dinsdag 19 juni 2012

Qui est responsable de quoi?


Je reprends un peu ce que j’écrivais,  le 11 juin dernier,  dans un commentaire,  sur le qui est responsable de quoi ? Cette question se pose et se repose et n’a pas encore trouvé de réponse.  L’écriture permet de s’aventurer dans une ébauche de réflexion sur le sujet.
 Sommes-nous tous responsables ? Ce serait un peu trop facile de répondre par l’affirmative:  il y a, qu’on le veuille ou non,  des responsables. Le mot responsable a sa signification et son importance, surtout depuis que ce mot est devenu, dans la pensée collective contemporaine, étroitement lié  à  celui de rémunération. Un responsable est récompensé pour le travail accompli. Une carrière, telle qu’on l’entend depuis  quelques  décennies,  ne se définit qu’EN ces termes. Et c’est sans doute une erreur, même s’il est vrai  et jusqu’à présent  largement accepté,  que les responsables puissent être les personnes les  mieux rémunérées  dans la hiérarchie des sociétés…. Un responsable gagne plus que les employés qui ne sont pas des responsables,  le sommet ne se confond pas avec le reste ni avec  la base, que l’on peut appeler,  selon le contexte,  des sujets...  Une vérité de la palisse. Celui qui est responsable, je veux dire dans une constitution, dans  la vie publique, dans le monde du travail, est en général bien, très bien rémunéré, et ce, me direz-vous,  en toute logique...   Soit, tant que le bon sens et un esprit de modération règnent, il ne devrait pas y avoir matière à polémiquer.  La réflexion est  même la  bienvenue,  la controverse aussi. En fait, il s’agit juste de remettre un peu  les points sur les i dans un monde où beaucoup tendraient à se dire responsable et à en  accepter la fonction sans toutefois se devoir en subir les contraintes…  L’essentiel étant d’être reconnu en tant que tel et de ce fait en droit d’en attendre une (bonne) contrepartie,  banalement appelée  récompense, bien méritée somme toute….  Bonus, compensations, salaires, rétributions, allocations diverses  pour bons et loyaux services. Les  « services rendus » sont en effet vivement encouragés par la société,  reconnus  et  largement  récompensés, hélas, bien  trop souvent peut-être, sans rapport avec le véritable travail accompli.  Et si nous parlions de la valeur travail?   Il y a de la démesure dans l’air.  L’appât du gain a été encouragé et  stimulé. Le travail aussi. Trop.  Qui est responsable ? Premier problème.
J’en reviens donc à ce mot de RESPONSABLE. Le dictionnaire dit :
Qui doit accepter et subir les conséquences de ses actes, en répondre.
Qui doit (de par la loi) réparer les dommages qu’il a causés par sa faute. Être civilement, pénalement responsable.
Qui doit rendre compte de sa politique -> responsabilité
Qui doit, en vertu de la morale admise, rendre compte de ses actes ou de ceux d’autrui -> comptable, garant.
Chargé de, en tant que chef qui prend des décisions.
Personne qui prend les décisions dans une organisation -> dirigeant
Qui est la cause, la raison suffisante de.
Raisonnable, réfléchi, sérieux.
Être responsable. Où s’ouvre tout un champ de réflexion nous permettant de nous replonger, le temps de la réflexion,  dans un passé pas si lointain, une époque où les responsables  -  pour beaucoup partis à la retraite -  cherchaient ou commençaient  à se faire une place…  Notre société est la résultante de cette prise de responsabilités,  des agissements, actes et décisions  prises par cette élite de responsables. Nous sommes aujourd’hui en 2012, et la question qui se pose de plus en plus clairement  et urgemment est de savoir qui est responsable de la forme et de la direction qu’a prises la société dans laquelle nous vivons ? Nous nous tournons en premier lieu vers les politiques d’hier et d’aujourd’hui bien sûr,  sans oublier le cercle fermé  des décideurs et dirigeants,  il y a quelques penseurs aussi à ne pas oublier. Bref, nous parlons de l’élite, des élites et de leur collusion et ce, à un niveau international. A partir de la fin des années 70, tout ce monde se mettait en place. Lorsque je vois ou lis ce que certain(e)s font ou disent  aujourd’hui, on ne peut qu’être dubitatif quant au véritable sens des mots responsable et  élites.  Car il y a le monde des médias aussi à ne pas oublier...
Ici, est-il par exemple normal qu’une reine ne soit pas reconnue responsable par la Constitution du pays ? Peut-on être reine, avec beaucoup de privilèges et de prérogatives,  sans être responsable ?… Comment  accepter  cela au XXIème siècle ? Au pays de la libre conscience, de la liberté d’expression, de la tolérance,  de l'égalité, nous avons à faire à  des paradoxes et  contradictions grandissants.  Où sont les véritables  intellectuels dont le travail consiste à rechercher la vérité et la justice ?  Il est temps de poser  clairement les questions suivantes : qui dirige quoi, qui est responsable de quoi ?  Une reine,  "Staatshoofd",  pourrait faire des voyages ici et là, rencontrer les grands de ce monde sans être pour autant tenue pour  responsable…  Est-ce qu’on nous prend pour des imbéciles ? Il faudrait alors demander  à celui qui endosse -  d’après la Constitution de 1848 -  légalement la qualité de responsable, c’est à dire le ministre-président en personne  ce qu’il en pense, même s’il est démissionnaire.  Quel dommage  toutefois que les  derniers ministre-présidents aient pris la fâcheuse habitude de se faire « démissionnaires » au moindre accroc …  Le peuple regarde, se demande ce qu’il se passe, ce que fait le gouvernement et essaie de comprendre. Le pays se transforme de plus en plus en terrain confus, un terrain où les responsabilités ne sont plus prises et où il devient de plus en plus difficile de répondre à cette question essentielle : Qui est responsable de quoi ? Cette question vaut bien sûr pour les agissements  dans les plus hautes sphères  du  monde bancaire et  de celui des affaires.  On pourrait bien sûr s’intéresser  au top des  multinationales, transnationales, selon l’humeur du jour…  Que font les élites ? Ne sont-elles pas responsables ? Où se trouvent le bon sens et le sens des responsabilités?  Surtout ici. J'attends que des intellectuels me lisent. S'il savent, ils feraient bien de s'exprimer. On peut s'exprimer sur des blogs.















 





























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