Où les choses bloquent-elles ? Je
m’intéresse à cette question depuis déjà un bon moment. Je me permets une
petite contribution à ce débat, on ne sait jamais… les bonnes volontés sont
nécessaires en ce moment. Je ne vois pas pourquoi des citoyens ne
participeraient pas, à leur façon, à ce
débat qui nous concerne tous. D’autant
plus qu’ici un rapport officiel (WRR- Rapport 88 Vertrouwen in burgers) vient d’être publié concédant aux
citoyens un rôle qui serait beaucoup
plus important dans la gestion de la
société : « Faire confiance aux citoyens ». On ne peut qu’être
d’accord. Maintenant, il s’agit de bien mettre en pratique cette nouvelle vision des
choses. En effet, tout est une question
de confiance, les gouvernements
européens sont invités à faire confiance aux citoyens européens. Le BON sens se
trouve sans doute partout. Il s’agit donc de donner la parole à tous ces
citoyens de bonne volonté, capables de bon sens et de RESPECT pour l'autre et pour un certain
ordre, pour la vie. Je pense qu’il est essentiel de bien souligner cela, avant de donner
libre cours à la créativité des uns et des autres. Nous sommes libres mais…
En parlant de nos problèmes, un publiciste, rapportant ce qui s'est dit dernièrement à la conférence du Bilderberg, écrivait
ici, dans le quotidien NRC du 12 juin dernier, que « le pourquoi de cette impasse sera l’affaire
des historiens : une chose est sûre, nous sommes coincés » . Je veux
bien qu’il écrive cela, surtout que, du fait qu’il ait participé à cette réunion,
il doit quand même y avoir appris quelques petites choses intéressantes. Il nous
dit ainsi clairement que la conspiration que certains soupçonnent n’existerait
pas ; très bien, nous voulons bien le croire. Mais j’aimerais quand même en savoir un peu
plus. Si tout est si clair, pourquoi alors le Bilderberg, et ce afin de rétablir la
confiance, ne publierait-il pas alors ouvertement un petit compte-rendu de ce que les
personnes présentes en ont conclu ? Certes, notre publiciste rapporte que plus
d’Europe serait un choix souhaitable et
même nécessaire , ce que nous savons et souhaitons tous à mon avis, enfin, presque
tous… Je me demande donc où est le problème. Le publiciste ajoute un peu plus
loin que, pour la première fois de son histoire, la conférence souligne que la
menace principale ne viendrait plus de l’extérieur mais de l’intérieur. Je
pense qu’il y a du vrai dans cette remarque. Mais il s’agit toutefois de bien définir cette menace. De quelle menace s'agit-il exactement ?
D’où viendrait-elle ? Et toujours cette question : qui est
responsable de quoi ? Ce publiciste conclut à juste titre qu’ « une
grande responsabilité repose sur l’Europe actuelle pour que les chocs
financiers de ces dernières années n’aboutissent pas à une nouvelle crise démocratique ». Je réfléchis un peu à cette question comme
tout le monde. Qu’en pensent les Européens que nous sommes ? C’est vrai, on en revient toujours à cette
question : qui est responsable de quoi ? Si les choses achoppent quelque part, c’est
bien sur cette question. La question des responsabilités. Confiance et responsabilités sont deux mots qui vont ensemble.
Ps : Encore une fois, j’écris ici, d’ici, avec les moyens de communication moderne. Toutes
personnes, celles que je nomme et qui voudraient me rectifier, peuvent parfaitement le faire en toute liberté
avec les mêmes moyens. Cela s’appelle la
démocratie participative.
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