zondag 29 november 2015

Que pense-t-on à la Shell et chez les BIG Ones?... Les GROS actionnaires impliqués aussi...

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Ce qui est certain, c’est qu’il est temps de réfléchir à des clés de répartition fondées sur l’idée d’un impôt progressif sur le carbone : on ne peut pas demander les mêmes efforts aux personnes qui émettent 2 tonnes par an et ceuX qui en émettent 100. C’est le grand défaut des taXes proportionnelles sur le carbone habituellement débattues (ainsi que des systèmes de priX du carbone et de marchés des droits à polluer, qui posent par ailleurs d’autres problèmes), si on les applique sans correction et sans compensation.

Certains objecteront que de telles clés de répartition ne seront jamais acceptées par les pays riches, en particulier par les Etats-Unis. Et de fait les solutions qui seront adoptés à Paris et dans les années qui viennent pour financer l’adaptation au changement climatique seront sans doute beaucoup moins ambitieuses et transparentes. Mais il faudra trouver des solutions : rien ne se fera si les pays riches ne mettent pas la main au portefeuille, et les conséquences concrètes du réchauffement climatique se feront sentir de plus en plus fortement, y compris aux Etats-Unis.

D’une façon ou d’une autre, il est urgent d’établir un diagnostic partagé sur les responsabilités des uns et des autres, un langage commun permettant d’envisager une résolution pacifique de ce défi mondial sans précédent.


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Par Thomas Piketti sur son blog.

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