woensdag 11 april 2012

Une histoire d'âne...

Écrire, écrire, écrire... un blog pour moi toute seule, ne plus écrire chez quelqu'un, mais chez soi. Seule, maître à bord, quelle expérience... Écrire, pour qui, pourquoi? Pour moi, ou pour vous, cher lecteur, qui passera un jour peut-être par ici?... D'abord, écrire pour dire ce que l'on a à dire. Et en ce moment, il y a beaucoup de choses à dire, tellement, que je ne sais pas vraiment par où commencer.... Je vais commencer simplement, très simplement, et puis on verra où me mènera l'écriture, mes pensées; elles m'amèneront bien quelque part.... surtout que j'ai quand même beaucoup d'idées. Je ne suis pas la seule, heureusement...  Des livres ont été écrits, des livres sont écrits, des blogs s'écrivent, beaucoup de blogs.... Chaque jour, nous sommes des millions à poster, émettre, transcrire et retranscrire, commenter, ajouter, relater, réfléchir, intervenir et....lire bien sûr.... Par quel bout commencer? Je ne vous cacherai pas que je blogue depuis déjà deux ans, j'ai un peu pris le pli chez Paul Jorion, mon "ami" blogueur médiatique à moitié hollandais comme moi, et dans le Religioblog du journaliste Jean-Marie Guénois... Expériences très intéressantes. Et c'est ainsi qu'écrire est devenu une habitude, un réflexe, une envie, un besoin, mais ici, comme je le disais, je suis chez moi, seule et libre de m'exprimer et de raconter, d'exposer ma pensée... Est-ce prétentieux? Non, je ne le pense pas, c'est juste laisser sa tête, son intuition, l'inspiration et mes livres me mener... On verra bien...

Aujourd'hui, je choisis de retranscrire un passage du livre de la Comtesse de Ségur qui attendait sagement dans ma bibliothèque. Ce matin, je l'ai ouvert. Son titre?  C'est aussi une histoire d'âne, car ce livre s'intitule Mémoires d'un âne ( La Bibliothèque rose illustrée, 1898). Comme quoi, les ânes valent la peine qu'on s'y arrête. Les ânes auraient-ils  quelque chose à nous dire... Lisez plutôt ce qu'écrivait la Comtesse, ou plutôt, son âne... C'est ainsi que commence son livre, ou plutôt, ses mémoires:

A mon petit maître
M. Henri de Ségur

Mon petit Maître, vous avez été bon pour moi, mais vous avez parlé avec mépris des ânes en général. Pour mieux vous faire connaître ce que sont les ânes, j'écris et je vous offre ces Mémoires. Vous verrez, mon cher petit Maître, comment moi, pauvre âne, et mes amis ânes, ânons et ânesses, nous avons été et nous sommes injustement traités par les hommes. Vous verrez que nous avons beaucoup d'esprit et beaucoup d'excellentes qualités... Et puis... Vous verrez enfin que lorsqu'on aura lu ce livre, au lieu de dire: Bête comme un âne, ignorant comme un âne, têtu comme un âne, on dira: De l'esprit comme un âne, savant comme un âne, docile comme un âne...

                                                                                                                      Gaudichon,
                                                                                                                                Ane savant.    

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