dinsdag 1 november 2016

Il y aurait aussi des controverses et des polémiques... Tout le monde n'est pas d'accord... Quel est le problème?...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Minatec

http://www.lesechos.fr/14/11/2006/LesEchos/19793-068-ECH_les-nanotechnologies-deja-condamnees--.htm:

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Principe de précaution

Face à ces doutes, beaucoup d'experts réclament l'application du principe de précaution. Pour Patrick Brocard, il doit s'appliquer en particulier au milieu du travail. On estime que 2 millions d'employés seront exposés en 2010. Le manque de transparence est aussi dénoncé. Il s'explique par le fait que la transition est très rapide entre la recherche fondamentale, traditionnellement ouverte, et l'industrialisation, secrète. D'autant plus que le poids important de la recherche militaire dans les nanosciences américaines complique le débat. Trop peu d'études concernent aussi l'impact sanitaire sur les populations générales. C'est encore pire pour les écosystèmes alors que les crèmes solaires finissent, par exemple, dans les égouts, et donc dans l'environnement. L'EPA américaine finance désormais des recherches, notamment en direction des micro-organismes.

Les particules ne sont pas l'unique chapitre des risques nanotechnologiques. Les nanobiotechnologies permettent désormais de concevoir des traitements très originaux qui échappent aux traditionnelles méthodes d'essais, bouleversant, par exemple, la notion de dose. Ces derniers jours, l'Argonne National Laboratory a ainsi annoncé avoir créé des nanosphères biodégradables capables de nettoyer le sang des victimes après des attaques radioactives, chimiques ou biologiques. La constitution complexe de ces nanosphères (un composé ferromagnétique recouvert d'une couche de polyéthylène glycol et de protéines) leur donne des fonctionnalités multiples.

Restent les questions d'éthique autour de la modification nanométrique du vivant et de la multiplication des sources d'information par la miniaturisation extrême des capteurs. Pour le sénateur Daniel Raoul, auteur d'un rapport parlementaire sur les nanosciences en 2004, « si la problématique de la toxicité pourra être résolue, celle de l'éthique est bien plus compliquée ». Un avis partagé par Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique, pour qui la transparence est la solution simple des questions toxicologiques. Il plaide pour que les questions éthiques de nanomédicine intègrent la loi bioéthique en 2009. Le président du comité d'éthique de l'Inserm, Jean-Claude Ameisen, estime également que les nanotechnologies posent les mêmes questions que les avancées des neurosciences. Pour lui, on évitera les dérives en donnant plus de place à la recherche fondamentale, actuellement oppressée par les développements des applications, c'est-à-dire les intérêts économiques.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/14/11/2006/LesEchos/19793-068-ECH_les-nanotechnologies-deja-condamnees--.htm#qVfjpRbOzCBuYJTE.99

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