maandag 19 mei 2014

Au chapitre Histoire du XXème siècle, en partant de la Provence...

Ce blog reprend ce que lui a transmis Facebook... Sur le rôle des femmes dans la société...

Ces drôles de femmes dans la Grande Guerre

"Le Feu", "La Peur", "Les Croix de Bois", tous décrivent la guerre de 1914/1918 en France loin des victoires faciles et glorieuses, les hommes se font mutiler et tuer pour leur patrie.

À travers le témoignage de son aïeule, Louise Cloupet, nous parvenons à appréhender la vie et le rôle des femmes pendant la grande guerre, "sans les hommes ".

Les femmes remplacent les hommes dans les champs

"Dès septembre 1914, en Provence, près de Sorgues, moi, Louise Cloupet, j’ai pris la relève de mon mari car la vigne n’attend pas, la terre n’a cure de cette guerre. Tôt le matin, je prépare les outils pour m’occuper de cette vigne qui me permet de vivre. Je prépare les enfants qui doivent vivre malgré l’absence de leur père. Le matin, je m’occupe de couper mes vignes mais seule c’est difficile. Il n’y a plus de chevaux, ils font la guerre aussi ; apparemment la France a besoin de 32 000 chevaux par mois pour le ravitaillement de la défense de Verdun alors pour l’effort de guerre je n’ai plus que mes bras et ceux de mes voisines. Nous travaillons, nous travaillons !

Les femmes "munitionnettes"

"Mon travail de la terre est réduit alors en début d’après-midi, je pars vers l’usine de Sorgues où les femmes assemblent le matériel militaire comme les balles, les obus qui partiront rejoindre nos hommes. C’est un travail sale, dangereux et très fatigant. En fin de journée, je rentre à la ferme, fourbue ! J’espère avoir une lettre de mon mari qui me donnera de la force. Je lui cache ma souffrance et mon extrême fatigue car ce n’est rien lui qui connaît les tranchées noires de vermine avec pour seule compagne la Mort à Verdun ! Depuis que les hommes sont partis je suis une esclave de la Terre mais je ne dois pas flancher, je dois être forte et là pour mes enfants. En arrivant, le facteur est là. Une lettre m’attend. Je souhaite de tout cœur qu’elle m’apporte des nouvelles de mon mari en vie et non pas comme ma pauvre voisine qui a perdu son mari sur la Côte 304, c’est-à-dire l’Enfer sur Terre. Il me tend un courrier, c’est son écriture, je dévore la lettre, il est blessé mais en vie. Il rentre à la maison… Je respire, mon cœur est plus léger mais pourvu qu’il n’y reparte pas. Je veux qu’il soit fier de moi."

Ces femmes ont été des héroïnes par la force des choses. La Grande Guerre a contribué à de grands changements dans la société. Sans elles, la France n’aurait pas tenu et comme le mentionnait le Maréchal Joffre "si elles s’arrêtaient de travailler 20 minutes, les Alliés perdraient la guerre." Pourtant, elles n’ont obtenu une véritable reconnaissance qu’après 1945 avec l’obtention du droit de vote.

Théo TRAVAGLINI

Il ne reste plus un Poilu pour raconter l’enfer de cette guerre qui fit des millions de morts, mais il reste des lettres, des photos, des objets conservés soigneusement. La presse quotidienne régionale, via l’ARPEJ (Action Région Presse Éducation Jeunesse), a voulu offrir aux scolaires l’opportunité d’un devoir de mémoire en cette année du Centenaire de la Première Guerre mondiale. Baptisée "Raconte-moi mon histoire 14-18" et soutenue par la Fondation La Poste et la Fondation Varenne, l’opération est un hommage rendu à ceux qui ont vécu la guerre et qui ont sacrifié leur vie.

Les élèves de primaire, collège et lycée, avec leurs professeurs, devaient rédiger un texte dans un style journalistique. Quatre thèmes étaient proposés : vie de guerre, noms de guerre, avoir 14 ans pendant la guerre. Le dernier thème, mots de guerre ou lettre à un poilu fait, quant à lui, l’objet d’un concours national doté par la Fondation Varenne qui publiera dans un recueil les meilleures lettres. Dans l’Académie d’Aix-Marseille, une trentaine d’établissements ont participé à ce projet pédagogique. Quatre lauréats ont été retenus par le jury animé par "La Provence". Vous pouvez les découvrir ci-dessous ainsi que les principaux autres textes envoyés par les élèves de l'académie.

Source: http://actu.net/redirect.php?url=http%3A%2F%2Frss.feedsportal.com%2Fc%2F32394%2Ff%2F463059%2Fs%2F3a85fb10%2Fsc%2F3%2Fl%2F0L0Slaprovence0N0Carticle0Cactualites0C28786640Cles0Epoilus0Eprovencaux0Evus0Epar0Eleurs0Earrieres0Epetits0Eenfants0Bhtml%2Fstory01.htm

P.s: Comment est enseignée l'Histoire en Hollande en ce moment? Quels projets? Quels projets européens transnationauX? Quelle commémoration? Et si on s'intéressait au Vredespaleis, Peace Palace, Palais de la Paix à La Haye? Ici, on y verrait bien une rencontre sur l'Histoire du XXème siècle et le rôle de la Technique.

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