donderdag 30 mei 2013

On parle mariage, on peut parler divorce...

http://nl.wikipedia.org/wiki/Verklaring_van_Langeac

http://nl.wikipedia.org/wiki/Echtscheiding

http://fr.wikipedia.org/wiki/Divorce

http://en.wikipedia.org/wiki/Divorce

Le mot divorce:

1- Séparation d'intérêts, de sentiments,etc. -> désaccord, désunion, rupture, séparation. Il y a divorce entre la theorie et la pratique, entre les intentions et les résultats. -> contradiction, divergence, opposition. Divorce idéologique.

Pour la suite prendre son dictionnaire...

Et comme par hasard, dans ma boîte mail à l'instant, je poste, c'est de l'instantanéité... Vitesse grand V...

Décryptages
Jeudi 30 mai

Le divorce des classes moyennes

La Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, vient de publier une étude en trois volets consacrée au « grand malaise » des classes moyennes françaises (1). Le directeur du département opinion publique de l’Ifop, Jérôme Fourquet, constate qu’un phénomène de « descenseur social » vide progressivement les classes moyennes de leur substance. 48 % des Français déclarent appartenir aux classes moyennes, contre 52 % en 2010. En trois ans, la part des Français disant appartenir aux milieux « modestes » ou « défavorisés » est passée respectivement de 29 % à 33 % et de 4 % à 6 %. Lors de cette période, le poids des classes moyennes « véritables » est passé de 28 % à 20 % tandis que celui des classes moyennes « inférieures » augmentait de 24 % à 28 %. 11 % de la population estime désormais appartenir aux classes moyennes « supérieures », contre 13 % en 2010. Le sentiment d’appartenance aux classes « favorisées » reste stable : il est exprimé par 2 % de la population. Seuls 47 % des Français déclarent avoir la possibilité d’épargner une fraction de leur revenu ; ils étaient 54 % en 2010. « Une pente négative est amorcée » sur laquelle « les classes moyennes inférieures apparaissent comme le maillon faible en voie de fragilisation accélérée », estime Jérôme Fourquet. Les citoyens appartenant aux classes moyennes considèrent qu’ils contribuent largement au financement du « modèle social » français et qu’ils reçoivent peu de choses en contrepartie. 47 % des Français estimaient en 2010 qu’ils ne percevaient pas les bénéfices du modèle social national ; ils sont à présent 59 %. Ce sentiment de « payer pour les autres » explique le fort rejet de l’assistanat qui les caractérise.

L’analyse des résultats de ces deux enquêtes d’opinion, conduites à trois ans d’intervalle, renforce les conclusions présentées par le sociologue Camille Peugny dans deux travaux antérieurs : le Déclassement (Grasset, 2009) et le Destin au berceau. Inégalités et reproduction sociale (Seuil, 2013). Depuis les années soixante-dix, le nombre de Français déclarant appartenir aux classes moyennes avait augmenté de façon irrégulière. L’étude menée par la Fondation Jean-Jaurès montre que ce mouvement s’est interrompu : « Depuis 2010, souligne Camille Peugny, environ 6 % des Français ont eu le sentiment de basculer des classes moyennes vers les couches “modestes” ou “défavorisées”. […] C’est certes un sentiment, mais c’est également une réalité croissante : de plus en plus de nos concitoyens vivent moins bien aujourd’hui qu’hier. C’est notamment le cas des “perdants de la mondialisation”, c’est-à-dire des ouvriers exposés à la concurrence internationale ou des employés cantonnés dans des positions subalternes sur le marché du travail, souvent au service des “gagnants”. Ces catégories connaissent des difficultés grandissantes : précarisation du contrat de travail, baisse du pouvoir d’achat, dégradation des conditions de vie… » (2) Quant aux plus aisés, ils « semblent chercher à s’affranchir de l’effort de solidarité nationale ». Et contrairement aux membres des classes moyennes ou inférieures, ils ont les moyens de se faire entendre du pouvoir politique. Ce biais contribue à expliquer le délitement du sentiment d’appartenance à la communauté nationale : la dualisation de la société française ne cesse de s’accentuer.

Le sociologue Alain Mergier, auteur avec Philippe Guibert d’un livre intitulé le Descenseur social. Enquête sur les milieux populaires (Fondation Jean-Jaurès/Plon, 2006), estime pour sa part que les classes moyennes ne sont pas les seules victimes de ce mouvement de déclassement : le « descenseur social » touche l’ensemble de la société. « En 2006, pour les milieux populaires, l’ascenseur s’était mis à descendre », note Alain Mergier. « C’était très problématique, mais cela supposait qu’il y avait un ascenseur et, de ce fait, un immeuble. Aujourd’hui, après cinq années de crise, la crainte n’est pas tant de voir descendre l’ascenseur que de voir l’immeuble s’écrouler. » « La majorité des Français sont convaincus de vivre moins bien que la génération de leurs parents, qu’eux-mêmes vivront moins bien dans dix ans qu’aujourd’hui et que la génération de leurs enfants vivra moins bien que la leur », ajoute Camille Peugny.

En 1995, Jacques Chirac avait remporté l’élection présidentielle après avoir fait campagne sur le thème de la « fracture sociale ». Près de vingt ans plus tard, la société française semble plus fragmentée qu’elle ne l’a jamais été. Mais il y a pire encore : elle a perdu espoir. Les Français constatent que le pouvoir politique est devenu impuissant. « Pour une majorité de gens, les hommes politiques n’ont plus prise sur la réalité », s’inquiète Bruno Le Maire dans l’entretien publié dans le numéro de mai de la Revue des Deux Mondes, avant de proposer une révolution politique destinée à permettre aux Français de reprendre leur destin en main et de s’arracher à cette spirale descendante. Quels sont les responsables politiques qui auront le courage de faire cette révolution ?

(1) Jérôme Fourquet, Alain Mergier et Camille Peugny, le Grand malaise. Enquête sur les classes moyennes, Fondation Jean-Jaurès, 16 mai 2013.

(2) Le Monde, 17 mai 2013.

Annick STETA (asteta@hotmail.fr)

http://www.revuedesdeuxmondes.fr/news/chronic.php?code=117

L'âne est plutôt pour la lenteur et la réflexion... Mais là, on parle du mot divorce après celui de mariage... Qui a eu intérêt à promouvoir le divorce ici et là?... Qui a intérêt à nous mettre aujourd'hui le mot mariage à toutes les sauces?...

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