dinsdag 29 mei 2012

État d'âme, la valeur travail, l'argent...


Sur les états d’âme et autres, une petite réflexion :

Être sans état d’âme ( Editorial du Monde du 23 mai 2012) : « Aux Grecs de choisir. En espérant qu’ils feront le bon choix. Sinon, l’Europe devra en tirer les conséquences. Sans état d’âme. »

 Un billet sur la politique nous permet de parler de politique. D’abord, je voudrais signaler que les Français de l’étranger sont, pour la première fois, invités à voter dimanche pour les législatives. La politique française se déplace à l’étranger, les frontières se font de plus en plus discrètes. L’Europe est une bonne chose contrairement à ce que nous disent les médias… toujours les médias…  Qui dit politique, dit médias. Les médias deviendraient-ils aussi intéressants que la politique, qui fait la politique, le jeu de la politique? Les médias ou les peuples ? Question intéressante. Où nous reparlons de la collusion médias-élites-intérêts divers et variés…

Je dis cela parce que j’ai de plus en plus l’impression que ce sont les médias qui donnent le LA, alors que l’avis réel du peuple semble devenir de plus en plus marginal, voire ignoré, si ce n’est manipulé. Un exemple. On nous rebat les oreilles avec l’Islam, je lis dans le Monde du 26 mai en gros titre dans la rubrique « culture&idées » : « Pourquoi la phobie de l’Islam enfle – Les mouvements d’extrême droite européens, tous en hausse, se retrouvent sur un point : la dénonciation de l’immigration musulmane et de l’ « invasion » du continent, alliée au spectre du terrorisme. Enquête sur un fantasme qui gagne du terrain » . Tout est dit il s’agit bien d’un fantasme. Vivant en Hollande, suivant les nouvelles françaises, j’ai une petite idée de la façon dont on instrumentalise les choses, en particulier l’Islam, l’extrême droite et l’Église. Cela s’appelle détourner l’attention des véritables enjeux et des vrais problèmes. Car quel est le véritable enjeu ? Pour moi -  et je travaille un peu là-dessus -  une Europe unie et solidaire de citoyens libres et égaux (mais attention au mot égalité, il faut bien en comprendre le véritable sens, je pencherais pour le terme égalité dans le sens ÉQUILIBRE ou  COMPLÉMENTARITÉ). On peut aussi parler de subsidiarité et d’entraide. N’avons-nous pas besoin d’une Europe dont les élites comprennent qu’en démocratie, les intérêts des peuples et du bien commun passent AVANT ceux de l’élite (à vous de donner un nom, des noms, à cette élite européenne ou mondiale, encore une fois, diverse et variée…). L’Europe a dans sa constitution tous les éléments pour faire avancer dans le BON sens, alors pourquoi  fait-elle problème ? Pourquoi plutôt nous faire peur avec l’Islam, maltraiter maladroitement l’Église et  nous mettre malhonnêtement de l’extrême droite à toutes les sauces sur toutes les pages de journaux ? Car, de l’extrême droite, nous n’en voulons pas ! Ni ici, ni ailleurs. Les réponses à mon commentaire prouveront si j’ai  tort ou raison. En 2012, après un XXème siècle fratricide, nous savons ce dont nous ne voulons pas, et même si l’on a tendance à dire que l’Histoire se répète, elle peut en effet se répéter, mais pas dans le sens qu’on croyait ou que le sommet voulait… L’Histoire ne s’arrête au XXème siècle, il y eu les siècles précédents qui n’ont pas  à être pas oubliés, l’Histoire trouve ses racines dans un lointain passé que l’on aurait tort d’ignorer. Et l’Histoire ne s’oublie pas. Un passé où l’Europe existait déjà.

 On peut certes nous parler d’état d’âme, mais, que l’on nous rebatte ainsi, jour après jour, les oreilles avec la question grecque  tout comme celle de l’Islam ou de l’Église,  que les médias puissent ainsi aussi impunément se permettre de les traiter de cette façon, façon très irrespectueuse, nous donne également, à nous, blogueurs, le DROIT -  car nous jouissons de la liberté d’expression -  de dénoncer noir sur blanc l’emprise des médias et d’une certaine élite sur l’opinion européenne. Nous avons le DROIT de dire que nous n’avons pas besoin d’être distraits et que nous devons nous concentrer sur les véritables problèmes de la société européenne. Problèmes de la dette et des dettes, des finances spéculatives, problèmes de bulles, de retraites, de bonus, de démographie. Le problème de la redéfinition de la valeur travail lorsque qu’il n’y a plus assez de travail pour tous, que le vieillissement de la population entraîne toutes sortes de déséquilibres, que certains gagnent sans doute encore beaucoup trop d’argent par rapport à la moyenne. Il s’agit bien de redéfinir ce que l’on entend par travail. Une éthique du travail qui a oublié l’humain et l’humanité nous a conduit droit dans le mur. Travail et argent, un couple à revoir.

Geen opmerkingen:

Een reactie posten