Une question: où allons-nous? Et qui dirigera? Qui donnera l'impulsion nécessaire qui permettra aux différents politiques européens de se rendre compte que l'Europe en a un peu assez d'attendre, alors que les citoyens européens sont convaincus que l'Europe est déjà en place mais qu'elle n'est tout simplement pas reconnue comme telle. Les médias n'y aidant pas vraiment... Et on y travaille déjà depuis plus de 50 ans. Des sommes considérables y ont été investies, les populations sont devenues de plus en plus cosmopolites, les gens voyagent, étudient, s'installent là où ils le souhaitent, là où ils trouvent du travail, là où la vie les amène. Les moyens de communication sont de plus en plus interconnectés, les frontières numériques n'existent plus, la pensée circule, l'économie du partage et de l'échange, de l'économie conviviale se met en place. Nous en sommes tous (presque) convaincus. Des intérêts sont cependant peut-être menacés... L'Europe à l'heure postmoderne demande une certaine remise en question de nos institutions. Tout est à revoir à l'heure où le numérique révolutionne notre quotidien. Une hiérarchie se trouve de plus en plus menacée alors que les citoyens peuvent se faire entendre plus lisiblement... Nous pouvons nous exprimer, les gouvernements font des tentatives d'ouverture, les pages facebook, ici ou là, s'ouvrent au public. Nous en sommes encore au stade de l'expérimentation; entre les gouvernements et les citoyens, c'est un peu le jeu du chat et de la souris. Qui fait quoi? Qui dit quoi? Jusqu'où la liberté d'expression? Et l'égalité? Pourtant, nous sommes en démocratie. Les médias se trouvent par la même occasion bousculés et en arrivent même à être de plus en plus critiqués. Car, nous informent-ils correctement? La collusion qu'entretenaient la politique, l'économique et le médiatique se trouve mise à mal par des internautes critiques, des internautes qui pourraient bien vouloir remettre en question le jeu du pouvoir et d'une seule élite. Un véritable casse-tête pour les élites en place qui se trouvent de plus en plus menacées dans leurs prérogatives. Des citoyens prennent la parole et pourraient se faire remarquer. Mais des citoyens peuvent également faire partie de l'élite... Car, que veut dire, aujourd'hui, le mot élite au juste?
Nous vivons un peu ce moment de l'histoire où chacun se pose la question de savoir comment affronter la citoyenneté, la société civile, mettre en pratique la démocratie participative de façon intelligente et équitable. Des citoyesn qui pourraient monter au créneau et se faire les nouveaux critiques des "élites" en place.... Pour certaines, une attribution qui semble être définitive. Mais est-ce encore possible aujourd'hui, alors qu'en 2013 la société civile est plus qu'invitée à venir participer directement aux débats sociétaux qui nous concernent. Il n'y a pour s'en rendre compte qu'à prendre connaissance des travaux du WRR - l'organe conseil du gouvernement néerlandais:
http://www.wrr.nl/publicaties/publicatie/article/vertrouwen-in-burgers/
http://www.wrr.nl/actueel/archief/lecture/article/lecture-2012-internet-en-sociale-media-in-moderne-sociale-bewegingen/
Ou bien, le lien http://www.vice.com/fr/read/foto-profilo-facebook qui m'est passé par hasard sous le nez. Tout va très vite et dans tous les sens... Mais Facebook est une façon de communiquer avec les gouvernements entre autres... Le tout est de savoir si ces mêmes gouvernements sauront prendre les citoyens au sérieux. Et comment les internautes sauront manier ce nouvel outil mis à sa disposition.
Et j'écris...
Moeten we hier ook een discussie beginnen? Ik word een beetje moe van... Veel te veel aandacht. Toch? Zullen we voor de verandering praten over de vergrijzing (ook bij homo's), over huisvrouwen, over powerfeministen, over de toekomst van de jongere generatie, hoe ze achter hun computer aanbeland zijn. Ik heb een jongen achter mij die oorlog voert.... Het cyberonderwerp vindt ik interessant. Daarover moet een discussie absoluut door politici gevoerd worden. Wie is verantwoordelijk voor het ICT beleid? En voor de welzijn van de mensen? Het kan toch niet zo zijn dat de overheid zich niet bemoeid met de nieuwe technologieën en de manier hoe daarmee om te gaan. Ook bij de overheid. Een idee misschien voor een lezing bij BuZa in het kader van de European Year of Citizens 2013? Wat had Erasmus erover gezegd? Over Europese burgers die zich in het Europese debat willen mengen. Ik bedank trouwens ook de facebookteam van BuZa voor het gesprek vanochtend. Het probleem is dat de overheid vertegenwoordigd de burgers. De meerderheid. Ook in Frankrijk.
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