Une question que les intellectuels, les faiseurs d’opinion
et nous tous devrions vraiment poser:
Voulons-nous encore plus de croissance?
Je n'aime plus trop ce mot de croissance. Que veut dire ce mot au juste? Il faudrait
dire à nos responsables que nous n'avons plus envie d'entendre ce mot. Il nous
faut d'autres mots, des mots qui soient bienfaisants, moins de mots aussi,
moins de tout.
Ivan Illich a dit de très bonnes choses, par exemple :
Une société qui définit le bien comme la
satisfaction maximale du plus grand nombre de gens par la plus grande
consommation de biens et de services industriels mutile de façon intolérable
l'autonomie de la personne. (p.31)
ou encore:
La survie dans l'équité ne sera ni le fait d'un
oukase des bureaucrates ni l'effet d'un calcul des technocrates. Elle est le
résultat du réalisme des humbles. La convivialité n'a pas de prix, mais on sait
trop bien ce qu'il en coûtera de se déprendre du modèle actuel. L'homme
retrouvera la joie de la sobriété et de l'austérité en réapprenant à dépendre
de l'autre, au lieu de se faire l'esclave de l'énergie et de la bureaucratie
toute-puissante.(p. 33)
Et encore, déjà mis en ligne un 15 octobre:
Une société où chacun saurait ce qui est assez
serait peut-être une société pauvre, elle serait sûrement riche de surprises et
libre. (p.35)
Ce petit commentaire est écrit ce matin pour nos politiques et médias qui ne chercheraient qu’à nous vendre encore et toujours de la croissance
matérielle.
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