitent ici et là, en France, aux Pays-Bas, en Europe et ailleurs. Une certitude: il se passe des choses, nous sommes sans aucun doute confrontés à plusieurs crises. Une grande crise. Une transition. Une transformation. Un changement.  Changement de paradigme.  Toutes ces crises sont liées. Mais par où commencer? Laquelle résoudre d'abord?  Quelles forces en présence ? Qui fait quoi ? Qui dirige ?
La sphère médiatique, en prise avec plusieurs bouleversements dont le sien propre à l'heure des réseaux sociaux, agite plusieurs questions à la fois, enfin… semble le faire….; le fil rouge étant bien difficile à saisir. Car n'y aurait-il pas collusion entre les pouvoirs? En ces temps incertains où des projecteurs cherchent à débusquer des responsables, ces derniers semblent se complaire à jouer au chat et à la souris. Personne n'est responsable, ou alors, nous le sommes tous. Une vision un peu simpliste des choses. Comment réussir alors à démêler l'écheveau, ré-ordonner le tout, établir des priorités, ordonner nos pensées, remettre les choses et les gens à leur place, et se concentrer sur l'ESSENTIEL pour le BIEN de l’humanité? Les bonnes questions sont-elles posées?
On nous parle - je veux dire - on nous rebat les oreilles avec le problème que représenterait le fameux multiculturalisme. Mais est-ce dans le fond le véritable problème? Le multiculturalisme, sans le sous-estimer car il a son importance,  ne serait-il pas juste cet épouvantail qui ne servirait en fait qu'à nous effaroucher pour nous éloigner du véritable questionnement: que fait l'Europe de ses principes les plus chers qui forment aussi le socle de nos démocraties, à savoir: la liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression et d'information, etc...?
Le respect des principes fondateurs des démocraties européennes est fondamental. L'Europe digne de ce nom se doit de respecter ces principes sans se trahir. Et les Européens ont tout intérêt à veiller à ce que ces principes soient BIEN respectés, tout en veillant aussi scrupuleusement à empêcher – impérativement - tout glissement sémantique, dont certains pourraient se servir judicieusement,  soit pour défendre et préserver leurs intérêts, soit pour faire marcher la société sens dessus dessous... Certains y ont (eu) intérêt...  Car c’est bien au moyen de ce genre de procédés, incluant  inversion de valeurs,  contre-sens et  confusion de sens ,  pour tout dire manipulation, que l’élite espère encore mener son peuple et le dominer, pour ne pas dire l’utiliser. Ceci étant dit, les choses sont, à mon avis beaucoup plus simples que cela. Le problème majeur, et dont on évite soigneusement d’en trop souligner l’urgence,  est  d’abord l’épineuse question du vieillissement de la population européenne, et comment y préparer les populations, car son financement  deviendra vite insurmontable pour la communauté. Comment réussir à financer les coûts engendrés par ce vieillissement alors que la société surendettée  n’a plus les moyens de subvenir à tous ses besoins. Moyens autant matériels qu’humains. Douloureuse équation à résoudre. Bien plus que les questions encombrantes, mais non moins négligeables, du multiculturalisme et de la cohabitation harmonieuse des cultures et religions diverses.
 Une fois encore, il  s’agit de bien définir les priorités. L’Islam dans ce contexte n’est pas le problème essentiel à mon avis. Était-il un problème au temps du colonialisme occidental ? Par contre, le multiculturalisme qui voudrait – selon une de ses définitions – enfermer tout un chacun dans son individualité ou dans sa particularité - voire communauté -  est déjà plus problématique, car « un encouragement pour la séparation des cultures, ou pour l’enfermement de l’individu dans sa tradition d’origine, ou le rejet de l’idée d’une culture-cadre commune » ( T. Todorov, Les ennemis intimes de la démocratie, ed. Robert Laffont,  p. 203). Or une autre définition du mot multiculturalisme  existe, elle est  tout simplement  « La coexistence de plusieurs cultures dans un même pays » ( dans Le Nouveau Petit Robert, 2008). Définition bien meilleure. Et le multiculturalisme compris dans ce sens est-il le vrai problème ? Certainement pas, ce serait même plutôt un enrichissement, une ouverture, une chance, une bouffée d’air frais, une rajeunissement, un bain de jouvence...  En fait, tout est une question de RESPECT réciproque et d’échange équitable si possible  dans le désintéressement. Le multiculturalisme pris dans ce sens est tout à fait compatible avec le bien-vivre et ne représente donc en rien une menace pour notre société. On essaie juste de nous distraire… Le problème en est plutôt sa véritable définition et sa plus JUSTE définition ! Le véritable défi  que rencontre la société aujourd’hui se situe donc, à mon sens, bien plutôt dans le non-respect  latent des principes  démocratiques  et des valeurs essentielles à la base de notre humanité, valeurs qui  FONT notre humanité.
Et c’est là-dessus qu’il faudrait travailler et se concentrer, en plus, comme je viens de le souligner,  du problème du vieillissement de nos populations et du véritable enjeu que celui-ci représente pour la communauté. Ce qui veut dire remise en question de nombreux acquis puisque ces derniers ne seront sans doute plus supportables sur le moyen terme.  Avant tout,  l’Homme se doit de préserver son humanité et de veiller à être le gardien des principes  démocratiques ainsi que des valeurs primordiales qui définissent son essence d’Homme. La femme ayant ici un rôle ESSENTIEL à jouer. Femme, quel est ton rôle ? Quelles est ta place ? Ne t’es-tu pas faite prendre au piège ?...  Dans cette perspective (anthropologique), le multiculturalisme apparaît comme une préoccupation annexe et non majeure. Une question subsidiaire. L’Homme et son humanité restant les paramètres  fixes et inaliénables au travers du temps. Paramètres essentiels. Et ce malgré les changements de paradigmes. Mais, un Homme soumis à Sa volonté, car l’Homme tout seul est bien seul et bien vulnérable, ou, au contraire, trop prédateur… Un prédateur tenté par la démesure…

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