zaterdag 26 oktober 2013

L'âne lit dans Le Monde des Livres...

Un âne, ça n'est pas toujours ce que vous pensez...

Il peut ainsi retranscrire:

Prière d'insérer de Jean Birnbaum... Le coup de coeur du libraire...

L'autre matin, mon fils profitait des vacances pour regarder un desssin animé (est-ce que M, Birnbaum a lu que l'âne fait une enquête dans le monde virtuel?) lorsqu'il fut pertubé par de éclats de rire: je lisais dans la pièce à côté (chez l'âne, tout se fait dans la même pièce, c'est encore mieux quand on fait une enquête dans le secteur jeux&consoles, le secteur des télécoms car sans télécom pas de jeux, c'est simple... Quelle standardisation? Quelle normalisation? Téléphoner à l'ETSI, c'est à Sophia-Antipolis, ça tombe bien, l'âne en vient...). "Mais qu'est ce que tu as, papa?" , se fâcha-t-il du haut de ses 4 ans. (mais c'est vrai, qu'est-ce qu'il a à lire Jean Birnbaum qui puisse le faire autant rire?). Pour ma défense, reprend Birnbaum, je brandissais le roman de... (si vous voulez la référence, procurez-vous Le Monde ou bien téléphonez à Birbaum tout simplement, inutile d'envoyer des mails, ils en reçoivent en pagaille au Monde et ils ne les lisent pas forcément tous, c'est ce que j'ai lu. Pour la petite histoire, l'âne a envoyé un mail il y a un certain temps de cela, sans doute mis à la poubelle. De ce fait, de temps en temps, il lui arrive de téléphoner, rechercher le contact direct et en RL, comme à Avignon, l'été dernier;)... Encore les Télécoms et les réceptionistes... Pas si facile de joindre les journalistes: ou ils sont en réunion, ou bien c'est le répondeur, ou bien ils sont très brefs car ils travaillent, le stress, ou n'aiment pas être dérangés par des lecteurs curieux... surtout, si c'est un âne... Le monde des journalistes, c'est comme le monde des livres ou celui des blogueurs, c'est spécial... Bref, revenons à l'histoire que nous a raconté Birbaum ce vendredi). Tout en jubilant secrètement: "Voici un enfant qui saura désormais la réjouissante supériorité du texte sur l'image. "Espérance illusoire, esprits nostalgiques, quelques âmes datées (et voilà où veulent en venir les journalistes du Monde... c'est toujours pareil... ils en veulent à quelque chose, ils sont mal dans leur peau, ils travaillent mais pour ce qui est de la transmission, il ne faut trop leur en demander, à Paris, dans un certain milieu, on n'aime pas ce mot...et pourtant, qui nous a bien parlé, je veux dire écrit sur la transmission dans un de ses nombreux livres? Il faudra se mettre BIEN d'accord sur ce mot...).

Je continue, l'âne continue, il lit:

(Je fais souvent de la publicité gratuite, mais pas toujours)...[Cet écrivain]donnne voix, précisément, aux plus forcenés de ces esprits, amateurs de vieux papiers et de grimoires ancestraux. Son narrateur est ce qu'on appelle un libraire d'ancien. Son intrigue, une enquête sur les archives de Guy Debord et de l'Internationale situationiste. Mais son vrai sujet se trouve ailleurs: dans la relation que l'amoureux des textes entretient avec l'objet de sa passion. Lui-même libraire (et traducteur), [cet écrivain](lisez Le Monde du vendredi 25 octobre pour en savoir plus) décrit son monde de livres avec une profonde sensibilité et un humour grisant.

Comme j'aime ce qu'écrit Birbaum, je ne résiste pas à l'envie de tapoter sur mon clavier pour reprendre ses mots qui m'enchantent, dans quelques heures la famille revient, je ne serais plus seule pour m'adonner à ce plaisir du texte, des textes et des mots qui s'affichent sur mon écran, à la Vitesse V, et qui partiront en 1/4 de seconde dans le monde virtuel à la rencontre de lecteurs virtuels dans le monde entier... Le progrès peut avoir un sens, et vous savez comme les postmodernes sont critiques...

Je continue donc:

"C'est fou comme on se fait vite des relations quand on n'est là pour personne", écrit cet écrivain. Ouvrez [ce livre], pourtant, et vous comprendrez qu'il y a quelqu'un. La voix d'un "libraire en chambre" (M/F) qui connaît son métier. Dans l'ordre ou le désordre: négocier, procéder à l'inventaire des documents récoltés; savourer ..., bâtir un catalogue thématique;...etc. Devant ce trésor imprimé, enfin, se souvenir de cette parole que lui aurait adressée Debord: "Vous et moi nous ressemblons jeune homme(...): nous croyons tous les deux que la vérité du monde tient sur une demi-feuille de papier." Mais oui, on y croit. Par le journaliste Jean Birnbaum.

Quand les journalistes inspirent les postmodernes, ça fait ça... De la broderie intertextuelle pour une réflexion matinale à l'heure du virtuel, des nouvelles technologies et de la mondialisation de la pensée et de la transmission. Merci les machines qui sont bien quand elles sont gentilles et serviables. Quand elles servent le bien commun, l'intérêt général... En passant, une petite question à M. Birnbaum: Que pensez-vous faire lorsque votre fils de 4 ans vous demandera d'acheter sa première Xbox et des jeux pour jouer avec papa, exigera parce que les Petits copains font pareil, parce qu'à l'école on ne vous a pas bien fait comprendre à quoi sert l'électronique... Que ferez-vous lorsqu'il vous réclamera des jeux, surtout ceux où on vous apprend à tirer avec précision? Des enfants jubilant à chaque coup réussi, des mots à vous irriter à un tel point que vous commencez votre petite enquête afin de déterminer les responsablités dans ce secteur. Un secteur qui lancera au plus vite "responsabilité parentale...". Responsabilité parentale parfaitement, mais pas que... Et puisque les parents sont des êtres responsables, ils commencent leur petite enquête de la Hollande, en passant par Bruxelles jusqu'en France. Qui est responsable de quoi dans ce monde? Mais au Monde, qui est responsable? Au chapitre jeux et drones, trouvons-nous Microft? Mais qui encore?...

M. Birnbaum, je pense que je vous contacterai un de ces jours pour vous demandez ce que vous pensez de tout ça... Pour vous proposer d'organiser une rencontre entre journalistes, penseurs et blogueurs actifs sur la Toile ou sur le papier. On devrait pouvoir s'entendre. Nous sommes des amoureux des mots. Les mots ont un sens, ceux qui les détournent avec malveillance peuvent s'expliquer. Et je ne vous mets nullement en cause M. Birnbaum. Le monde des livres est vaste...

M. Birnbaum, que pensez-vous du mot transmission?

Geen opmerkingen:

Een reactie posten