woensdag 18 februari 2015

Sur la femme marocaine en Hollande... à l'heure du mélange et de l'Europe bien comprise...

Le vécu de la femme immigrante
marocaine en Hollande

La migration marocaine en Hollande a longtemps concernée la population masculine que les autorités néerlandaises pensaient provisoire. Cette situation a changé avec le regroupement familial qui a favorisé l’installation définitive des immigrés et le développement de l’immigration en Hollande. La démographie des populations immigrées se transforme, elle s’étend à tous les âges et le plus en plus aux femmes.
La présence de la femme marocaine en Hollande s’explique par :

- Le regroupement familial : la femme émigre pour rejoindre son mari.
- De manière Individuelle dans le cadre du travail et la poursuite des études supérieures.
L’objectif de notre article est d’approcher le vécu de la femme marocaine immigrante en Hollande dans le cadre du regroupement familial.

Notre contribution suit le Plan suivant :

- Dans la 1ère partie nous allons présenter la trajectoire de cette immigration avec une information socio-démographique de la femme marocaine en pays néerlandais.
- Dans la 2ème partie nous présentons les résultats d’une micro enquête qualitative basée sur des entretiens et des études de cas, réalisée pendant l’été 2007 et 2008 auprès d’une centaine de femmes marocaines immigrantes en Hollande lors de leur retour pour passer leurs vacances au Maroc
- Dans la 3ème partie nous présentons les réflexions et perspectives sur la problématique.

I- Information socio-démographique :

Avant d’approcher le thème spécifique de notre contribution, nous voudrions revenir sur quelques données de la trajectoire de l’immigration féminine marocaine en pays néerlandais afin d’apporter un éclairage sur le phénomène migratoire féminin, en soulignant que ce dernier à connu d’importantes transformations socio-démographiques.

Comme il a été souligné précédemment, la femme marocaine émigre pour rejoindre son mari ou de manière autonome.

Les statistiques ci-dessous nous montrent l’évolution de l’émigration féminine en Hollande qui devient véritablement massive lors de la loi du regroupement familial .

Années Nombre de femmes

1986 43.800
1996 102.387
2000 122.085
2005 150.595

Source: central Bureau voor de statistiek (CBS), Voorburg/Heerlen, Staline

La population féminine par tranche d’âge en 2005

ans Nombre de femmes
0-5 19281
5-10 16105
10-15 15340
15-20 14518
20-25 16292
25-30 16331
30-35 14149
35-40 10567
40-45 7868
45-50 6101
50-55 5085
55-60 3002
60-65 2848
65 + 3109
Source: central Bureau voor de statistiek (CBS), Voorburg/Heerlen

Le taux de féminisation enregistre sa valeur la plus élevée entre 20 et 30ans avec 54%, tandis que sa valeur la plus basse se trouve à 60ans et + avec 33% en moyenne.
La population féminine ayant acquis la nationalité néerlandaise entre 1996 et 2004 d’après la même source est comme suit :

Année
femmes

1996 7017 femmes ont acquis la nationalité néerlandaise
2000
6236
2004 2969

Le pourcentage la Population féminine active entre 1996 et 2003

- 1996 44%
- 2000 47%
- 2002 59%
- 2003 53%

Population active occupée en 2003
- 15 à 24 23.000 f
En 2003, l’effectif des femmes, bien qu’ayant augmenté de 15% en 1996 à 28% en 2003.
Population active en chômage en 2003
On a 5000 femmes chômeurs : soi une femme active sur 3 et en chômage3

Il ressort de ces statistiques :

- Présence féminine marocaine importante en Hollande
- L’analyse des données d’ordre quantitatif montre l’évolution de cette migration

II- Résultats de la micro-enquête

Nos entretiens avec les femmes immigrantes en Hollande dans le contexte du regroupement familial, ont décelé deux catégories :

La 1ère catégorie est constituée de femmes à domicile ou sans profession
La 2ème catégorie est constituée de femmes actives qui ont une profession ou un travail

I- La 1ère catégorie constituée de femmes à domicile ou sans profession

- le profil de cette catégorie de femmes

Il s’agit de femme âgée de 45 à 55ans, dont le niveau intellectuel ou d’instruction est très bas, plutôt absent. Elles se caractérisent par un parler bilingue arabe (darija) et un néerlandais gauche. Elles portent l’habit européen avec le foulard à la tête.
Leur installation en Hollande pose des problèmes d’adaptation à la fois aux changements qui ont touché leur vie personnelle, leur identité sociale et leur position dans la société néerlandaise. Elles vient un choc culturel. Elles n’ont pas de liens forts en dehors de leur foyer conjugal. Elles gardent des distances avec l’extérieur.
Ces femmes pallient aux problèmes quotidiens de leur foyer, veillent à l’éducation de leurs enfants pendant l’absence de leurs conjoints qui s’adonnent au travail toute la journée et parfois toute la semaine. Quelles sont les difficultés spécifiques que vit cette catégorie de migrante?

D’après nos entretiens, cette catégorie de femme vit un blockage situé à trois niveaux:

- Au niveau du parler néerlandais
- Au niveau de la sphère domestique
- Au niveau de la société néerlandaise

1) Au niveau du parler néerlandais:

Cette catégorie de femmes ne parle pas le néerlandaise malgré leur long séjour en Hollande. Leur parler se limite à quelques mots ou phrases.
Le cas de Aïcha le reflète pleinement :

« Oui moi je ne parle pas de Hollandais, je ne part pas au centre pour l’apprendre. Chaque fois que s’essaie de parler avec mon mari le néerlandais, il me répond en arabe darija. Aussi il m’interdit de le parler avec les enfants. Pour lui parler l’arabe à l’intérieur du foyer empêche le déracinement et reste le déterminant majeur l’identité et de l’appartenance aux pays (bled). »
A notre sens le problème de la langue rend plus difficile les relations quotidiennes et reste souvent un indice de la majoration de l’enfernement et la solitude de ces femmes.

2) Au niveau de la sphère domestique:

Quand la femme émigre dans le contexte du regroupement familial, elle se voit blocker par le mari qui limite sa mobilité sociale afin de préserver l’identité culturelle et l’honneur familial.
Ces femmes tombent dans le piège de l’enfermement. Certaines qui ont envisagées une fois en Hollande de travailler, d’avoir une certaine autonomie financière, se trouve déçu par leurs mari pour qui le travail de l’épouse constitue une atteinte aux nations traditionnelles d’identité et d’autorité masculine. Les paroles de Nadia relatent cette situation :

« Mon mari ne veut pas que je travaille en dehors de la maison, n’admet pas que je sorte sans sa permission, n’interdit de tisser des relations avec d’autres femmes qu’elles soient marocaines ou néerlandaises, m’empêche d’aller apprendre la langue néerlandaise de peur que les idées libérales me soient injectées. Il craint la honte et les critiques et le déshonneur pour lui je suis en Hollande pour s’occuper de lui et des enfants ».

« Mon mari m’interdit de poursuivre les émissions télévisées étrangères. Il m’autorise de ne voire que les informations et émissions concernant le Maroc « Canât Maghribia »

« Mon mari a un comportement trop sévère avec moi, il m’enferme m’agresse, m’interdit de contacter et côtoyer d’autres marocaines, ne veut pas que je travaille, malgré son revenu faible, peut-être un jour il risque d’être en chômage. On a 3 enfants,je lui obéis car après tout, je suis en Hollande grâce a lui ».

« Mon fils aîné malgré son intégration et son ouverture sur la société néerlandaise empêche ses sœurs de faire des amitiés profondes avec les collègues marocaines et néerlandaise de peur d’être imprégnées par leur style libre et indépendant. Il contrôle leurs déplacements au sein des écoles et des universités et mêmes lorsqu’elles partent régler leurs affaires administratives dans les institutions Hollandaises par crainte que certaines idées leur soient véhiculées ».

A notre sens,

L’homme marocain immigrant et installé dans la société Hollandaise qu’il soit conjoint ou fils, limite les relations sociales de la femme pour préserver l’identité culturelle et l’honneur familial. Il limite l’horizon, de la femme par des contraints et des menaces et même par l’agression et la violence. Cependant cette femme, mère de famille ne se révolte pas par peur d’être divorcée, refoulée et expulsée.

3) Au niveau de la société néerlandaise :

La plupart des institutions néerlandaises ignorent le contexte socioculturel des marocaine qui viennent à elles. L’absence de références culturelles sur l’identité de ces femmes marocaines et les supports anthropologiques traditionnels dont elles s’inspirent rend les actes de soins difficiles dans leur réalisation . Ces femmes ne peuvent pas avoir de réponse à leurs problèmes de santé ainsi qu’à leurs problèmes administratifs par manque de communication et de parler.
Pour accomplir leurs taches administratives et faire face à leurs problèmes de santé nos enquêtes s’adressent le plus souvent à leur entourage, les personnes sollicitées sont ont les enfants comme il ressort de nos entretiens.

Zahra nous dit :

« Chaque fois que je veux remplir des formulaires ou effectuer des demandes auprès des services sociaux, je fais appel à ma fille qui parle et écrit le néerlandais. Aussi je lui fait appel pour m’accompagner régler les affaires concernant les soins de santé car je risque de ne pas avoir de réponse à mes problèmes de sanitaires et je risque d’affronter la discrimination et le racisme de la part des prestataires des soins de santé ».

L’impression d’être injustement traité en raison de son origine est donc un risque que rencontrent toute les enquêtes de cette catégorie. Le sentiment d’être l’objet de discrimination est présent dans les paroles des enquêtés.

Pour remédier à ce phénomène la société néerlandaise a crée des institutions pour apprendre le néerlandais. Ce sont des lieux de rencontre ou les femmes peuvent étaler leurs problèmes et leurs besoins, et parler de toutes sortes d’affaires et en tirer le savoir faire. Mais comme il a été confirme par nos compatriotes immigrées en Hollande, lors des entretiens que se sont les conjoints qui bloquent leur émancipation. Ils les empêchent de fréquenter ces lieux afin que leur intimité ne soient pas dévoilées et mise en jeux.

Les paroles de Fouzia révèlent bien cela :

« Si je pars à l’institution du quartier sans l’avis de mon mari, je risque de courir des risques, surtout moi, qui vient dans le contexte du regroupement familial. Je dois obéir à mon mari, car je suis en Hollande grâce à lui et comme personne à charge. Je risque de n’obtenir qu’un accès limité aux soins de santé et aux services sociaux. Je peux me retrouver dans les menaces d’expulsion ou dans la perte de mon droit de garde, une fois mon mari décide de dissoudre le mariage. »

A notre sens ces réponses restent le justificateur déterminant du cloisonnement et l’isolement de cette catégorie de femme. Comment cette femme qui a joue le rôle de garante de la vie familiale pendant que son conjoint contribuait pleinement à l’édification et au développement de la Hollande subit des comportements discriminatoires et ceci à tous les niveaux?

II) La 2ème catégorie est constituée de femmes actives qui ont une profession ou un travail

La population féminine immigrante en Hollande dans le cadre du regroupement familial a connue des mutations tout en ce qui concerne les caractéristiques socio-démographiques et professionnelles. On assiste actuellement à un changement de la situation de l’immigrante marocaine dans le contexte du regroupement familial.

Depuis 1999, les conditions d’admission aux Pays Bas dans le cadre du regroupement familial sont devenue plus sévères avec l’instauration des tests relatifs à la connaissance et maîtrise du parler néerlandaise et aussi de la culture néerlandaise au pays d’origine (Maroc)..

L’immigration suppose selon la société néerlandaise des engagements réciproques. L’immigré devant être prêt à s’investir personnellement dans le pays d’accueil. Le titre de séjour ne doit pas seulement conférer des droits mais aussi des devoirs. L’immigré doit connaître le néerlandais, se familiariser avec l’histoire du pays, ce qui ne veut pas dire que les immigrés doivent renoncer à leur culture d’origine.

Le profil de cette catégorie de femmes

Il s’agit de femmes âgées de 32 à 45 ans, dont le niveau intellectuel est élevé, elles sont instruites. Cette catégorie se signale par un très haut niveau d’intégration à la société d’accueil et par la maîtrise du néerlandais parler et écrit.
Les possibilités d’emploi en Hollande ont attirées cette catégorie formée d’ingénieurs, de médecins, d’infirmières et de Professeurs.
Arrivée à la société d’accueil, la femme de cette catégorie s’est accommodée plus vite que son mari. Sa maîtrise du néerlandais lui a facilité l’intégration et les contacts avec les institutions locales néerlandaises. Elle se trouve en face à de nouvelles idées et normes sociales susceptibles de promouvoir leurs droits et de participer pleinement à la société. Elle se charge de faire inscrire ses enfants à l’école, les accompagne, assure le contact avec l’administration, s’occupe de l’approvisionnement quotidien de la maison, fait des contacts avec son voisinage, et accompli son travail avec compétence et dévouement. Elle accède vite à une autonomie et indépendance financière grâce au travail. les entretiens nous ont confirmé que ces femmes sont plus inclinées à investir dans l’éducation et la santé de leurs enfants. Alors que leurs conjoints investissement dans l’immobilier, et l’électronique.

Cette catégorie de femmes apporte contribution aussi bien à la société néerlandaise qu’à la société marocaine.

- A la société néerlandaise, ces femmes apportent leurs compétences, leur travail et leur dévouement. Elles sont le meilleur agent de communication, d’interaction entre la civilisation marocaine et néerlandaise. Elles apportent un plus culturel qu’il convient de mettre en valeur et qui mérite considération, respect et dignité.
- A la société marocaine, ces femmes contribuent au développement du pays par des envoies financiers et sociaux

o Les envoies financiers se traduisent par le rapatriement d’une partie de leurs salaires
o Les envoies sociaux se traduisent par des idées, des formations et des connaissances acquises pendant leur installation en Hollande et qui sont communiquées à leurs compatriote, restées au Maroc lors de leurs visites au Pays.

Les paroles de Fatiha relatent cela : « Chaque fois que je rentre au Maroc, je rassemble les femmes de mon village, je leur communique des idées, et le savoir faire en ce qui concerne leur environnement familial et naturel. »

Bref Ces femmes immigrantes ont acquis des attitudes, des opinions et de connaissances qui peuvent améliorer la santé de leur famille au Maroc. Un rapport de la Banque Mondial attribue l’amélioration de la santé infantile et la baisse de taux de mortalité à l’éducation sanitaire que les immigrantes marocaines reçoivent aux Pays Bas et qu’elles inculquent à leur société d’origine . Ce qui nous confirme et nous justifie l’attachement et la fidélité de nos enquêtées à leur cadre d’origine.

Pour tester le positionnement de nos enquêtées par rapport à la Hollande et au Maroc et les liens qu’elles entretiennent ici et là, nous leur avons demandé où elles désirent vieillir et s’installer définitivement ?

Toutes nos enquêtées et sans exception ont exprimé le désir de rester dans le Pays de résidence, malgré les obstacles et contraintes. Leurs justifications étaient comme suit :

- La présence des enfants : « On doit tout faire pour ses enfants, même si on doit sacrifier son bien être.» nous confirme Latifa
- Question de santé et d’avantages sociaux révélés par la plupart de nos compatriotes.
- Certaines nous confient qu’elles auraient du mal à se réadapter aux modes de vie et aux mentalités du pays d’origine.
- Certaines justifient leur installation définitive par le fait qu’elles n’ont plus de famille et d’attache au Maroc.
- D’autres craignent le manque d’autonomie et de liberté acquis en Hollande.
- D’autres veulent profiter des atouts de la modernisation et du bien être dans la société néerlandaise.

Cependant, nous avons recueilli chez ces femmes l’attachement profond au pays et aux origines marocaines qui s’explique par le maintient des liens forts, les rapports étroits, par la pratique des va-et vient pendant les vacances et les congés et par des envoies financiers et sociaux comme il a été noté précédemment.

III- Réflexions et perspectives

Au terme de cette micro-enquête, il convient pour nous de s’interroger sur le devenir de ces femmes. Leur position dans la société néerlandaise ne peut être considérée comme un phénomène marginal. Certes nous ne disposons pas d’un bilan représentatif qui permet de porter un jugement de valeur sur le quotidien de ces femmes, Seul une étude de terrain élargie peut contribuer à le déterminer. Le devenir, l’insertion et la position de l’immigrante marocaine en Hollande demeure à notre avis une responsabilité que doit se partager la société de résidence et le Pays d’appartenance. Aussi en sensibilisant la structure d’accueil au devenir et au respect de l’autre, qu’on aboutit à une harmonie relationnelle qu’il convient de mettre en valeur. Valoriser et respecter cet être dans les besoins dépassent la nourriture et la sécurité économique. Cet être qui a laissé derrière lui ses liens affectifs, l’odeur de ses origines et tout un contexte socio-culturel qui a donné un sens à sa vie, et a apporté un plus économique et sociale qu’il convient de mettre en valeur. Cet être qui mérite considération, respect, vie paisible et dignité loin de toute discrimination. Il faut repenser l’immigration féminine dans des termes nouveaux, car l’idée avancée selon laquelle toutes les immigrantes sont pauvres et non instruites et révolue. Aussi l’article 13 du Traité d’Amsterdam permettant de prendre des mesures nécessaires en vue de combattre toute discrimination fondée sur le sexe, la racine, l’origine ethnique et la religion doit être mis en application pour que toutes les femmes immigrantes se sentent intégrées dans la société d’accueil.

Prof. MESDALI Fatima

[1] Nous signalons que notre micro enquête n’est pas représentative, nous souhaitons la faire de manière plus exhaustive et représentative lorsque les moyens se présenteraient

[2] El Bardai o., Les Marocains de l’extérieur, les Marocains des Pays Bas, fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, 2007 ;p.p202-203

[3] El Bardai o., Les Marocains de l’extérieur, les Marocains des Pays Bas, fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, 2007 ;p.p202-203

[4] Samaoli ; O. « Et toi vieux Marocain immigré où finira-tu tes vieux jours ? », Marocain Résidant à l’Etranger, le 3ème âge observatoire de la communauté des marocains résidant à l’Etranger. 2006 p.109.

[5] Samaoli ; O. « Et toi vieux Marocain immigré où finira-tu tes vieux jours ? », Marocain Résidant à l’Etranger, le 3ème âge observatoire de la communauté des marocains résidant à l’Etranger. 2006 p.109.

[6] Retraite et Société vieillesse et migration, n° 55, 2006. p14

P.s: L'âne met cela en ligne parce qu'il vit et fait son marché en Hollande en contact avec une communauté marocaine importante, qu'il a lui-même des attaches avec l'Afrique du Nord (Tunisiennes), qu'il a grandi dans une région du Sud ouverte auX populations maghrébines dans les années 60 et encore aujourd'hui. Qu'il y avait des copines. Son frère, des copains. Parce que son père a beaucoup travaillé avec des travailleurs immigrés. Et qu'il en garde, ma foi, de bons souvenirs. Il a également travaillé dans une école avec des femmes marocaines qui aidaient le midi les enfants restés à la cantine. La cantine, en Hollande, se résumant à un simple casse-croûte. Qu'il lui est arrivé de rencontrer en REAL http://nl.wikipedia.org/wiki/Fouad_Laroui à l'Institut français d'Amsterdam. Qu'il s'intéresse auX relations internationales. Certainement dans l'aXe France-Hollande et Afrique du Nord de plus en plus. Dans sa famille NL en plus, des liens avec le Moyen-Orient et l'Afrique. Au chapitre BIG Ones et business. Et l'âne s'intéresse au mot émancipation bien comprise, à la liberté, à l'égalité et à la fraternité bien comprises. Et au mot RESPECT des familles et de la jeunesse. Avec quelques valeurs et principes. Comme le principe de responsabilité selon Hans Jonas. Là, on repasse au Nord. L'âne a de la perspective. Entre le Sud et le Nord, il n'y a pas meilleure vue pour comprendre le monde d'aujourd'hui et ses paradoXes, parfois des contradictions. La Hollande n'étant pas le plus petit pays... Bien au contraire. Il s'y trouve beaucoup de choses. Des institutions internationales aussi. Et des BIG Ones. Pour encore mieuX comprendre les enjeuX.

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