maandag 30 april 2012

Un intellectuel, c'est quoi?


Voir l' article du Monde "Intellectuels et politiques – une planète en recomposition" –  le 28 avril 2012 dans la rubrique Culture & Idées.

Pour les internautes que cela intéresse. Aujourd’hui 30 avril, jour férié aux Pays-Bas. Et cette vague impression que les choses doivent changer…

Je lis dans le Monde que les intellectuels ne savent plus quoi faire ni plus quoi dire, désabusés... Les politiques n’ont pas le temps de se poser les bonnes questions et de lire… Et pendant ce temps la société doit être menée. Les hommes, les femmes et les enfants guidés, les liens tissés… Quel est le travail de l’intellectuel ? Publier le nième livre ? A l’heure de l’Internet, pour un changement de paradigme et une unification européenne, les intellectuels devraient se poser la question de leur fonction. A quoi servent-ils ? Qui servent-ils ? Une question importante :  est-ce que les intellectuels sont réellement au service du BIEN, bien commun ? C’est à cette question qu’ils devraient d’abord répondre en essayant une redéfinition de leur tâche. Une autre question intéressante que je me permets de poser : est-ce que les intellectuels ont bien fait leur travail ces dernières décennies ? Autrement dit, les intellectuels ont-ils assez été  au service de la justice et de la vérité ? Que pensent-ils de la Vie ? Ont-ils vu cette crise venir ? A force de se fréquenter dans leurs tours d’ivoire, le risque est bien de se déconnecter complètement de la vie de tous les jours et des questions essentielles qui nous préoccupent. De laisser faire aussi… Lorsque l’élite ne travaille plus que pour les mêmes, on en arrive évidemment à faire du sur place.  Lorsque l’élite travaille la complexité, il est évident que tout devient de plus en plus complexe et inintelligible aussi. A moins de revenir à plus de simplicité et de clarté. Il faut relire à cet effet Ivan Illich, Jacques Ellul ou E. F Schumacher par exemple. Des penseurs qui marquèrent leur temps et que des intellectuels un peu trop sûrs d’eux-mêmes oublièrent peut-être un peu trop vite. Tout était écrit dans les années ’70, mais non, il fallut en passer par les années ’80. Et faire courir tout le monde… Devons-nous remercier les intellectuels des années du no non-sens, qui n’ont servi que le marché et le capital au moyen de beaux mots et de subtils glissements sémantiques? N’ont-ils pas trop joué aux beaux rhéteurs, beaux parleurs médiatiques ? Gloire médiatique…Le monde des médias et ses illusions, marketing et cie… Sans assez prendre le temps de réfléchir… Trop grande exposition, pas assez d’humilité…


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