woensdag 22 mei 2013

Politique...

http://www.laviedesidees.fr/Est-il-devenu-indecent-de-parler.html

Et puis...

Par Jean-François Dortier
Mis à jour le 14/05/2013:

Le livre The End of Men de Hanna Rosin anticipe sans doute largement sur les évolutions en cours. En moins de deux générations, les femmes ont conquis leur autonomie et bousculé le pouvoir masculin au foyer, dans l’éducation et au travail, même s’il reste encore du chemin à faire dans un domaine stratégique : celui du politique. Mais admettons que ce dernier verrou saute et que les femmes s’emparent du pouvoir politique : qu’est-ce que cela va changer ? 


Première hypothèse : le pouvoir féminin représentera le triomphe des « valeurs féminines ». Ce basculement historique ne ferait que revenir à un âge d’or – le « matriarcat primitif » –, idée qui a connu son heure de gloire en anthropologie, et selon laquelle les femmes auraient été dominantes au temps de la préhistoire. Le temps des « déesses mères » célébrait la fertilité et la fécondité. Les sociétés étaient plus égalitaires et pacifiques. Puis les hommes se seraient emparés du pouvoir, rendant les sociétés brutales, hiérarchiques et meurtrières. 


Et si la crise de l’autorité dans les sociétés actuelles n’était que l’expression du déclin de ce pouvoir du mâle ? Le psychanalyste Michel Schneider avait soutenu dans Big Mother (2003) que l’État a ainsi perdu son caractère autoritaire et dominateur, celui de l’armée et de la police, pour laisser l’État providence incarner les valeurs d’une mère nourricière : éducation, protection, santé, care. 


Mais on peut voir les choses sous un autre angle. Après tout, on a déjà vu bien des femmes au pouvoir. Sans remonter à Cléopâtre ou à la sanglante Bloody Mary (Marie Tudor, la reine sanguinaire), la fin du XIXe siècle a vu deux femmes régner sur le monde. D’un côté, la reine Victoria à la tête de l’immense Empire britannique qui s’étendait alors sur quatre continents, de l’autre, l’impératrice Cixi, ancienne courtisane, sur le trône d’un autre grand empire : la Chine. 


On objectera que ces deux impératrices n’incarnaient pas vraiment un pouvoir féminin. Elles devaient leur poste à la carence d’hommes dans une lignée dynastique. 


En revanche, dans la période contemporaine, quelques femmes se sont bien imposées dans un univers masculin. Deux d’entre elles ont d’ailleurs marqué l’histoire récente de l’Europe : Margaret Thatcher et Angela Merkel. La « Dame de fer » britannique a incarné la fermeté, l’inflexibilité quand il s’est agi d’imposer ses mesures libérales, d’affronter le mouvement syndical ou de mener la guerre des Malouines. Aujourd’hui Angela Merkel représente une autre facette de la fermeté : celle des politiques d’austérité. Lors des sommets européens de ces dernières années, elle a joué le rôle de père Fouettard de l’Europe en tenant tête à tous les hommes qui l’entouraient : elle incarne la rigueur budgétaire alors que ces messieurs réclamaient le droit d’être un peu plus dépensiers… (on aura tout vu !) 


Quoi que l’on pense de ces deux dames, il est une qualité que l’on ne peut leur enlever : le courage et la détermination. Une autre femme politique incarne aussi le courage en politique : Aung Sang Suu Kyi. La Dame de Rangoon qui a mené la Birmanie à la démocratie est appelée dans son pays, le « Papillon de fer ». 


Et si, d’un bout à l’autre de la planète, les femmes incarnaient une vertu que l’on croyait disparue : le courage en politique, c’est-à-dire la capacité de plier le monde selon leur volonté ?

http://www.scienceshumaines.com/quand-les-femmes-domineront-le-monde_fr_30625.html

P.s: L'âne parle politique... Mais de quelle politique s'agit-il donc? Pas celle du pouvoir mais celle du conseil plutôt... En attendant une rencontre ici ou là... La rencontre conviviale.

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