Les blogs servent, comme la machine qui les
héberge, à s’exprimer librement – liberté d’expression, liberté d’opinion –
nous sommes Européens, nous avons notre Histoire d’émancipation et nos DROITS,
autant les utiliser quand cela est utile. Il ne s’agit pas de tenir des propos
diffamatoires, il s’agit de comprendre et de défendre une idée de justice et de
vérité. Toute personne bien-pensante, de bonne volonté, dotée de BON sens,
tout(e) intellectuel(le) recherchera par un travail critique à chercher le
pourquoi du comment des choses. Ceci étant
tout à leur honneur. Il s’agit de ne pas trahir le pourquoi on travaille… Je
m’adresse aux intellectuels, penseurs et philosophes, esprits créatifs de tous
calibres et artistes. C’est clair et même plus que clair.
La question est donc bien de savoir où se
trouvent en 2012 les responsabilités des uns ET des autres…
Nous avons bien affaire à un problème de
RESPONSABILITÉ, je reviens toujours à ce qui est responsable de quoi ? Qui me
semble être aussi la question devant être
urgemment résolue.
C’est bien sûr vers les élites d’abord que nos regards se
tournent. Comme nous l’avons déjà souligné, ces élites sont faites de multiples
strates, quelquefois, et même souvent, imbriquées les unes aux autres. Qui se
rencontrent, mais qui peuvent aussi travailler dans des champs différents,
voire supposés être antagonistes…
L’élite est diverse et variée en plus d’être de plus en plus cosmopolite. Qui tient donc
les fameuses ficelles de ces pouvoirs qui nous permettraient de comprendre la
marche de nos sociétés ?
Si je pose ce genre de questions sur un blog,
ce n’est pas pour y répondre toute
seule, mais bien pour encourager une discussion sur la question et demander aux
élites en question de s’exprimer également. Initier un dialogue, un échange. Comment peut-on aller de l’avant et résoudre
les crises si nous ne sommes pas disposés à dire, clairement et sincèrement,
dans un langage simple, où se situent les responsabilités des uns ET des autres ?
De quelles responsabilités s’agit-il ?
-Responsabilités politiques.
-Responsabilités économico-financières.
- Responsabilités intellectuelles, ce que l’on
pourrait appeler la responsabilité des clercs.
- Responsabilité de ce qui est censé être au
sommet des choses pour veiller au bien-être et protéger ses sujets…
- Responsabilités des citoyens enfin. La démocratie.
En effet, les responsabilités sont prises
partout, à tous les niveaux, avec
toutefois divers degrés d’implication, d’obligations. Dans la hiérarchie,
personne n’est exempté des responsabilités.
Ou alors le système ne fonctionne pas bien. Je dirais même, plus on monte dans la hiérarchie,
plus on est responsable. Ce qui est logique et en en rapport avec le montant de
la rétribution allouée. J’ai cependant oublié de mentionner la responsabilité
des médias. Essentielle peut-être. Car qui dit médias, dit maître dans l’art de
mener le monde. Et ce n’est pas rien. Encore une fois, la question à élucider
est bien celle de cette collusion. Cette relation ambigüe qu’entretiennent les
divers acteurs responsables de la bonne marche des choses, que ce soit aux
niveaux national, européen ou mondial. Et de savoir si cette collaboration ou
coopération a pour but de manier les peuples selon son bon vouloir ou bien de
travailler au bien commun, à l’intérêt général.
Lorsque les peuples, sentant que les élites ont
perdu le sens de ces notions, finissent par perdre confiance dans tout ce qui se trouve là-haut dans la hiérarchie comme dans leurs médias, il
me semble devenir de plus en plus difficile de réussir à BIEN tenir les ficelles qui
rassemblent le tout. En sommes-nous là ?
Une question essentielle à laquelle il devient
de plus en plus indispensable de réfléchir, et cette question m’intéresse, reste toutefois le rôle des intellectuels, ici
ou là, et leur fonction critique ( J-C Guillebaud dans « Le commencement d’un
monde » : Castoriadis mettait nommément en cause ces « intellectuels
qui abandonnent leur fonction critique et adhèrent avec enthousiasme à ce qui
est là, simplement parce que c’est là », Ed. du Seuil, 2008, p. 170).
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