donderdag 30 mei 2013

De mai 68 à mai 2013... Histoire contemporaine...

L’idéologie de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques et culturelles

Excellent éditorial d'Aymeric Pourbaix dans le dernier numéro de Famille Chrétienne :

"Je crois aux forces de l’esprit, affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas, même s’il affiche une certaine « peur du démon », ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.
On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/l'idéologie-de-mai-68-ne-tient-plus-que-par-la-force-dinstitutions-politiques-et-culturelles.html#more

P.s: J'ai conservé d'anciens numéros de Famille Chrétienne. Ils sont maintenant ici et là. Le tout est de ne pas se mettre des oeillères et lire ce qui est bon à lire. Dans Famille Chrétienne, il y avait beaucoup de bonnes choses à lire. Sans doute encore. Mais il faut toujours mettre de la perspective dans tout ce qu'on lit, ne pas s'enfermer dans son groupe, mélanger aussi. Et ça vaut pour tout. Est-ce que nos élites, enfin ce qu'on appelle les élites en Europe, ne se sont pas cooptées? Collusion des pouvoirs. À ce chapitre, il faut voir, ici, comment le top a fait de la "vriendjespolitiek": ons kent ons, nous nous connaissons et nous nous désignons, nous nous choisissons, les meilleurs postes pour les ami(e)s... "Clubjespolitiek"?... Que proposeront les intellectuel(le)s? Là est la question, d'abord se rencontrer... Rencontre conviviale selon Illich, Illich que beaucoup lisaient justement dans les années 70... Allez chercher à comprendre...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich

Illich groeide op in een gezin, waarvan de vader uit Dalmatië stamde en de moeder een joodse van Spaans-Amerikaanse afkomst was. Hij beëindigde zijn middelbare school in Florence, waarna hij van 1942 tot 1945 chemie (histologie en kristallogie) studeerde aan de Universiteit van Florence. Aansluitend studeerde hij tussen 1945 en 1951 geschiedenis, filosofie en theologie aan het Collegium Romanum (Gregoriana) in Rome. In 1951 promoveerde hij aan de universiteit Salzburg over Arnold Toynbee.

http://nl.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich

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