maandag 11 juni 2012

Une question de responsabilités...

Une pléthore de psychiatres, psychologues, avocats, juges, experts et spécialistes, des journalistes ont été formés pour définir la part de responsablités des uns et des autres dans toutes sortes d'affaires. A quoi servent-ils? Comment déterminer si des personnes sont responsables ou pas? Car nous parlons de personnes. Mot intéressant ce personne... Difficiles questions et réponses toutes aussi difficiles et incertaines. J'écris cela suite à un article sur ce problème, que j'ai sous les yeux et paru ce week-end dans le NRC.

Ce délicat problème de la responsabilité des choses est important, surtout lorsque la société se trouve confrontée à de multiples interrogations quant aux différents acteurs dans des processus et évolutions qui demandent des explications et à être éclairés. Car notre société en prise avec toutes sortes de problèmes semble éviter ce genre de questionnement pourtant intéressant, peut-être embarrassant. Qui voudrait du reste se pencher réellement sur la question des responsabilités, question pourtant essentielle du qui est responsable de quoi? Et c'est vrai, c'est une question qui dérange...

On a beau observer, réfléchir, discuter, écrire, lorsque vient la question des responsabilités: Qui est responsable de quoi?, un flou artistique s'installe, un léger malaise se fait sentir, les mots semblent manquer, la parole se fait inaudible, un consensus est préféré, c'est l' omerta... En espérant que la roue continue de tourner jusqu'au prochain chapitre, les affaires semblent continuées comme si de rien n'était... L'élite préfère se faire sourde. Les normes et les valeurs ne concerneraient que les autres.

Des commissions sont mises en place, une sorte de pseudo-mise en scène d'une tentative, que l'on veut sincère et impartiale, de recherche de vérité. Car nous avons besoin de transparence en démocratie... Le doigt doit être mis sur le ou les responsables et puis... plus rien. J'ai pris le temps de regarder ces séances, vu passé du beau monde, des choses intéressantes y ont été dites mais...où est la suite? Question sans réponse. On fait comme si de rien n'était. Tout cela est étonnant. Voir la couverture du "Vrije Nederland" cette semaine, il faut oser. Nous sommes au pays du bisounours ou de la politique de l'autruche... On ne voit pas, on n'entend pas, on ne sait pas... Ou on fait tout comme... Il ne faudrait pas en plus mentir.

Et la cadence d'annonces médiatiques, divertissements en tout genre se poursuit selon le bon vouloir des responsables des médias....Responsables médiatiques. Diversion est le mot. Illusion aussi. A notre cerveau de trier, gérer et essayer d'assimiler ce flux incessant d'informations. Pendant ce temps, les questions essentielles restent en  définitive sans réponse. Jusqu'à quand? C'est ainsi que les responsabilités ne sont pas prises, on attend - on espère - que le train passera... On joue à se lancer la balle que personne ne souhaite tenir trop longtemps... Pas vu, pas pris... On se doute plus ou moins, s'excite un moment, et tel un souffllé qui retombe, on retombe dans l'inertie, l'indifférence, une entente convenue, qui valent mieux au bout du compte que de désigner les véritables responsables, bien réels, une fois pour toute, clairement.

Ce qui est remarquable c'est que des responsables sont nommés à toutes sortes d'échelons, rétribués en conséquence, bien rétribués, mais au moment de rendre des comptes parce que les choses se sont embrouillées, il n'y a plus personne. Et des individus, ici ou ailleurs, qui se seraient permis l'erreur ou l'effraction, l'injure peut-être, se retrouvent en prise avec leur responsabilité et jugés selon des critères bien définis. Il y a une législation. On appelle cela un système à deux vitesses, la pratique de la double morale... Jusqu'à quand?

Les instances juridiques (internationales) sont là,  notre fierté, mais la question reste posée: qui est responsable de quoi? Le temps passe, les contradictions se font plus criantes... On attend.... Car les responsabilités sont une affaire de personnes...











Geen opmerkingen:

Een reactie posten