zondag 24 maart 2013

Les mots des philosophes...

100 MOTS POUR 100 PHILOSOPHES Philosophie
De Héraclite à Derrida

Jean-Clet MARTIN

300 pages – 15 ¤

Chaque philosophe peut être associé à un mot important autour duquel son œuvre rayonne. Or ce mot n’est pas une pure déduction intellectuelle ; il se trouve qu’il est généralement inscrit dans un épisode crucial de la vie du philosophe. Chaque mot nous parle toujours d’une aventure risquée dans laquelle celui-ci s’est trouvé embarqué. Il ne s’agit donc pas ici de faire dans l’anecdotique, comme c’est trop souvent le cas des auteurs qui essaient de lier la vie et l’œuvre d’un philosophe, mais, tout en fuyant l’abstraction, de restituer en quelques pages ce qui lui a permis d’être un éclaireur, une sentinelle parfois en danger.
Ces 100 portraits nous invitent à réfléchir à ce qu’il y a de singulier, d’inimitable chez chaque philosophe. L’ensemble permet de restituer le mouvement vital animant l’histoire de la philosophie. Les philosophes, les mots de la philosophie, se tiennent et s’appellent ainsi à la manière d’une cordée dont la progression a besoin de jalons depuis longtemps plantés sur la paroi de l'existence, non sans devoir se renouveler pour de nouvelles explorations.
Exemples : Arendt, crise ; Bergson, durée ; Blanchot, fin ; Deleuze, multiplicité ; Epicure, matière ; Hobbes, terreur ; Hume, expérience ; Hyppolite, irrationnel ; Jankélévitch, irréversible ; Lévinas, visage ; Merleau-Ponty, chair ; Plotin, contemplation ; Weber, désenchantement.

Jean-Clet Martin est philosophe.

http://www.recalcitrance.com/

Le mot ralentissement...

Une autre science est possible : manifeste pour un ralentissement des sciences

Comme le fast food, la fast science, c'est vite fait, pas bon et pas très digeste ! Une économie spéculative - avec ses bulles et ses krachs - s'est emparée de la recherche scientifique : les chercheurs doivent intéresser des «partenaires» industriels, participer aux jeux guerriers de l'économie compétitive. Conformisme, compétitivité, opportunisme et flexibilité : c'est la formule de l'excellence. Mais comment poser publiquement la question d'un désastre lorsque l'on ne veut pas que le public perde confiance en «sa» science ? Les mots d'ordre comme «Sauvons la recherche» font consensus, alors qu'ils ne posent surtout pas la bonne question : «De quoi faut-il la sauver ?»

Isabelle Stengers montre que les chercheurs doivent cesser de se prendre pour le «cerveau pensant, rationnel, de l'humanité», refuser que leur expertise serve à faire taire l'inquiétude de l'opinion, à propager la croyance en un progrès scientifique inéluctable capable de résoudre les grands problèmes de société. Il s'agit pour eux de nouer des liens avec un public potentiellement intelligent et curieux, c'est-à-dire aussi de produire des savoirs dignes de cette ambition.

En 1903, le philosophe américain William James (1842-1910) publiait «Le poulpe du doctorat». Il éprouvait une telle répugnance vis-à-vis de l'enseignement académique qu'il se présentait comme un outsider, voire un charlatan. Au regard des plus récentes inventions institutionnelles visant à évaluer les chercheurs, les examens auxquels James s'en prend apparaissent pourtant comme d'innocents archaïsmes... Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais.

-4ème de couverture-

pourtant comme d'innocents archaïsmes... Le poulpe enlace les chercheurs plus puissamment que jamais.

http://www.franceculture.fr/oeuvre-une-autre-science-est-possible-manifeste-pour-un-ralentissement-des-sciences-de-isabelle-sten

Geen opmerkingen:

Een reactie posten