dinsdag 26 juni 2012

Une question de responsabilités encore...


Les blogs servent, comme la machine qui les héberge, à s’exprimer librement – liberté d’expression, liberté d’opinion – nous sommes Européens, nous avons notre Histoire d’émancipation et nos DROITS, autant les utiliser quand cela est utile. Il ne s’agit pas de tenir des propos diffamatoires, il s’agit de comprendre et de défendre une idée de justice et de vérité. Toute personne bien-pensante, de bonne volonté, dotée de BON sens, tout(e) intellectuel(le) recherchera par un travail critique à chercher le pourquoi du comment des choses.  Ceci étant tout à leur honneur. Il s’agit de ne pas trahir le pourquoi on travaille… Je m’adresse aux intellectuels, penseurs et philosophes, esprits créatifs de tous calibres et artistes. C’est clair et même plus que clair.

La question est donc bien de savoir où se trouvent en 2012 les responsabilités des uns ET des autres…

Nous avons bien affaire à un problème de RESPONSABILITÉ, je reviens toujours à ce qui est responsable de quoi ? Qui me semble être aussi  la question devant être urgemment résolue.

C’est bien sûr  vers les élites d’abord que nos regards se tournent. Comme nous l’avons déjà souligné, ces élites sont faites de multiples strates, quelquefois, et même souvent, imbriquées les unes aux autres. Qui se rencontrent, mais qui peuvent aussi travailler dans des champs différents, voire supposés être antagonistes…

L’élite est diverse et variée en plus d’être  de plus en plus cosmopolite. Qui tient donc les fameuses ficelles de ces pouvoirs qui nous permettraient de comprendre la marche de nos sociétés ?

Si je pose ce genre de questions sur un blog, ce n’est  pas pour y répondre toute seule, mais bien pour encourager une discussion sur la question et demander aux élites en question de s’exprimer également. Initier un dialogue, un échange.  Comment peut-on aller de l’avant et résoudre les crises si nous ne sommes pas disposés à dire, clairement et sincèrement, dans un langage simple, où se situent les responsabilités des uns ET des autres ?

De quelles responsabilités s’agit-il ?

-Responsabilités politiques.

-Responsabilités économico-financières.

- Responsabilités intellectuelles, ce que l’on pourrait appeler la responsabilité des clercs.

- Responsabilité de ce qui est censé être au sommet des choses pour veiller au bien-être et protéger ses sujets…

- Responsabilités des citoyens enfin. La démocratie.

En effet, les responsabilités sont prises partout, à tous les niveaux,  avec toutefois divers degrés d’implication, d’obligations. Dans la hiérarchie, personne n’est exempté  des responsabilités. Ou alors le système ne fonctionne pas bien.  Je dirais même, plus on monte dans la hiérarchie, plus on est responsable. Ce qui est logique et en en rapport avec le montant de la rétribution allouée. J’ai cependant oublié de mentionner la responsabilité des médias. Essentielle peut-être. Car qui dit médias, dit maître dans l’art de mener le monde. Et ce n’est pas rien. Encore une fois, la question à élucider est bien celle de cette collusion. Cette relation ambigüe qu’entretiennent les divers acteurs responsables de la bonne marche des choses, que ce soit aux niveaux national, européen ou mondial. Et de savoir si cette collaboration ou coopération a pour but de manier les peuples selon son bon vouloir ou bien de travailler au bien commun, à l’intérêt général.

Lorsque les peuples, sentant que les élites ont perdu le sens de ces notions, finissent par perdre confiance  dans tout ce qui se trouve là-haut  dans la hiérarchie comme dans leurs médias, il me semble devenir de plus en plus  difficile de  réussir à BIEN tenir les ficelles qui rassemblent le tout. En sommes-nous là ?

Une question essentielle à laquelle il devient de plus en plus indispensable de réfléchir, et cette question m’intéresse,  reste toutefois le rôle des intellectuels, ici ou là, et leur fonction critique ( J-C Guillebaud dans « Le commencement d’un monde » : Castoriadis mettait nommément en cause ces « intellectuels qui abandonnent leur fonction critique et adhèrent avec enthousiasme à ce qui est là, simplement parce que c’est là », Ed. du Seuil, 2008, p. 170).


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