Thème essentiel – Changement de
paradigme : le souci de l’autre, chacun à sa place (1).
Le care, to take care of. Souci de l’autre, juste place de la
femme dans la société, remettre les choses à l’endroit, thèmes que j’avais déjà
abordé dans un autre blog. Gratuité. DON. Partage. Faire attention. Porter
attention à. Souci de l’autre. Rapport Stiglitz, commission indépendante sur la
Population et la Qualité de vie, principe de subsidiarité. Sans parler de CHARITÉ…
Notre société et ses élites sont en train de se contredire, se perdre dans les
méandres de la confusion, subtilement formulée par nos experts en confusion et
contradicteurs de métier, des financiers aussi… Il y a ceux qui jouent à la
duplicité volontaire. Pratique bien connue en terrain plat : «
de dubbele moraal » de contrée qui
ne joue pas forcément les règles du jeu comme il le faudrait et qui fête de
façon infantilisante ses anniversaires. Qui l’aide à le faire, qui soutient
cette ambiguïté? Comme je n’aime pas du tout ce qui est tordu, je me suis
donnée comme travail (gratuit) d’écrire ce que je vois ici et ce que je
n’apprécie pas du tout. L’élite, la
presse, les médias, souvent, presque
toujours, nous prennent pour des idiots, nous manipulent, on le sait. Ici ou
là. Rôle des médias et d’intérêts
clairement perçus et de plus en plus décriés. Nous nous enfonçons dans des
contradictions. Que devons-nous comprendre des monarchies en démocratie au
service de multinationales et d’une certaine élite ? Pays de libre pensée, liberté de conscience
et de religion, pays où l’éthique du travail a failli, comment comprendre
toutes tes contradictions ? Et je
me demande à qui profite cette manie de dire tout et son contraire. Subtils
glissement sémantique, jouant sur la confusion… Egarer n’est-il pas le
but ? A nous de le dire. Nous ne sommes pas aussi naïfs évidemment, nous
nous doutons de ce que cherchent les experts en confusion et en « double
morale » et à quoi sert la duplicité
d’une intelligentsia ou d’ une élite mal contrôlée ou bien laissée libre de
faire le jeu, son jeu…
Je reviens au mot de charité que je préfère au
care... Car sur ce mot aussi, il peut y avoir confusion… Là est l’essentiel
bien sûr. Gratuité. Désintéressement. Don.
Les intellectuels en mal de bonne pensée pourraient s’atteler à la
tâche, comme d’autres, avant eux, oubliés mais non moins importants, l’ont déjà
fait. Nos penseurs auraient-ils la mémoire sélective ? Ou bien
souffrent-ils d’un aveuglement volontaire ? Démocratie participative
oblige à l’heure de l’Internet, les intellectuels sur leur planète en
recomposition (1) pourraient s’inspirer des voix qui leur indiquent le BON SENS.
Mais beaucoup y travaillent déjà.
Quand
donc les intellectuels, tous les intellectuels - pas seulement les uniques
représentants de la formule médiatique - vont-ils se décider, une fois pour toute, à
réellement travailler au BIEN des gens tout simplement, à ce changement de
paradigme qu’est la notion du travail BIEN compris : humanité tout
simplement, charité, attention simple et authentique portée à l’autre, souci de
l’autre, et protection des valeurs
essentielles? A quand le premier
colloque intitulé « travailler ensemble au BIEN et aux BONNES valeurs,
travailler à l’ESSENTIEL : Gratuité et Don » et auquel seraient conviées TOUTES les personnes
travaillant sincèrement au bien commun ? Plus de tours d’ivoire, mais des rencontres
entre individus travaillant au BIEN. Nous en avons assez des clans et postures antagonistes
qui ne cherchent qu’à faire perdre du temps et qui évitent en fait d’aller à
l’ESSENTIEL. Peut-être parce qu’ils sentent qu’ils s’aventureraient alors en
terrain dangereux pouvant menacer leurs positions d’exception - et de
privilégiés - de déchiffreur et
d’éclaireur public.
Au lieu de nous concentrer sur ce qui n’a pas
lieu d’être, au lieu de nous laisser distraire par les beaux-parleurs
médiatiques, qui ne cherchent qu’à diviser et à jouer dans la duplicité que je
ne connais que trop bien ici, concentrons-nous ensemble sur le BIEN, le travail ne passe pas forcément par la case
« argent ». L’argent et l’appât du gain pouvant faire beaucoup de
dégâts. Nous le savons maintenant. Mais travailler au BIEN ne veut nullement
dire s’enfermer et rejeter l’autre. Au contraire. Ouverture ET respect, lien
social plutôt que travail (2), mais dans une certaine soumission à l’
ESSENTIEL. Marie n’est pas loin…
(1) Voir The independant commission on
Population and quality of life UN
(2) Article « Intellectuels et
politiques – Une planète en recomposition », rubrique Culture & Idées
dans le Monde du 28 avril 2012.
(3) Lire « La fin de la valeur
« travail » ? » de Dominique Méda dans la revue Esprit
– Août-Septembre 1995.
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