Une fois de
plus, nous vivons une époque fantastique... De petits génies s'amuseraient-ils
à brouiller les pistes? Le règne de la confusion servirait-il à nous
embrouiller pour permettre à certains de mieux tirer les épingles du jeu?...
Les blogs
et les billets se suivent et finissent par se ressembler... dans la confusion...
Action de confondre…. Mais, pas tous cependant, des blogs cherchent … J'observe la société et j'essaie de
comprendre, chose bien difficile en ce moment. Beaucoup de choses nous agitent
ici et là, en France, aux Pays-Bas, en Europe et ailleurs. Une certitude: il se
passe des choses, nous sommes sans aucun doute confrontés à plusieurs crises.
Une grande crise. Une transition. Une transformation. Un changement. Changement de paradigme. Toutes ces crises sont liées. Mais par où
commencer? Laquelle résoudre d'abord? Quelles forces en présence ? Qui fait
quoi ? Qui dirige ?
La sphère
médiatique, en prise avec plusieurs bouleversements dont le sien propre à
l'heure des réseaux sociaux, agite plusieurs questions à la fois, enfin… semble
le faire….; le fil rouge étant bien difficile à saisir. Car n'y aurait-il pas
collusion entre les pouvoirs? En ces temps incertains où des projecteurs
cherchent à débusquer des responsables, ces derniers semblent se complaire à
jouer au chat et à la souris. Personne n'est responsable, ou alors, nous le
sommes tous. Une vision un peu simpliste des choses. Comment réussir alors à démêler
l'écheveau, ré-ordonner le tout, établir des priorités, ordonner nos pensées,
remettre les choses et les gens à leur place, et se concentrer sur l'ESSENTIEL
pour le BIEN de l’humanité? Les bonnes questions sont-elles posées?
On nous
parle - je veux dire - on nous rebat les oreilles avec le problème que
représenterait le fameux multiculturalisme. Mais est-ce dans le fond le
véritable problème? Le multiculturalisme, sans le sous-estimer car il a son
importance, ne serait-il pas juste cet
épouvantail qui ne servirait en fait qu'à nous effaroucher pour nous éloigner
du véritable questionnement: que fait l'Europe de ses principes les plus chers
qui forment aussi le socle de nos démocraties, à savoir: la liberté de pensée,
de conscience et de religion, liberté d'expression et d'information, etc...?
Où nous
consultons : http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf
Le respect
des principes fondateurs des démocraties européennes est fondamental. L'Europe
digne de ce nom se doit de respecter ces principes sans se trahir. Et les
Européens ont tout intérêt à veiller à ce que ces principes soient BIEN
respectés, tout en veillant aussi scrupuleusement à empêcher – impérativement -
tout glissement sémantique, dont certains pourraient se servir judicieusement, soit pour défendre et préserver leurs
intérêts, soit pour faire marcher la société sens dessus dessous... Certains y
ont (eu) intérêt... Car c’est bien au
moyen de ce genre de procédés, incluant inversion de valeurs, contre-sens et confusion de sens , pour tout dire manipulation, que l’élite
espère encore mener son peuple et le dominer, pour ne pas dire l’utiliser. Ceci
étant dit, les choses sont, à mon avis beaucoup plus simples que cela. Le
problème majeur, et dont on évite soigneusement d’en trop souligner
l’urgence, est d’abord l’épineuse question du vieillissement
de la population européenne, et comment y préparer les populations, car son
financement deviendra vite insurmontable
pour la communauté. Comment réussir à financer les coûts engendrés par ce
vieillissement alors que la société surendettée n’a plus les moyens de subvenir à tous ses
besoins. Moyens autant matériels qu’humains. Douloureuse équation à résoudre.
Bien plus que les questions encombrantes, mais non moins négligeables, du
multiculturalisme et de la cohabitation harmonieuse des cultures et religions
diverses.
Une fois encore, il s’agit de bien définir les priorités. L’Islam
dans ce contexte n’est pas le problème essentiel à mon avis. Était-il un
problème au temps du colonialisme occidental ? Par contre, le
multiculturalisme qui voudrait – selon une de ses définitions – enfermer tout
un chacun dans son individualité ou dans sa particularité - voire communauté - est déjà plus problématique, car « un
encouragement pour la séparation des cultures, ou pour l’enfermement de
l’individu dans sa tradition d’origine, ou le rejet de l’idée d’une
culture-cadre commune » ( T. Todorov,
Les ennemis intimes de la démocratie, ed. Robert Laffont, p. 203). Or une autre définition du mot
multiculturalisme existe, elle est tout simplement « La coexistence de plusieurs cultures
dans un même pays » ( dans Le Nouveau Petit Robert, 2008). Définition bien
meilleure. Et le multiculturalisme compris dans ce sens est-il le vrai problème ?
Certainement pas, ce serait même plutôt un enrichissement, une ouverture, une
chance, une bouffée d’air frais, une rajeunissement, un bain de jouvence... En fait, tout est une question de RESPECT
réciproque et d’échange équitable si possible dans le désintéressement. Le multiculturalisme
pris dans ce sens est tout à fait compatible avec le bien-vivre et ne
représente donc en rien une menace pour notre société. On essaie juste de nous
distraire… Le problème en est plutôt sa véritable définition et sa plus JUSTE
définition ! Le véritable défi que
rencontre la société aujourd’hui se situe donc, à mon sens, bien plutôt dans le
non-respect latent des principes démocratiques et des valeurs essentielles à la base de notre
humanité, valeurs qui FONT notre
humanité.
Et c’est
là-dessus qu’il faudrait travailler et se concentrer, en plus, comme je viens
de le souligner, du problème du
vieillissement de nos populations et du véritable enjeu que celui-ci représente
pour la communauté. Ce qui veut dire remise en question de nombreux acquis
puisque ces derniers ne seront sans doute plus supportables sur le moyen terme.
Avant tout, l’Homme se doit de préserver son humanité et
de veiller à être le gardien des principes démocratiques ainsi que des valeurs
primordiales qui définissent son essence d’Homme. La femme ayant ici un rôle ESSENTIEL
à jouer. Femme, quel est ton rôle ? Quelles est ta place ? Ne t’es-tu
pas faite prendre au piège ?... Dans cette perspective (anthropologique), le
multiculturalisme apparaît comme une préoccupation annexe et non majeure. Une
question subsidiaire. L’Homme et son humanité restant les paramètres fixes et inaliénables au travers du temps.
Paramètres essentiels. Et ce malgré les changements de paradigmes. Mais, un
Homme soumis à Sa volonté, car l’Homme tout seul est bien seul et bien
vulnérable, ou, au contraire, trop prédateur… Un prédateur tenté par la
démesure…
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