En parcourant Le Monde, de lien en lien, je lis quelque part ce matin:
"ces très étranges créatures que sont les mères avec un clavier."
C'est amusant, non?
zaterdag 30 juni 2012
vrijdag 29 juni 2012
La crise financière, les responsables, le rôle des femmes...
Alors que certains parlent de fin, d'autres
parlent de commencement. Il s'agit de savoir de quel monde nous parlons. Je
serais plutôt pour la fin du monde de la finance sauvage et du mensonge. Des
individus y travaillent sans scrupule,
spéculent de façon irresponsable et travaillent aussi à détruire
certaines valeurs essentielles. Les banques ici n'ont pas fait du bon
travail... Le problème est bien qu'un jour les élites, les intellectuel(le)s en
particulier, vont devoir prendre leurs responsabilités et dirent les choses
clairement et sincèrement, en rappelant d'abord les médias à l'ordre. Qui
s'occupe des médias et de leur rôle dans la société européenne? Qui ira dire
aux responsables du monde médiatique, ici et là, que la fête a assez duré? Qui
leur dira que leur rôle est d'informer honnêtement les citoyens, de contribuer
à transmettre les BONNES valeurs, de contribuer à la paix, à promouvoir la
démocratie et non pas manipuler, voire polluer les esprits et les sociétés, fabriquer des richesses inutiles? Que faire
des médias au XXIème siècle? J'espère un jour pouvoir rencontrer un directeur
de rédaction, peut-être à Amsterdam. Avons-nous besoin de médias qui
entretiennent des liens beaucoup trop étroits et complaisants avec le(s)
pouvoir(s). Mais quel(s) pouvoir(s)? Pourquoi laisserions-nous les médias ici
critiquer de cette façon l'Église catholique, hier encore... ? J'espère que certaines rédactions me lisent...
Il serait quand même plus sage de commencer par rechercher les véritables
responsables de cette crise financière plutôt que de faire dans la diversion...
Ici, il y a de très grosses banques, beaucoup trop grandes pour ce petit pays;
la spéculation s'est faite maîtresse de la société. Il suffit de reprendre les
livres d'histoire pour comprendre. Les bonnes valeurs qui permettent de
construire une société juste et équitable ont été bafouées par l'appât du gain
et une avidité incontrôlés, voire stimulés. Voilà où est le mal. Avant de
s'intéresser à autre chose, il faudra, pour l'heure, s'intéresser sérieusement au monde de la finance sauvage, tout en
demandant aux responsables ce qu’ils en pensent. L'Europe sera celle des
citoyens et non pas celle des financiers ou technocrates sans valeurs morales.
Il faut reprendre l'Histoire là où nous la partagions. Il faut reprendre le BON
fil. Mais avant cela, les publicistes, ici ou là, journalistes, financiers, certains politiques
et intellectuel(le)s, etc… devraient
prendre le temps de s’exprimer sur le sujet dans…. les médias : Que veut dire le mot responsabilité ? Que
veut dire être responsable ?
Benda parlait déjà de « cataclysme des
notions morales chez ceux qui éduquent le monde. » (p. 208). En fait, il
faudrait une rencontre de citoyens pour parler de la responsabilité des élites
aujourd’hui dans la marche des sociétés.
Pour finir, je reprends ce livre écrit en 1987,
par Michèle Fitoussi, « Le ras-le-bol des super women » (Éd. Le Livre
de Poche), car le problème de la femme dans la société est bien le problème
auquel je m’intéresse tout particulièrement. J’avais 25 ans à l’époque :
Pour réussir nous avons mis les bouchées
doubles. Nous nous sommes dépensées sans compter. Et, malgré tous les
obstacles, nous y sommes arrivées. L’ivresse des sommets, on y a goûté. Et on
aime. Et on aimerait bien plus encore s’il n’y avait pas toujours dans un coin
de nos têtes l’impression insupportable de nous être fait piéger.
Et elle continue :
Betty Friedan, la féministe pure et dure de « La
Femme mystifiée » (c’était il y a vingt ans) reconnaît aujourd’hui dans « The
Second Stage » (La Seconde Etape) -
livres que j’ai lus - : « Elles veulent (elles, c’est nous) réussir
leur carrière selon les commandements édictés par des hommes, qui eux étaient déchargés
par leurs épouses de tous les détails de la vie pratique. » (p. 42-43)
Le rôle des féministes et leurs responsabilités
offrent également un vaste champ de réflexion. « Maman, j’ai peur »…
en effet… En attendant une rencontre sur
le thème de la place et du rôle de la femme dans la société européenne. Une mère
de famille y aura certainement son mot à dire… ;)
woensdag 27 juni 2012
Ivan Illich et la décroissance dans " La convivialité" ( 1973)
Une question que les intellectuels, les faiseurs d’opinion
et nous tous devrions vraiment poser:
Voulons-nous encore plus de croissance?
Je n'aime plus trop ce mot de croissance. Que veut dire ce mot au juste? Il faudrait
dire à nos responsables que nous n'avons plus envie d'entendre ce mot. Il nous
faut d'autres mots, des mots qui soient bienfaisants, moins de mots aussi,
moins de tout.
Ivan Illich a dit de très bonnes choses, par exemple :
Une société qui définit le bien comme la
satisfaction maximale du plus grand nombre de gens par la plus grande
consommation de biens et de services industriels mutile de façon intolérable
l'autonomie de la personne. (p.31)
ou encore:
La survie dans l'équité ne sera ni le fait d'un
oukase des bureaucrates ni l'effet d'un calcul des technocrates. Elle est le
résultat du réalisme des humbles. La convivialité n'a pas de prix, mais on sait
trop bien ce qu'il en coûtera de se déprendre du modèle actuel. L'homme
retrouvera la joie de la sobriété et de l'austérité en réapprenant à dépendre
de l'autre, au lieu de se faire l'esclave de l'énergie et de la bureaucratie
toute-puissante.(p. 33)
Et encore, déjà mis en ligne un 15 octobre:
Une société où chacun saurait ce qui est assez
serait peut-être une société pauvre, elle serait sûrement riche de surprises et
libre. (p.35)
Ce petit commentaire est écrit ce matin pour nos politiques et médias qui ne chercheraient qu’à nous vendre encore et toujours de la croissance
matérielle.
dinsdag 26 juni 2012
Une question de responsabilités encore...
Les blogs servent, comme la machine qui les
héberge, à s’exprimer librement – liberté d’expression, liberté d’opinion –
nous sommes Européens, nous avons notre Histoire d’émancipation et nos DROITS,
autant les utiliser quand cela est utile. Il ne s’agit pas de tenir des propos
diffamatoires, il s’agit de comprendre et de défendre une idée de justice et de
vérité. Toute personne bien-pensante, de bonne volonté, dotée de BON sens,
tout(e) intellectuel(le) recherchera par un travail critique à chercher le
pourquoi du comment des choses. Ceci étant
tout à leur honneur. Il s’agit de ne pas trahir le pourquoi on travaille… Je
m’adresse aux intellectuels, penseurs et philosophes, esprits créatifs de tous
calibres et artistes. C’est clair et même plus que clair.
La question est donc bien de savoir où se
trouvent en 2012 les responsabilités des uns ET des autres…
Nous avons bien affaire à un problème de
RESPONSABILITÉ, je reviens toujours à ce qui est responsable de quoi ? Qui me
semble être aussi la question devant être
urgemment résolue.
C’est bien sûr vers les élites d’abord que nos regards se
tournent. Comme nous l’avons déjà souligné, ces élites sont faites de multiples
strates, quelquefois, et même souvent, imbriquées les unes aux autres. Qui se
rencontrent, mais qui peuvent aussi travailler dans des champs différents,
voire supposés être antagonistes…
L’élite est diverse et variée en plus d’être de plus en plus cosmopolite. Qui tient donc
les fameuses ficelles de ces pouvoirs qui nous permettraient de comprendre la
marche de nos sociétés ?
Si je pose ce genre de questions sur un blog,
ce n’est pas pour y répondre toute
seule, mais bien pour encourager une discussion sur la question et demander aux
élites en question de s’exprimer également. Initier un dialogue, un échange. Comment peut-on aller de l’avant et résoudre
les crises si nous ne sommes pas disposés à dire, clairement et sincèrement,
dans un langage simple, où se situent les responsabilités des uns ET des autres ?
De quelles responsabilités s’agit-il ?
-Responsabilités politiques.
-Responsabilités économico-financières.
- Responsabilités intellectuelles, ce que l’on
pourrait appeler la responsabilité des clercs.
- Responsabilité de ce qui est censé être au
sommet des choses pour veiller au bien-être et protéger ses sujets…
- Responsabilités des citoyens enfin. La démocratie.
En effet, les responsabilités sont prises
partout, à tous les niveaux, avec
toutefois divers degrés d’implication, d’obligations. Dans la hiérarchie,
personne n’est exempté des responsabilités.
Ou alors le système ne fonctionne pas bien. Je dirais même, plus on monte dans la hiérarchie,
plus on est responsable. Ce qui est logique et en en rapport avec le montant de
la rétribution allouée. J’ai cependant oublié de mentionner la responsabilité
des médias. Essentielle peut-être. Car qui dit médias, dit maître dans l’art de
mener le monde. Et ce n’est pas rien. Encore une fois, la question à élucider
est bien celle de cette collusion. Cette relation ambigüe qu’entretiennent les
divers acteurs responsables de la bonne marche des choses, que ce soit aux
niveaux national, européen ou mondial. Et de savoir si cette collaboration ou
coopération a pour but de manier les peuples selon son bon vouloir ou bien de
travailler au bien commun, à l’intérêt général.
Lorsque les peuples, sentant que les élites ont
perdu le sens de ces notions, finissent par perdre confiance dans tout ce qui se trouve là-haut dans la hiérarchie comme dans leurs médias, il
me semble devenir de plus en plus difficile de réussir à BIEN tenir les ficelles qui
rassemblent le tout. En sommes-nous là ?
Une question essentielle à laquelle il devient
de plus en plus indispensable de réfléchir, et cette question m’intéresse, reste toutefois le rôle des intellectuels, ici
ou là, et leur fonction critique ( J-C Guillebaud dans « Le commencement d’un
monde » : Castoriadis mettait nommément en cause ces « intellectuels
qui abandonnent leur fonction critique et adhèrent avec enthousiasme à ce qui
est là, simplement parce que c’est là », Ed. du Seuil, 2008, p. 170).
maandag 25 juni 2012
Il était une fois un club de gentlemen...
Une bonne question posée par le Figaro:
Qui sera le nouveau patron des banques
européennes?
Qui va diriger les affaires européennes?
Des Pays-Bas, au cœur de bien des choses..., je
travaille à la question;)
Puisque les livres sont indispensables à tout
changement, à toute pensée, je m'y réfère volontiers. Deux exemples:
Mais les clercs ont attisé par leurs doctrines
leurs doctrines le réalisme des laïcs bien autrement qu’en exaltant le
particulier et flétrissant l’universel ; ils ont inscrit au sommet des
valeurs morales la possession des avantages concrets, de la force temporelle et
des moyens qui les procurent, et ont voué au mépris des hommes la poursuite des
biens proprement spirituels, des valeurs non pratiques ou désintéressées. (
Julien Benda, « La Trahison des clercs », Coll. Pluriel, Ed.
Grasset, 1977, p. 248)
Comme les femmes sont uniquement créées pour la
propagation de l’espèce et que toute leur vocation se concentre en ce point, elles vivent plus pour l’espèce que
pour les individus, et prennent plus à cœur les intérêts de l’espèce que les
intérêts des individus. C’est ce qui donne à tout leur être et à leur conduite
une certaine légèreté et des vues opposées à celles de l’homme. (
Schopenhauer, « Douleurs du monde – Pensées et fragments », 1ère
ed. 1880, Ed. Rivages, 1990, p. 119)
Quelques questions dans la rubrique qui est responsable de quoi ? :
Qui était aux top des affaires financières européennes ces
dernières décennies ?
Que pensent les féministes de l’égalité
homme-femme ?
J’espère que mes amis néerlandais voudront
gentiment travailler à une nouvelle Europe Citoyenne des Valeurs, Europe
Catholique des Valeurs, Europe Chrétienne des Valeurs, Europe Coopérative des
Valeurs, Europe Civique des Valeurs. Car la fête est terminée. Quand l’Europe
doit se faire, ce n’est pas un petit pays, et surtout pas un petit club de « gentlemen »
qui mettra des bâtons dans les roues. Enfin, ce qu'il en reste... Et je dois encore me replonger dans ce qu’écrivait l’historien
catholique W.J.F. Nuyens au XIXème siècle sur une nouvelle interprétation possible de l’Histoire…
Tout ce que j’écris demande un débat. J’attends
que les internautes, ici ou là, réagissent.
C’est ce qu’on appelle, encore une fois, la Démocratie participative à l’heure
des réseaux. Qu’en pensez-vous messieurs les journalistes et autres, intéressés
par ces questions?
zaterdag 23 juni 2012
Pour une politique européenne et citoyenne
Encore quelques petites réflexions. Je pense
être lue. Faire de la politique européenne à l'heure de l'Internet, veut dire
quoi? Que nous pouvons TOUS participer. Nous sommes en DÉMOCRATIE
- RE- donner la parole aux CITOYENS européens
qui vivent et travaillent, ici et là, dans toute l'Europe, qui ont - et je
m'adresse à mes amis néerlandais puisque je vis ici - des maisons, ici et là, dans toute l'Europe. Le Sud de l'Europe est
une très belle région.
Lorsqu'une certaine élite a failli en ne
prenant pas bien ses RESPONSABILITÉS, il est temps, à l'heure des nouvelles
technologies, que les peuples, citoyens de bonne volonté et honnêtes, sincères,
travaillant au BIEN COMMUN, pour
l'intérêt général, soient consultés et participent à une nouvelle pratique
politique au niveau européen. Une élite doit laisser la place au BON sens, pour une Europe humaine, sociale, plus simple,
certainement moins riche de superflu, mais plus riche spirituellement. Je
rappelle que la doctrine sociale de l'Église, les encycliques, les papes
successifs et de nombreux penseurs ont travaillé le sujet. Il suffit de
ressortir tout ce travail et de le
remettre sur la table.
En tant
que membre de la société civile, je ne suis certainement pas la seule à
travailler dans cette direction. L'Europe doit complètement se réformer au
niveau politique, l'économie suivra. De tout manière, il faudra bien redéfinir
le terme d'économie. Que nous dit le mot économie? Qu'il s'agit de bien
administrer sa maison. Sa maison. Et non pas servir les intérêts de
quelques-uns. L'élite financière doit bien avoir compris cela maintenant.
D'ailleurs, en matière d'élite financière européenne, qui a été véritablement
responsable de la politique menée à ce niveau?
Aux internautes européens d'entrer dans le
débat.
vrijdag 22 juni 2012
Religioblog : Sur la démocratie en Europe -
Des blogs, suivez mon regard, nous parlent de
l'Europe à faire. Très bien, d'où j'écris, la perspective est très
intéressante, je l'ai déjà dit, je le répète... Je contribue, j'espère, à
éveiller l'intérêt du public pour ce petit territoire situé au nord de l'Europe ET au coeur de la
construction européenne. Pays qui n'est pas des moindres en sa qualité d'acteur
majeur dans la finance internationale entre autres - si je me trompe que l'on
me corrige, je ne voudrais pas dire n'importe quoi, d'autant plus qu'un
dialogue à ce sujet pourrait être initié, utile je crois par les temps qui
courent. Enfin, pays qui est aussi celui d'une partie de mes ancêtres et que je
connais bien maintenant, donc je me permets d'en parler. Peu le font hors des
frontières, alors que des voix sont nécessaires en ce moment pour mieux
comprendre les choses et surtout l'Europe et sa construction. Il est clair,
comme disent des blogueurs qu'il faut plus d'Europe, nous en sommes tous
convaincus. Seulement ils évitent toujours de parler de certains pays. On se
concentre sur l'Allemagne à n'en plus finir et de façon obsessionnelle, mais il
y d'autres pays dont ce petit pays. Mon propos est que l'on doit s'y intéresser
pour avoir une vue juste des choses en matière de construction européenne, pour
une Europe démocratique, que je vois chrétienne, humaine et sociale. Encore une
fois, je fais un peu de politique européenne... Mais le mot démocratie est très important, à
l’heure où certains semblent gênés par… trop de démocratie justement… Revenons
à l’étymologie de ce mot : Doctrine politique d’après laquelle la
souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens, etc…. Contr :
Aristocratie, monarchie, oligarchie, ; fascisme, totalitarisme.
Où se situe le problème? Je n'en vois aucun si
ce n’est quelques petites contradictions. Il y a un manque de sincérité aussi. Et
j’écris pour mettre cela en lumière. Des
voix s'élèvent d'ailleurs ici pour demander pourquoi notre Premier
(démissionnaire au passage mais responsable) utilise deux façons de s'exprimer
sur le sujet. Il y aurait la manière internationale: "nous sommes pour
l'Europe", et il y aurait la manière nationale: "l'Europe oui
mais..., le nord..., le sud..., nous n'avons pas envie de payer pour... etc,
etc...". Une façon d'aborder les choses que je n'apprécie pas vraiment ;
c’est pour cela qu’ au lieu d'envoyer une lettre, comme je l'ai fait à M. JP
Balkenende en 2007, je m'exprime ici. Aujourd'hui, les gouvernements doivent
suivre ce que dit la société civile sur le Net. Une nouvelle source
d'informations à ne pas négliger. Travail fait dans la gratuité, je le
rappelle.
Enfin, j'espère
vraiment que les responsables politiques ici ou là me lisent. Les blogueurs
aujourd'hui, issus de cette société civile, écrivent et se doivent dans la
mesure de leurs moyens - ils ont le DROIT à la liberté d'expression et
d'opinion - voir la Charte des droits fondamentaux - de porter à l'attention du
monde certaines choses qui n'iraient pas dans le BON sens. Choses que des journaux,
comme le Monde par exemple, ne portent pas souvent sur le devant de la scène.
S'ils ne le font pas, des blogueurs s'en chargent donc. Et il est aussi demandé aux autres blogueurs
actifs dans la blogosphère d’être tout à fait sincères. Nous avons la chance,
en 2012, de pouvoir nous exprimer librement, pour le faire il faut être
totalement honnête, ce que sont la plupart des internautes et commentateurs. Pour
ceux qui manqueraient de sincérité, il est demandé de ne pas se moquer de ceux
qui contribuent à alimenter le débat et qui essaient de faire avancer les
choses dans le BON sens, en attendant de se rencontrer… Si nous sommes derrière
nos écrans à réfléchir, c’est aussi dans le but de discuter un jour de vive
voix. La machine n’est pas faite pour aliéner, je le répète, même si certains
ont peut-être une vision différente des choses…
Comme on
l’a dit, et j’y participe aussi, c’est une nouvelle forme de pratique politique
qui se met en place. Ce qui ne ravit pas tout le monde, on s’en doute….
donderdag 21 juni 2012
La responsabilité des médias
Lorsque j’ai commencé à bloguer, je ne pensais
pas que plus de deux ans plus tard, je serais encore là à écrire. Le début de
quoi? Le début d'une réappropriation de notre humanité, car nous savons bien
qu'un certain pouvoir existe, ici ou là, il n'y a pas qu'en France que le mal cherche
à se faire une place... Mais on peut travailler à changer ces choses, je veux
dire changer ce que le pouvoir, via les médias et certains médiateurs, voudrait nous imposer. Manipulation,
aliénation, contradiction, inversement des valeurs, confusion, autant de
stratégies pour frustrer la société de son humanité et de sa force vitale et
bienfaisante, bienveillante. Avoir encouragé bêtement une vision utilitariste
de la société au moyen du travail pour ne servir que certains intérêts, certes divers et variés… Peut-on parler irresponsabilité? Qui prend la peine de se pencher sur la
valeur travail? Lorsqu'on voit que des femmes en fonction, c'est à dire "au travail", ici ou là, ont été mises dans un
rôle qui n'est pas du tout le leur, on peut en arriver à se demander qui est
responsable de cette anomalie? Toujours cette question: qui est responsable de
quoi? Combien de fois n'ai-je pas le sentiment que ce sera aux hommes et aux
femmes de bonne volonté, de la société
civile bienveillante , de dire haut et fort qu'ils en ont assez de tout ce qui
est mis en place pour avilir et aliéner, et même tromper l'homme, la femme et
l'enfant. Nous ne sommes pas dupes. D'abord il faut l'écrire. Ce que je
fais. Puis on envoie ce genre de pensées
dans le monde en espérant être lue. Et sans doute est-on lu par quelques âmes en
état de veille ou en veilleuse... Car il faut un peu surveiller ce qui se dit ici
ou là.
C'est également une tentative de s'accaparer du pouvoir qu’aurait pris
la machine, la tester aussi, pour dire certaines choses essentielles.
Tester aussi notre liberté d’expression.
Car nos libertés nous sont chères. Tout comme les valeurs morales. Mais
il faut avoir du temps. Avoir du temps n’est pas forcément le perdre. Donner de son temps gratuitement, sans
attendre de retour… Il se peut qu'il n'en ressorte rien, mais on ne sait
jamais. De toute manière, c’est
aussi pratiquer une nouvelle forme d’écriture. Le poids des mots.
Et si, plutôt que de s'occuper de « bionicité »
et de cybernétique et de toutes ces
innovations bio- prometteuses paraît-il, mais dont on connaît la teneur et le sens - je me souviens avoir lu un livre parlant de
transhumanisme… - , les médias commençaient
sérieusement à retravailler un peu dans l’investigation ? S’ils se demandaient
quels intérêts au juste ils ont servis et servent encore ? Et s’ils en profitaient en même
temps pour faire leur autocritique ?
Et s'ils commençaient un peu à se penser eux-mêmes, une introspection, et à se remettre en question ? Ne serait-ce
pas un début? Car si les choses doivent changer, elles changeront pour tous, y
compris pour les médias…
Enfin, une chose à laquelle il faudra
s'attacher à répondre est bien ce: qui est responsable de quoi? Responsabilité,
un mot qui résonne de plus en plus fort ici
et là. Qui est responsable de quoi? Être responsable. Les médias ne
pourraient-ils pas commencer par investiguer de ce côté-là? Sinon à quoi
servent-ils dans le fond? Juste à nous divertir, nous distraire de l'essentiel?
Comment la société moderne a-t-elle communiqué ces années durant, sinon au
travers des médias... La tâche première des médias était d'informer et de bien
informer pour défendre les intérêts des citoyens, défendre une idée de vérité,
de justice et de démocratie, un
contre-pouvoir. Ont-ils bien joué ce rôle essentiel pour la démocratie?
Responsabilité des médias. Nous en revenons toujours à cette histoire de
collusion des élites, une histoire qu’il faudra prendre le temps d’ étudier et
de comprendre... Qui dirigent les médias ? À qui appartiennent les
médias ? Quelle est la responsabilité des médias?
woensdag 20 juni 2012
Une rencontre conviviale
JA nous dit "saisir la dernière
chance", je la saisis, et je lui propose avec d'autres, qu'ils soient
blogueurs ou non, à l'heure où les blogueurs écrivent et s'expriment librement,
que ce soit au nord comme au sud, de se rencontrer et de discuter, un échange
convivial, dans la simplicité, dans le but de construire une Europe une et
unie, ancrée dans les BONNES valeurs et le RESPECT de l'autre. Cela ne doit pas
être trop difficile à organiser. Cette librairie me paraît être l'endroit idéal
pour commencer. D'autant plus que ma soeur connaît le directeur... C'est vrai,
je prends l'initiative d'une telle rencontre, mais si personne ne le fait qui
le fera? M. Attali, Jorion, d'autres intellectuels, des personnes totalement
normales, des personnes inspirées, nous bloguons depuis un certain temps, il va
être temps de se rencontrer. Nous prendrons avec nous le petit livre d'Ivan
Illich, "La convivialité", et pourquoi pas La Bible. Et nous
parlerons de l'Europe à faire. C'est un début.
dinsdag 19 juni 2012
Qui est responsable de quoi?
Je reprends
un peu ce que j’écrivais, le 11 juin
dernier, dans un commentaire, sur le qui est responsable de quoi ?
Cette question se pose et se repose et n’a pas encore trouvé de réponse. L’écriture permet de s’aventurer dans une
ébauche de réflexion sur le sujet.
Sommes-nous tous responsables ? Ce serait
un peu trop facile de répondre par l’affirmative: il y a, qu’on le veuille ou non, des responsables. Le mot responsable a sa
signification et son importance, surtout depuis que ce mot est devenu, dans la
pensée collective contemporaine, étroitement lié à celui
de rémunération. Un responsable est récompensé pour le travail accompli. Une
carrière, telle qu’on l’entend depuis quelques décennies, ne se définit qu’EN ces termes. Et c’est sans doute une
erreur, même s’il est vrai et
jusqu’à présent largement accepté, que les responsables puissent être les
personnes les mieux rémunérées dans la hiérarchie des sociétés…. Un responsable
gagne plus que les employés qui ne sont pas des responsables, le sommet ne se confond pas avec le reste ni
avec la base, que l’on peut appeler, selon le contexte, des sujets... Une vérité de la palisse. Celui
qui est responsable, je veux dire dans une constitution, dans la vie publique, dans le monde du travail, est
en général bien, très bien rémunéré, et ce, me direz-vous, en toute logique... Soit, tant
que le bon sens et un esprit de modération règnent, il ne devrait pas y avoir
matière à polémiquer. La réflexion est même la bienvenue, la controverse aussi. En fait, il s’agit juste
de remettre un peu les points sur les i
dans un monde où beaucoup tendraient à se dire responsable et à en accepter la fonction sans toutefois se devoir en subir les contraintes… L’essentiel étant d’être reconnu en tant que tel et de ce fait en droit d’en attendre une (bonne)
contrepartie, banalement appelée récompense, bien méritée somme toute…. Bonus, compensations, salaires, rétributions,
allocations diverses pour bons et loyaux
services. Les « services rendus »
sont en effet vivement encouragés par la société, reconnus et largement récompensés, hélas, bien trop souvent peut-être, sans rapport avec le
véritable travail accompli. Et si nous parlions de la valeur travail? Il y a de la démesure dans l’air. L’appât du gain a été encouragé et stimulé. Le travail aussi. Trop. Qui est responsable ? Premier problème.
J’en
reviens donc à ce mot de RESPONSABLE. Le dictionnaire dit :
Qui doit accepter et subir les conséquences de ses actes, en répondre.
Qui doit (de par la loi) réparer les dommages qu’il a causés par sa faute. Être civilement, pénalement responsable.
Qui doit rendre compte de sa politique -> responsabilité
Qui doit, en vertu de la morale admise, rendre compte de ses actes ou de ceux d’autrui -> comptable, garant.
Chargé de, en tant que chef qui prend des décisions.
Personne qui prend les décisions dans une organisation -> dirigeant
Qui est la cause, la raison suffisante de.
Raisonnable, réfléchi, sérieux.
Qui doit accepter et subir les conséquences de ses actes, en répondre.
Qui doit (de par la loi) réparer les dommages qu’il a causés par sa faute. Être civilement, pénalement responsable.
Qui doit rendre compte de sa politique -> responsabilité
Qui doit, en vertu de la morale admise, rendre compte de ses actes ou de ceux d’autrui -> comptable, garant.
Chargé de, en tant que chef qui prend des décisions.
Personne qui prend les décisions dans une organisation -> dirigeant
Qui est la cause, la raison suffisante de.
Raisonnable, réfléchi, sérieux.
Être responsable. Où s’ouvre tout un champ de réflexion nous permettant de nous replonger, le temps de la
réflexion, dans un passé pas si lointain,
une époque où les responsables - pour beaucoup partis à la retraite - cherchaient ou commençaient à se faire une place… Notre société est la résultante de cette prise de responsabilités, des agissements, actes et décisions prises par cette élite de responsables. Nous
sommes aujourd’hui en 2012, et la
question qui se pose de plus en plus clairement et urgemment est de savoir qui est responsable
de la forme et de la direction qu’a prises la société dans laquelle nous vivons ? Nous nous
tournons en premier lieu vers les politiques d’hier et d’aujourd’hui bien
sûr, sans oublier le cercle fermé des décideurs et dirigeants, il y a quelques penseurs aussi à ne pas
oublier. Bref, nous parlons de l’élite, des élites et de leur collusion et ce,
à un niveau international. A partir de la fin des années 70, tout ce monde se
mettait en place. Lorsque je vois ou lis ce que certain(e)s font ou disent aujourd’hui, on ne peut qu’être dubitatif
quant au véritable sens des mots responsable et élites. Car il y a le monde des médias aussi à ne
pas oublier...
Ici, est-il
par exemple normal qu’une reine ne soit pas reconnue responsable par la
Constitution du pays ? Peut-on être reine, avec beaucoup de privilèges et
de prérogatives, sans être responsable ?…
Comment accepter cela au XXIème siècle ? Au pays de la
libre conscience, de la liberté d’expression, de la tolérance, de l'égalité, nous avons à
faire à des paradoxes et contradictions
grandissants. Où sont les véritables intellectuels dont le travail consiste à
rechercher la vérité et la justice ? Il est temps de poser clairement les questions suivantes : qui
dirige quoi, qui est responsable de quoi ? Une reine, "Staatshoofd", pourrait faire des voyages ici et là,
rencontrer les grands de ce monde sans être pour autant tenue pour responsable…
Est-ce qu’on nous prend pour des imbéciles ? Il faudrait alors
demander à celui qui endosse - d’après la Constitution de 1848 - légalement la qualité de responsable, c’est à
dire le ministre-président en personne ce qu’il en
pense, même s’il est
démissionnaire. Quel dommage toutefois que les
derniers ministre-présidents aient pris la fâcheuse habitude de se faire
« démissionnaires » au moindre accroc … Le peuple regarde, se demande ce qu’il se
passe, ce que fait le gouvernement et essaie de comprendre. Le pays se
transforme de plus en plus en terrain confus, un terrain où les responsabilités
ne sont plus prises et où il devient de plus en plus difficile de répondre à
cette question essentielle : Qui est responsable de quoi ? Cette
question vaut bien sûr pour les agissements dans les plus hautes sphères du monde bancaire et de celui des affaires. On pourrait bien sûr s’intéresser au top des multinationales, transnationales, selon l’humeur
du jour… Que font les élites ? Ne
sont-elles pas responsables ? Où se trouvent le bon sens et le sens des responsabilités? Surtout ici. J'attends que des intellectuels me lisent. S'il savent, ils feraient bien de s'exprimer. On peut s'exprimer sur des blogs.
maandag 18 juni 2012
La démocratie chrétienne sur le Religioblog
Suite du fil sur la démocratie chrétienne du Religioblog.
Suis-je vraiment seule? On ne peut pas en fait le savoir. Beaucoup peuvent passer sans se faire remarquer... Puisque les blogueurs et blogueuses se promènent sur le Net, mais pas que sur le Net... Hier, j'étais par exemple à l'Ambassade de France de La Haye où nous votions aussi. Et comme j'ai un peu aidé, j'ai vu passer une partie de la communauté de Français expatriés qu'il ne faudrait pas oublier, surtout lorsqu'ils ou elles ont un ordinateur à disposition pour transmettre des idées et des impressions... Le tout serait de rassembler ces personnes qui ont sans doute toutes quelque chose à apporter ici ou là... Se rencontrer, rencontres conviviales, communiquer, discuter de problèmes ici et là, que font les élites, font-elles du bon travail? La politique n'est plus l'affaire des élites qui se sont trop coupées de la réalité et des peuples. Que penser par exemple des familles royales? De leur rôle? Du problème de collusion des élites diverses et variées?
Je viens de lire sur le site de Famille chrétienne une interview donné par Henri Guaino sur la politique et les valeurs. Cette question est intéressante: un écrivain qui s'engage en politique prend-il le risque de se perdre? Je lisais aussi cette phrase que Mauriac aurait dit: "l'écrivain catholique est un catholique qui écrit". Et les blogueurs catholiques qui s'engageraient, qu'en fait-on? On peut commencer par les lire en passant...
http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/henri-guaino-la-morale-simpose-a-nous-22_t7_s37_d65383.html
Suis-je vraiment seule? On ne peut pas en fait le savoir. Beaucoup peuvent passer sans se faire remarquer... Puisque les blogueurs et blogueuses se promènent sur le Net, mais pas que sur le Net... Hier, j'étais par exemple à l'Ambassade de France de La Haye où nous votions aussi. Et comme j'ai un peu aidé, j'ai vu passer une partie de la communauté de Français expatriés qu'il ne faudrait pas oublier, surtout lorsqu'ils ou elles ont un ordinateur à disposition pour transmettre des idées et des impressions... Le tout serait de rassembler ces personnes qui ont sans doute toutes quelque chose à apporter ici ou là... Se rencontrer, rencontres conviviales, communiquer, discuter de problèmes ici et là, que font les élites, font-elles du bon travail? La politique n'est plus l'affaire des élites qui se sont trop coupées de la réalité et des peuples. Que penser par exemple des familles royales? De leur rôle? Du problème de collusion des élites diverses et variées?
Je viens de lire sur le site de Famille chrétienne une interview donné par Henri Guaino sur la politique et les valeurs. Cette question est intéressante: un écrivain qui s'engage en politique prend-il le risque de se perdre? Je lisais aussi cette phrase que Mauriac aurait dit: "l'écrivain catholique est un catholique qui écrit". Et les blogueurs catholiques qui s'engageraient, qu'en fait-on? On peut commencer par les lire en passant...
http://www.famillechretienne.fr/societe/politique/henri-guaino-la-morale-simpose-a-nous-22_t7_s37_d65383.html
vrijdag 15 juni 2012
Une question de confiance et de responsabilités
Où les choses bloquent-elles ? Je
m’intéresse à cette question depuis déjà un bon moment. Je me permets une
petite contribution à ce débat, on ne sait jamais… les bonnes volontés sont
nécessaires en ce moment. Je ne vois pas pourquoi des citoyens ne
participeraient pas, à leur façon, à ce
débat qui nous concerne tous. D’autant
plus qu’ici un rapport officiel (WRR- Rapport 88 Vertrouwen in burgers) vient d’être publié concédant aux
citoyens un rôle qui serait beaucoup
plus important dans la gestion de la
société : « Faire confiance aux citoyens ». On ne peut qu’être
d’accord. Maintenant, il s’agit de bien mettre en pratique cette nouvelle vision des
choses. En effet, tout est une question
de confiance, les gouvernements
européens sont invités à faire confiance aux citoyens européens. Le BON sens se
trouve sans doute partout. Il s’agit donc de donner la parole à tous ces
citoyens de bonne volonté, capables de bon sens et de RESPECT pour l'autre et pour un certain
ordre, pour la vie. Je pense qu’il est essentiel de bien souligner cela, avant de donner
libre cours à la créativité des uns et des autres. Nous sommes libres mais…
En parlant de nos problèmes, un publiciste, rapportant ce qui s'est dit dernièrement à la conférence du Bilderberg, écrivait
ici, dans le quotidien NRC du 12 juin dernier, que « le pourquoi de cette impasse sera l’affaire
des historiens : une chose est sûre, nous sommes coincés » . Je veux
bien qu’il écrive cela, surtout que, du fait qu’il ait participé à cette réunion,
il doit quand même y avoir appris quelques petites choses intéressantes. Il nous
dit ainsi clairement que la conspiration que certains soupçonnent n’existerait
pas ; très bien, nous voulons bien le croire. Mais j’aimerais quand même en savoir un peu
plus. Si tout est si clair, pourquoi alors le Bilderberg, et ce afin de rétablir la
confiance, ne publierait-il pas alors ouvertement un petit compte-rendu de ce que les
personnes présentes en ont conclu ? Certes, notre publiciste rapporte que plus
d’Europe serait un choix souhaitable et
même nécessaire , ce que nous savons et souhaitons tous à mon avis, enfin, presque
tous… Je me demande donc où est le problème. Le publiciste ajoute un peu plus
loin que, pour la première fois de son histoire, la conférence souligne que la
menace principale ne viendrait plus de l’extérieur mais de l’intérieur. Je
pense qu’il y a du vrai dans cette remarque. Mais il s’agit toutefois de bien définir cette menace. De quelle menace s'agit-il exactement ?
D’où viendrait-elle ? Et toujours cette question : qui est
responsable de quoi ? Ce publiciste conclut à juste titre qu’ « une
grande responsabilité repose sur l’Europe actuelle pour que les chocs
financiers de ces dernières années n’aboutissent pas à une nouvelle crise démocratique ». Je réfléchis un peu à cette question comme
tout le monde. Qu’en pensent les Européens que nous sommes ? C’est vrai, on en revient toujours à cette
question : qui est responsable de quoi ? Si les choses achoppent quelque part, c’est
bien sur cette question. La question des responsabilités. Confiance et responsabilités sont deux mots qui vont ensemble.
Ps : Encore une fois, j’écris ici, d’ici, avec les moyens de communication moderne. Toutes
personnes, celles que je nomme et qui voudraient me rectifier, peuvent parfaitement le faire en toute liberté
avec les mêmes moyens. Cela s’appelle la
démocratie participative.
donderdag 14 juni 2012
Quand on écrit....
En passant, j'allais faire la cuisine, mais qu'est-ce qui est curieux? D'être arrivé en 2012, pour lire une mère de famille, un peu penseuse certes, s'exprimer sur un blog? Cela s'appelle la nouvelle utilisation de la parole ou de l'écriture, comme vous voudrez... Je participe à ma façon aux "nouveaux modes d'organisation à l'ère numérique", pour une planète plus intelligente et plus humaine. Une "parole qui circule hors les murs" pour échanger des idées et des points de vue, remettre de la perspective, là où elle semblait avoir disparue... Je teste le "potentiel de ces phénomènes" nouveaux que permet la mise en réseaux de la pensée "collaborative" (je n'aime pas trop ce mot...) ou coopérative (je préfère), attentionnée, réfléchie, intuitive peut-être aussi, et critique quelquefois. J'espère pouvoir vous rencontrer un jour à l'occasion d'une rencontre conviviale entre blogueurs et personnes intéressées, et le monde des médias aussi. L'expérience me semble être possible et peut-être enrichissante. Je l'ai déjà fait une fois, j'en garde un bon souvenir;)... D’ailleurs, heureusement, je peux me le procurer ici; les journaux version papier voyagent aussi... c’est l’Europe. Tout cela permet un travail très intéressant, en tout cas, en ce qui me concerne. Vous l’avez compris, je suis une sorte de « militante existentielle » qui travaille, à sa façon, à une « éthique de l’existence post-capitaliste » … D’autres blogueurs sont invités au débat, j’espère ne pas être la seule à m’y intéresser... Je lance des idées, mais l'écriture et la publication de quelques réflexions sont importantes aussi. C'est un travail gratuit.
woensdag 13 juni 2012
M. Guénois, aujourd’hui, des Pays-Bas, je m’adresse à vous,
Plutôt que de nous occuper de ce qu'il se passe
au Vatican - est-ce que cela nous intéresse dans le fond? - nous ferions mieux
de rester concentrés sur ce qui est vraiment important: la place et le rôle des
élites dans nos sociétés, de ceux qui mènent le monde. Les blogueurs, peut-être
même encore plus les blogueuses, ont certainement leur mot à dire. Ils en ont
les moyens. Pour qui s'intéresse à la
marche de cette société - et il y en a
qui cherchent à comprendre depuis longtemps, je m'y attache un peu sur votre
blog, peut-être inutilement mais là n'est pas le problème - l'essentiel est de poser, au moyen de cet extraordinaire outil
et il sera difficile de me contredire, des questions à la communauté des lecteurs, et
d'exprimer, simplement et sincèrement, quelques petites pensées qu'une femme
(être femme et mère n’est pas sans importance) depuis ce petit pays pourrait
avoir. Car où sont les femmes bien (dans son sens premier) pensantes ? Le
sujet m’intéresse, vous le savez. Hier,
j’étais à Amsterdam pour assister à une petite présentation sur le rôle des
femmes en temps de crises. Il est
évident que les femmes ont leur mot à dire en ces temps troublés. Donc, je ne
me prive pas de le faire. Pour en revenir au Vatican, je vais vous dire
franchement, je ne m’intéresse pas à ce genre de choses. Il y a des questions
tellement plus importantes à régler en ce moment… Je me méfie de la diversion. La manipulation est tellement possible, évidente
même, et puis nous apprenons peu à peu à
nous méfier de tout ce que les médias auraient envie de nous faire « avaler »,
de nous faire croire. Désenchantement assuré… Dommage, lorsque l’on connaît l’importance
du mot CONFIANCE. A deux reprises, dans
la même semaine, j’ai entendu ce mot prononcé par nos dirigeants. Ici et là. Un nouveau mot
d’ordre peut-être. On nous demande à nous,
Européens donc, de faire confiance. Eh
bien, c’est exactement ce que nous voulons. Mais le pouvons-nous? Vouloir est
une chose, pouvoir en est une autre. Est-ce que le Pouvoir ou l’élite, ici et là,
peuvent inspirer confiance ? Se
méfier des médias, de tout ce que l’on nous donne à lire, à entendre, à voir évidemment,
c’est se méfier de tout ce que cette société compte de maîtres à penser,
penseurs qui tiennent les ficelles de tout et n’importe quoi. Les maîtres. Et
puis maîtres à penser et élites sont-ils indissociables ? Et puisque je suis encore sur ce fil, que pensent les maîtres à penser de tout cela ?
Que pensent-ils, eux qui se posent, pour certains, la question de savoir qu’elle
est la place du philosophe ou de l’élite dans la société, que pensent-ils de la
démocratie chrétienne ? Sujet de ce
fil. Voilà où nous devrions en venir :
réussir à engager un dialogue (à l’échelle européenne) entre les différentes
communautés pensantes sur une question dans le fond essentielle : l’avenir spirituel de l’Europe. Un dialogue entre ce qu’on appelle les élites
et les « militants existentiels » ou encore les « créatifs
culturels ». Voilà un débat qui demande à être organisé. J’insiste, mais c’est important. Rien ne sert
la dispersion… Les journalistes pourraient en fait devenir des organisateurs de
débats de la démocratie participative, puisque de plus en plus le journalisme sera
pratiqué (gratuitement) par les citoyen(ne)s lambda. Qu’en pensez-vous ?.
dinsdag 12 juni 2012
Un militantisme existentiel
http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/etes/documents/2004.SynthesisEF3.pdf
Il y a des jours où on a envie de dire aux élites pensantes, ici ou là, c'est à dire aux intellectuels dont le travail consiste à penser notre société , de sortir de leurs universités et de venir s'exprimer clairement là où ils le peuvent, en public, c'est à dire aujourd'hui, d'abord, sur l'Internet, et de ne pas avoir peur de venir se mêler aux discussions qui se tiennent là où des blogueurs, amateurs certes, s'expriment sur des sujets qui pourraient les intéresser... Aller à la rencontre d'esprits curieux qui travaillent (gratuitement) sur la Toile. Intellectuel(le)s d'un genre nouveau, pratiquant une "nouvelle forme d'action politique" de la démocratie participative. Depuis des années, il apparaît que des intellectuels travaillent à des questions éminemment intéressantes pour nous tous, et sur lesquelles il se trouve que je travaille aussi... à ma façon... Ce que l'on pourrait en effet appeler s'adonner au "militantisme existentiel" (Christian Arnsperger, "Ethique de l'existence post-capitaliste - Pour un militantisme existentiel", ed. Le Cerf, 2009).
Je retranscris juste le début, car je n'ai pas beaucoup de temps, de ce texte intéressant que je viens de retrouver dans mes notes.
Secoué par des crises de plus en plus profondes et inscrites dans sa logique même, le capitalisme ne cesse de nous surprendre à la fois par son absurdité et par sa capacité à perdurer.
Comment expliquer la persistance de l'aliénation dans nos sociétés si ce n'est par une "fixation"collective sur une logique destructive? Et comment y remédier?
A suivre...
Il y a des jours où on a envie de dire aux élites pensantes, ici ou là, c'est à dire aux intellectuels dont le travail consiste à penser notre société , de sortir de leurs universités et de venir s'exprimer clairement là où ils le peuvent, en public, c'est à dire aujourd'hui, d'abord, sur l'Internet, et de ne pas avoir peur de venir se mêler aux discussions qui se tiennent là où des blogueurs, amateurs certes, s'expriment sur des sujets qui pourraient les intéresser... Aller à la rencontre d'esprits curieux qui travaillent (gratuitement) sur la Toile. Intellectuel(le)s d'un genre nouveau, pratiquant une "nouvelle forme d'action politique" de la démocratie participative. Depuis des années, il apparaît que des intellectuels travaillent à des questions éminemment intéressantes pour nous tous, et sur lesquelles il se trouve que je travaille aussi... à ma façon... Ce que l'on pourrait en effet appeler s'adonner au "militantisme existentiel" (Christian Arnsperger, "Ethique de l'existence post-capitaliste - Pour un militantisme existentiel", ed. Le Cerf, 2009).
Je retranscris juste le début, car je n'ai pas beaucoup de temps, de ce texte intéressant que je viens de retrouver dans mes notes.
Secoué par des crises de plus en plus profondes et inscrites dans sa logique même, le capitalisme ne cesse de nous surprendre à la fois par son absurdité et par sa capacité à perdurer.
Comment expliquer la persistance de l'aliénation dans nos sociétés si ce n'est par une "fixation"collective sur une logique destructive? Et comment y remédier?
A suivre...
maandag 11 juni 2012
Une question de responsabilités...
Une pléthore de psychiatres, psychologues, avocats, juges, experts et spécialistes, des journalistes ont été formés pour définir la part de responsablités des uns et des autres dans toutes sortes d'affaires. A quoi servent-ils? Comment déterminer si des personnes sont responsables ou pas? Car nous parlons de personnes. Mot intéressant ce personne... Difficiles questions et réponses toutes aussi difficiles et incertaines. J'écris cela suite à un article sur ce problème, que j'ai sous les yeux et paru ce week-end dans le NRC.
Ce délicat problème de la responsabilité des choses est important, surtout lorsque la société se trouve confrontée à de multiples interrogations quant aux différents acteurs dans des processus et évolutions qui demandent des explications et à être éclairés. Car notre société en prise avec toutes sortes de problèmes semble éviter ce genre de questionnement pourtant intéressant, peut-être embarrassant. Qui voudrait du reste se pencher réellement sur la question des responsabilités, question pourtant essentielle du qui est responsable de quoi? Et c'est vrai, c'est une question qui dérange...
On a beau observer, réfléchir, discuter, écrire, lorsque vient la question des responsabilités: Qui est responsable de quoi?, un flou artistique s'installe, un léger malaise se fait sentir, les mots semblent manquer, la parole se fait inaudible, un consensus est préféré, c'est l' omerta... En espérant que la roue continue de tourner jusqu'au prochain chapitre, les affaires semblent continuées comme si de rien n'était... L'élite préfère se faire sourde. Les normes et les valeurs ne concerneraient que les autres.
Des commissions sont mises en place, une sorte de pseudo-mise en scène d'une tentative, que l'on veut sincère et impartiale, de recherche de vérité. Car nous avons besoin de transparence en démocratie... Le doigt doit être mis sur le ou les responsables et puis... plus rien. J'ai pris le temps de regarder ces séances, vu passé du beau monde, des choses intéressantes y ont été dites mais...où est la suite? Question sans réponse. On fait comme si de rien n'était. Tout cela est étonnant. Voir la couverture du "Vrije Nederland" cette semaine, il faut oser. Nous sommes au pays du bisounours ou de la politique de l'autruche... On ne voit pas, on n'entend pas, on ne sait pas... Ou on fait tout comme... Il ne faudrait pas en plus mentir.
Et la cadence d'annonces médiatiques, divertissements en tout genre se poursuit selon le bon vouloir des responsables des médias....Responsables médiatiques. Diversion est le mot. Illusion aussi. A notre cerveau de trier, gérer et essayer d'assimiler ce flux incessant d'informations. Pendant ce temps, les questions essentielles restent en définitive sans réponse. Jusqu'à quand? C'est ainsi que les responsabilités ne sont pas prises, on attend - on espère - que le train passera... On joue à se lancer la balle que personne ne souhaite tenir trop longtemps... Pas vu, pas pris... On se doute plus ou moins, s'excite un moment, et tel un souffllé qui retombe, on retombe dans l'inertie, l'indifférence, une entente convenue, qui valent mieux au bout du compte que de désigner les véritables responsables, bien réels, une fois pour toute, clairement.
Ce qui est remarquable c'est que des responsables sont nommés à toutes sortes d'échelons, rétribués en conséquence, bien rétribués, mais au moment de rendre des comptes parce que les choses se sont embrouillées, il n'y a plus personne. Et des individus, ici ou ailleurs, qui se seraient permis l'erreur ou l'effraction, l'injure peut-être, se retrouvent en prise avec leur responsabilité et jugés selon des critères bien définis. Il y a une législation. On appelle cela un système à deux vitesses, la pratique de la double morale... Jusqu'à quand?
Les instances juridiques (internationales) sont là, notre fierté, mais la question reste posée: qui est responsable de quoi? Le temps passe, les contradictions se font plus criantes... On attend.... Car les responsabilités sont une affaire de personnes...
Ce délicat problème de la responsabilité des choses est important, surtout lorsque la société se trouve confrontée à de multiples interrogations quant aux différents acteurs dans des processus et évolutions qui demandent des explications et à être éclairés. Car notre société en prise avec toutes sortes de problèmes semble éviter ce genre de questionnement pourtant intéressant, peut-être embarrassant. Qui voudrait du reste se pencher réellement sur la question des responsabilités, question pourtant essentielle du qui est responsable de quoi? Et c'est vrai, c'est une question qui dérange...
On a beau observer, réfléchir, discuter, écrire, lorsque vient la question des responsabilités: Qui est responsable de quoi?, un flou artistique s'installe, un léger malaise se fait sentir, les mots semblent manquer, la parole se fait inaudible, un consensus est préféré, c'est l' omerta... En espérant que la roue continue de tourner jusqu'au prochain chapitre, les affaires semblent continuées comme si de rien n'était... L'élite préfère se faire sourde. Les normes et les valeurs ne concerneraient que les autres.
Des commissions sont mises en place, une sorte de pseudo-mise en scène d'une tentative, que l'on veut sincère et impartiale, de recherche de vérité. Car nous avons besoin de transparence en démocratie... Le doigt doit être mis sur le ou les responsables et puis... plus rien. J'ai pris le temps de regarder ces séances, vu passé du beau monde, des choses intéressantes y ont été dites mais...où est la suite? Question sans réponse. On fait comme si de rien n'était. Tout cela est étonnant. Voir la couverture du "Vrije Nederland" cette semaine, il faut oser. Nous sommes au pays du bisounours ou de la politique de l'autruche... On ne voit pas, on n'entend pas, on ne sait pas... Ou on fait tout comme... Il ne faudrait pas en plus mentir.
Et la cadence d'annonces médiatiques, divertissements en tout genre se poursuit selon le bon vouloir des responsables des médias....Responsables médiatiques. Diversion est le mot. Illusion aussi. A notre cerveau de trier, gérer et essayer d'assimiler ce flux incessant d'informations. Pendant ce temps, les questions essentielles restent en définitive sans réponse. Jusqu'à quand? C'est ainsi que les responsabilités ne sont pas prises, on attend - on espère - que le train passera... On joue à se lancer la balle que personne ne souhaite tenir trop longtemps... Pas vu, pas pris... On se doute plus ou moins, s'excite un moment, et tel un souffllé qui retombe, on retombe dans l'inertie, l'indifférence, une entente convenue, qui valent mieux au bout du compte que de désigner les véritables responsables, bien réels, une fois pour toute, clairement.
Ce qui est remarquable c'est que des responsables sont nommés à toutes sortes d'échelons, rétribués en conséquence, bien rétribués, mais au moment de rendre des comptes parce que les choses se sont embrouillées, il n'y a plus personne. Et des individus, ici ou ailleurs, qui se seraient permis l'erreur ou l'effraction, l'injure peut-être, se retrouvent en prise avec leur responsabilité et jugés selon des critères bien définis. Il y a une législation. On appelle cela un système à deux vitesses, la pratique de la double morale... Jusqu'à quand?
Les instances juridiques (internationales) sont là, notre fierté, mais la question reste posée: qui est responsable de quoi? Le temps passe, les contradictions se font plus criantes... On attend.... Car les responsabilités sont une affaire de personnes...
zaterdag 9 juni 2012
Que faire de cette élite?
Je remets ici en question le rôle des élites, d'une certaine élite, une élite que j'appelle diverse et variée, je vous rassure, je ne suis pas la seule, des exemples de penseurs qui se sont penchés sur le sujet sont multiples, ceux qui me viennent à l'esprit et dont je possède les livres:
Ivan Illich bien sûr, mais aussi Christopher Lasch et "The Revolt of "the" Elites - and the Betrayal of Democracy" (1995), H.J.A. Hofland et "De elite verongelukt" (1995), il y a aussi "De top-elite van Nederland - Leefwijze en familierelaties ondernemingen en dubbelfuncties van de meest invloedrijke mensen van onze land" (1986) de Jos van Hezewijk, et puis Alain Finkelkraut et "La défaite de la pensée"(1987), mais aussi et surtout, "La trahison des clercs" de Julien Benda, écrit en...1927, il y en a d'autres sans doute. N'hésitez pas à me les communiquer si vous en connaissez encore, merci à vous qui me lisez...
Ivan Illich bien sûr, mais aussi Christopher Lasch et "The Revolt of "the" Elites - and the Betrayal of Democracy" (1995), H.J.A. Hofland et "De elite verongelukt" (1995), il y a aussi "De top-elite van Nederland - Leefwijze en familierelaties ondernemingen en dubbelfuncties van de meest invloedrijke mensen van onze land" (1986) de Jos van Hezewijk, et puis Alain Finkelkraut et "La défaite de la pensée"(1987), mais aussi et surtout, "La trahison des clercs" de Julien Benda, écrit en...1927, il y en a d'autres sans doute. N'hésitez pas à me les communiquer si vous en connaissez encore, merci à vous qui me lisez...
vrijdag 8 juni 2012
Le rôle des banques
Je reviens donc sur mes interrogations.
Depuis la Hollande, je le rappelle, pays d'une
partie de mes ancêtres, de multiples questions demandent une réponse. Puisque
peu de blogueurs nous en parlent, il serait quand même intéressant de savoir où
nos banques, les plus grosses, investissent l'argent. Les citoyens ont tout à
fait le droit de se poser ce genre de questions. Dans quels secteurs
investissent les banques?
Je lisais quelques pages d'un ouvrage intitulé « Réflexions sur l’histoire des
banques à l’époque moderne ( de la fin du XVème à la fin du XVIIIème
siècle) »
Dans lequel est soulevé le rôle des banques
dans la vie publique et aussi dans la vie industrielle et commerciale durant
l’époque moderne .
Quand pensez-vous ?
Dans toutes ces discussions qui nous
concernent tous, il serait utile de bien concentrer le débat sur ce qui demande
à être vraiment éclairé. On nous dit que personne ne sait par quel bout prendre
les choses, je fais une proposition peut-être naïve : concentrons-nous
d’abord sur le système bancaire international et sur les plus grosses banques.
Ceci expliquera peut-être cela tout simplement. Ce n’est quand même pas
demander la lune ? Une erreur que font peut-être les élites est de prendre
les gens pour des idiots. Il serait souhaitable que d’autres internautes
participent à ce débat de société essentiel : Dans quels secteurs les banques et les
banquiers investissent-ils ?
donderdag 7 juni 2012
La démocratie participative: faire confiance aux citoyens
Je suis pour, on peut aussi appeler cela le principe de subsidiarité selon la doctrine sociale de l'Église.
Pour les néerlandophones, un rapport intéressant sans doute:
http://www.wrr.nl/actueel/nieuwsbericht/article/vertrouwen-in-burgers-1/
In dit rapport bepleit de WRR een andere rol van ambtenaren om de inzet van burgers voor de samenleving te stimuleren. Veel meer dan wordt gedacht, zijn burgers bereid initiatief te nemen. De WRR trof een groot aantal vormen van burgerbetrokkenheid aan: van razendsnel georganiseerde ludieke acties tot nieuwe samenwerkingsvormen tussen burgers en professionals. Helaas blijven er veel kansen voor burgerbetrokkenheid liggen. De WRR maakt zich zorgen over de grote groepen burgers die het vertrouwen in de overheid en hun eigen vermogen daar invloed op uit te kunnen oefenen dreigen te verliezen. Slechts kleine groepen burgers voelen zich aangesproken door de wijze waarop beleidsmakers hen pogen te betrekken. En beleidsmakers lijken op hun beurt weer weinig open te staan voor de nieuwe manieren waarop burgers hun betrokkenheid uiten. Steeds meer burgers nemen zelf het initiatief en omzeilen de gebruikelijke routes via politiek, belangenbehartigers en formele inspraakorganen die de beleidsmakers gewend zijn. Met als gevolg een steeds verdere verwijdering tussen burgers en beleidsmakers.
J'avais également trouvé ça sur le site "Les rencontres de Bellepierre" , cela peut intéresser les économistes parmi nous:
Les 8 objectifs interdépendants susceptibles d'enclencher un cercle vertueux de décroissance sereine, conviviale et soutenable:
- Réévaluer
-Reconceptualiser
-Restructurer
-Redistribuer
-Relocaliser
-Réduire
-Réutiliser
-Recycler
Relire également Ivan Illich et E.F. Schumacher.
Et puis il y a le texte de MAUSS: L'essai sur le don.
DON, DONNER, Donner de son temps!
Bonne journée!
Pour les néerlandophones, un rapport intéressant sans doute:
http://www.wrr.nl/actueel/nieuwsbericht/article/vertrouwen-in-burgers-1/
In dit rapport bepleit de WRR een andere rol van ambtenaren om de inzet van burgers voor de samenleving te stimuleren. Veel meer dan wordt gedacht, zijn burgers bereid initiatief te nemen. De WRR trof een groot aantal vormen van burgerbetrokkenheid aan: van razendsnel georganiseerde ludieke acties tot nieuwe samenwerkingsvormen tussen burgers en professionals. Helaas blijven er veel kansen voor burgerbetrokkenheid liggen. De WRR maakt zich zorgen over de grote groepen burgers die het vertrouwen in de overheid en hun eigen vermogen daar invloed op uit te kunnen oefenen dreigen te verliezen. Slechts kleine groepen burgers voelen zich aangesproken door de wijze waarop beleidsmakers hen pogen te betrekken. En beleidsmakers lijken op hun beurt weer weinig open te staan voor de nieuwe manieren waarop burgers hun betrokkenheid uiten. Steeds meer burgers nemen zelf het initiatief en omzeilen de gebruikelijke routes via politiek, belangenbehartigers en formele inspraakorganen die de beleidsmakers gewend zijn. Met als gevolg een steeds verdere verwijdering tussen burgers en beleidsmakers.
J'avais également trouvé ça sur le site "Les rencontres de Bellepierre" , cela peut intéresser les économistes parmi nous:
Les 8 objectifs interdépendants susceptibles d'enclencher un cercle vertueux de décroissance sereine, conviviale et soutenable:
- Réévaluer
-Reconceptualiser
-Restructurer
-Redistribuer
-Relocaliser
-Réduire
-Réutiliser
-Recycler
Relire également Ivan Illich et E.F. Schumacher.
Et puis il y a le texte de MAUSS: L'essai sur le don.
DON, DONNER, Donner de son temps!
Bonne journée!
woensdag 6 juni 2012
De quelle société voulons-nous ?
Une
société sans repère moral ne peut finalement qu’être bloquée. Petit à petit, nous réalisons que
l’héritage des générations précédentes
est bien peu consistant, on peut même parler de manque de sens des
responsabilités, de narcissisme, relativistes ils ont aimé et promus la liberté
dévergondée, liberté tout azimut. Il faudrait revenir à la fin des années 60,
dans les années 70 et 80 pour comprendre de quoi s’est nourrie cette génération pour le moins insouciante. Aujourd’hui, les faits sont là. Et il faudra
bien oser les regarder en face. Une génération n’a pas bien transmis les BONNES
valeurs, elle nous laisse une société
déboussolée, sans repère, au bord de la faillite morale et financière. Il ne
s’agit pas d’accuser ou de pointer du
doigt, il s’agit de remettre les choses en perspective, mieux comprendre,
remettre les choses à l’endroit, à leur place. Nous en avons assez de
cette pagaille morale et de cette
in-conscience. Qui va reprendre le fil de notre histoire pour fermer la
parenthèse d’une époque libertine, construite sur une illusion, celle du
toujours plus d’un individu se pensant être le centre du monde. Avant de nous adresser aux jeunes, qui n’auraient
qu’à s’adapter à la société que leur proposent leurs aînés, il faudrait
interroger cette génération. Qu’en pensez-vous ? Que fait-elle aujourd’hui, sinon regarder
passivement le train passer … C’est-à-dire
le départ de ceux qui n’ont pas forcément su tenir la société sur les
rails. Génération passive, nous regardons, nous nous posons aussi quelques questions peut-être... Nous nous
sommes « adaptés » au menu concocté par nos prédécesseurs, en évitant d’employer
le mot trop souvent employé, enfin, ils étaient nombreux… Qu’allons-nous faire pour nos enfants ?
Qu’allons-nous leur transmettre ? Et
comment voyons-nous le futur, l’avenir? Qui va payer ? Payer les factures et
les impayés ? Les dettes ? Où sont passées les BONNES valeurs, comme la
compassion, le sacrifice, l’abnégation, l’empathie, l’attention, le soin à
l’autre, le RESPECT ? Des valeurs justement mises de côté et raillées par toute une génération qui ne pensait qu’à
se libérer, dé-chaînée, s’émanciper,
s’épanouir avant tout, qui ne
pensait au fond qu’à elle-même enivrée
par la modernité.
Nous
parle-t-on suffisamment du vieillissement des populations et de ses conséquences ? Les enfants des années 70, les enfants des
émancipé(e)s et libéré(e)s devront peut-être s’occuper un jour de leurs parents
qui eux-mêmes devront s’occuper des leurs, je veux dire de leurs parents, enfants et petits-enfants. C’est ce qui
s’appelle en effet une fin de la récréation … Entraide, solidarité,
désintéressement, des mots que l’on
ressort dans l’urgence quand il y a
urgence. De même pour nous. Entraide, solidarité, désintéressement
encore… Tout ceci, pour dire que la fin de la récréation a bel
et bien sonné. On pensait pouvoir enfin couler
des jours tranquilles, une illusion de plus, désenchantement pour les désenchanteurs… Un peu le retour du bâton. Il faudra sans doute reprendre le chemin de l’entraide,
se contenter de moins, vivre plus simplement, se faire plus petit et un peu moins remarquer. Décroissance. Il y a aussi la « génération silencieuse ».
On ne les entend pas, on ne les a pratiquement jamais entendus d’ailleurs. Discrets, ils sont déjà partis depuis des
décennies en bon nombre à la retraite, belle retraite ! Sans rancune,
il est vrai qu’ ils ont vécu la
guerre, des temps plus durs, grandes
familles, autorité, etc… Mais très vite,
ils ont pu profiter des trente
glorieuses, adeptes de la modernité, il l’ont aimée et bien servie. Ils ne se
posaient pas plus de questions que cela, elles non plus d’ailleurs. Nos mères,
femmes au foyer qui aimaient tricoter, coudre, s’adonner aux travaux manuels,
faire la cuisine, s’occuper de leurs enfants . Dans le fond, elles étaient très simples, juste un peu
naïves peut-être, et nous en avons profité, personnellement je n’ai pas fait
autrement, volontairement. Que disent-ils aujourd'hui? C’est alors
que les plus jeunes d’entre elles allaient commencer à remuer, bousculer tout
ce petit monde : il était temps de sortir de chez soi, la vie était ailleurs,
dans l’action et la mobilité, le foyer démodé... L’économie n’attendrait pas, il fallait se
mettre à consommer. Un mot d’ordre : consommation et kleenex. Tous et toutes
pour cette société de l’insouciance avec
au bout la récompense sans aucun
doute…. Un peu, beaucoup de publicité,
télévision omniprésente, des magazines, quelques penseuses hystériques, des
journalistes aguerri (e)s et « bien » intentionné(e)s et le tour fut joué :
tout le monde se met en marche, marche du progrès, de l’émancipation, de
l’épanouissement personnel, le tout sans complexe mais de plus en plus raisonné,
intéressé…. Jusqu’au jour où l’ on
s’aperçut que l’on s’était peut-être trompé. N’était-ce qu’une illusion ? Désillusion. Pourrait-on
appeler cela une trahison ?
Que nous
reste-t-il à faire ? Se réveiller, insurrection des consciences, « réveil
des peuples » écrit JA dans son dernier billet sur l'Europe, reprendre le fil là où il a été rompu. Par qui ?
Il y eu les adeptes de l’école de la rupture et du bouleversement. JA? Simplifier et faire comprendre à nos aînés que
nous ne les remercions pas pour ce désenchantement, à nous donc de ré-enchanter
cette société, remettre tout sur les rails. Les BONNES valeurs ne demandent
qu’à être reprises. Quant à celles qui ont servi au chambardement, au
relativisme, à la pensée pseudo-positive, au pragmatisme, au no-nonsens, au
marketing, à la pensée unique, remises en question par la postmodernité, elles seront peut-être un jour oubliées. En effet, un autre monde, l'Histoire continue…
dinsdag 5 juni 2012
Sur la démocratie chrétienne - posté également sur le Religioblog
La religion, BIEN comprise, doit d'abord, à mon
sens, inspirer à BIEN faire, penser au BIEN commun, promouvoir le principe de
subsidiarité. Il y a aussi la beauté des choses tout simplement. J'écrivais
cela plus haut.
Le matin, j'aime réfléchir et écrire... J'ai
beaucoup de livres... je reprends ce livre sur l'avenir de JA, je ne sais pas
pourquoi. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas.
En fait, je commençais la lecture d'un autre
livre, puis je me suis mise à réfléchir au JT d'hier. Je vous fais part de la
réflexion suivante, j'espère que M. Pujadas me lira.
Depuis un certain temps, je remarque que le JT
nous fait régulièrement part de découvertes qui pourraient améliorer le sort
des handicapés moteurs. C'est gentil de s'occuper d'eux aussi...
techniquement... On nous annonce des choses extraordinaires: les handicapés
pourront dans un proche avenir - notez le mot avenir, il y a aussi "Une
brève histoire de l'avenir" de JA (2006) - recouvrer l'usage de certains
sens. Ils pourront peut-être un jour re-voir ou re-marcher; bref, la science
peut encore faire des miracles. Enfin,
c'est ce que nous dit notre gentil présentateur: il y aurait de l'espoir... Eh
bien, voilà, est-ce que nous devons en fait nous réjouir de ces
"avancées" technologiques ou plutôt... nous en méfier?
Quel rapport avec le fil de la discussion? Ici,
nous parlions de démocratie chrétienne, j'ai parlé de richesses - certains nous
parlent de création de richesses, les "richesses créées"... - j'aime parler de transmission (revoir le
billet sur la transmission), de religion, enfin, de tout ce qui me paraît
intéressant. Ce matin, je prends la peine d'écrire ce petit commentaire car je
me pose des questions sur notre avenir. J'ai la chance d'avoir des livres qui
m'éclairent, d'autres peuvent aussi m'inquiéter, dont ce livre mentionné
ci-dessus. Encore une fois, mon ami JA peut venir ici s'exprimer en toute
liberté. Pourquoi ne le ferait-il pas? Il en a les moyens. La machine est faite
pour cela. Dialoguer. Un dialogue pour le BIEN s'entend entre gens BIEN
pensants.
A ceux qui seraient intéressés, il faut relire
dans ce livre, le chapitre consacré à "La colère des croyants" à la
page 234. Intéressant et... inquiétant. Comme je suis une touche à tout, je
m'intéresse à ce que la démocratie chrétienne pourrait faire pour que le monde
soit meilleur et ne devienne pas étrange et angoissant comme celui que nous
décrit JA dans son livre. Ce que je voudrais surtout c'est que les internautes,
que je suppose intelligents - "intelligence collective" n'est-ce
pas;) - donnent également leur point de
vue pour faire avancer la réflexion sur notre avenir en commun, un vivre
ensemble paisible et non pas inhumain, comme certains semblent le
sous-entendre... Une fois de plus, un vaste sujet.
Petites questions. Qui s'occupe de savoir ce
que fait exactement la recherche technologique que l'on sait sans doute diverse
et variée? Qui la finance? Quel est le but de la recherche en ce moment?
J'espère que les élites s'occupent de savoir dans quels secteurs les fonds de
pension et leurs banques investissent leur argent et, en passant, notre argent.
La démocratie chrétienne pourrait mettre un
frein à ces développements pas forcément bienveillants pour l'humanité,
placements pas tout à fait éthiques, investissements pas vraiment
raisonnables... Dans ce sens, cette démocratie européenne pourrait être
vraiment sociale. C'est à dire favorable à la vie en commun (dans mon dictionnaire, def.II.1).
zaterdag 2 juni 2012
Que devons-nous penser d'une conférence pour la "superklasse"?
http://www.volkskrant.nl/vk/nl/2824/Politiek/article/detail/3264450/2012/06/01/Beatrix-Rutte-en-Pechtold-op-geheimzinnige-Bilderbergconferentie.dhtml
Quand une certaine élite se rencontre en France, ce week-end....Un petit entre-nous et surtout ne dites rien (deelnemers aan Bilderberg hebben zwijgplicht...)... Mais est-ce que la reine ne ferait pas mieux de s'occuper de ses petits-enfants, de ses petites-filles surtout? Elle pourrait leur apprendre toutes sortes de choses qu'une grand-mère bienveillante se doit de transmettre à ses petites-filles... A suivre...
Quand une certaine élite se rencontre en France, ce week-end....Un petit entre-nous et surtout ne dites rien (deelnemers aan Bilderberg hebben zwijgplicht...)... Mais est-ce que la reine ne ferait pas mieux de s'occuper de ses petits-enfants, de ses petites-filles surtout? Elle pourrait leur apprendre toutes sortes de choses qu'une grand-mère bienveillante se doit de transmettre à ses petites-filles... A suivre...
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