zaterdag 5 mei 2012

Changement de paradigme


Thème essentiel – Changement de paradigme : le souci de l’autre, chacun à sa place (1).

Le care, to take care of. Souci de l’autre, juste place de la femme dans la société, remettre les choses à l’endroit, thèmes que j’avais déjà abordé dans un autre blog. Gratuité. DON. Partage. Faire attention. Porter attention à. Souci de l’autre. Rapport Stiglitz, commission indépendante sur la Population et la Qualité de vie, principe de subsidiarité. Sans parler de CHARITÉ… Notre société et ses élites sont en train de se contredire, se perdre dans les méandres de la confusion, subtilement formulée par nos experts en confusion et contradicteurs de métier, des financiers aussi… Il y a ceux qui jouent à la duplicité volontaire. Pratique bien connue en terrain plat : «  de dubbele moraal »  de contrée qui ne joue pas forcément les règles du jeu comme il le faudrait et qui fête de façon infantilisante ses anniversaires. Qui l’aide à le faire, qui soutient cette ambiguïté? Comme je n’aime pas du tout ce qui est tordu, je me suis donnée comme travail (gratuit) d’écrire ce que je vois ici et ce que je n’apprécie pas du tout.  L’élite, la presse,  les médias, souvent, presque toujours, nous prennent pour des idiots, nous manipulent, on le sait. Ici ou là.  Rôle des médias et d’intérêts clairement perçus et de plus en plus décriés. Nous nous enfonçons dans des contradictions. Que devons-nous comprendre des monarchies en démocratie au service de multinationales et d’une certaine élite ?  Pays de libre pensée, liberté de conscience et de religion, pays où l’éthique du travail a failli, comment comprendre toutes tes contradictions ?  Et je me demande à qui profite cette manie de dire tout et son contraire. Subtils glissement sémantique, jouant sur la confusion… Egarer n’est-il pas le but ? A nous de le dire. Nous ne sommes pas aussi naïfs évidemment, nous nous doutons de ce que cherchent les experts en confusion et en « double morale » et  à quoi sert la duplicité d’une intelligentsia ou d’ une élite mal contrôlée ou bien laissée libre de faire le jeu, son jeu…

Je reviens au mot de charité que je préfère au care... Car sur ce mot aussi, il peut y avoir confusion… Là est l’essentiel bien sûr. Gratuité. Désintéressement. Don.  Les intellectuels en mal de bonne pensée pourraient s’atteler à la tâche, comme d’autres, avant eux, oubliés mais non moins importants, l’ont déjà fait. Nos penseurs auraient-ils la mémoire sélective ? Ou bien souffrent-ils d’un aveuglement volontaire ? Démocratie participative oblige à l’heure de l’Internet, les intellectuels sur leur planète en recomposition (1) pourraient s’inspirer des voix qui leur indiquent le BON SENS. Mais beaucoup y travaillent déjà.

 Quand donc les intellectuels, tous les intellectuels - pas seulement les uniques représentants de la formule médiatique -  vont-ils se décider, une fois pour toute, à réellement travailler au BIEN des gens tout simplement, à ce changement de paradigme qu’est la notion du travail BIEN compris : humanité tout simplement, charité, attention simple et authentique portée à l’autre, souci de l’autre, et  protection des valeurs essentielles?  A quand le premier colloque intitulé « travailler ensemble au BIEN et aux BONNES valeurs, travailler à l’ESSENTIEL : Gratuité et Don »  et  auquel seraient conviées TOUTES les personnes travaillant sincèrement au bien commun ?  Plus de tours d’ivoire, mais des rencontres entre individus travaillant au BIEN. Nous en avons assez des clans et postures antagonistes qui ne cherchent qu’à faire perdre du temps et qui évitent en fait d’aller à l’ESSENTIEL. Peut-être parce qu’ils sentent qu’ils s’aventureraient alors en terrain dangereux pouvant menacer leurs positions d’exception - et de privilégiés -  de déchiffreur et d’éclaireur public.

Au lieu de nous concentrer sur ce qui n’a pas lieu d’être, au lieu de nous laisser distraire par les beaux-parleurs médiatiques, qui ne cherchent qu’à diviser et à jouer dans la duplicité que je ne connais que trop bien ici, concentrons-nous ensemble sur le BIEN,  le travail ne passe pas forcément par la case « argent ». L’argent et l’appât du gain pouvant faire beaucoup de dégâts. Nous le savons maintenant. Mais travailler au BIEN ne veut nullement dire s’enfermer et rejeter l’autre. Au contraire. Ouverture ET respect, lien social plutôt que travail (2), mais dans une certaine soumission à l’ ESSENTIEL. Marie n’est pas loin…

(1)    Voir The independant commission on Population and quality of life UN

(2)    Article « Intellectuels et politiques – Une planète en recomposition », rubrique Culture & Idées dans le Monde du 28 avril 2012.

(3)    Lire « La fin de la valeur « travail » ? » de Dominique Méda dans la revue Esprit – Août-Septembre 1995.


Geen opmerkingen:

Een reactie posten