donderdag 28 februari 2013

Être écrivain du numérique, transmettre, passeuse d'informations, enfin... une blogueuse...


Pour nous aider à réfléchir, ce commentaire trouvé chez Jacques Attali:

Pour être propriétaire de soi, il faudrait que notre destin ne nous échappe pas. Dans notre monde actuel où chacun se sent de plus en plus déposséder de tout, vivre sa vie est déjà un parcours du combattant, alors en faire une œuvre d’art est une gageure.

Faire de sa vie une œuvre : saine, vaste et légitime ambition. Malheureusement tout le monde n’a pas la chance d’être protéiforme comme vous, Jacques Attali, de multiplier les projets avec succès.

Les réseaux sociaux ne sont aucunement un laboratoire à idées, des sites de réflexion contrairement aux blogs, mais un canal dévoyé, un défouloir à paroles propice à tous les excès, à toutes les dérives, car les contrôles a fortiori la répression sont quasi inexistants. Loin de moi de vouloir instaurer une police de la pensée. Je ne fais que constater cet état de fait.

Facebook, Twitter, c’est la vox populi, pour ne pas dire le populisme rédigé en 140 caractères. Nos politiques, à tort, y participent, de peur de ne pas faire partie du dernier salon où l’on cause. En fait, ils servent de révélateur à leur vraie personnalité. Ils se lâchent, sans vergogne, et souvent c’est catastrophique pour eux et leur image à laquelle ils tiennent tant.

Contrairement à votre blog où la pensée peut se développer et, si possible, être structurée, le format se veut extrêmement réducteur. De plus, tout le monde n’a pas le génie fulgurant de la petite phrase pertinente, cinglante ou assassine, avec ce qu’il faut à la fois de fond, d’humour et de culture, telles les maximes ou les aphorismes. La concision, c’est tout un art. Il est plus difficile d’écrire une bonne nouvelle qu’un mauvais roman. Pour paraphraser Pierre Desproges égratignant à l’époque Marguerite Duras : « elle ne dit pas que des conneries, elle en écrit aussi ».Pour les internautes, c’est pareil. Les réseaux sociaux se veulent un espace de liberté, en fait, c’est souvent le creuset de la médiocrité, assez révélateur de la nature humaine. En leur donnant cette opportunité d’intervenir partout, à tout moment, les gens ont cru prendre le pouvoir : une forme de démocratie participative poussée au paroxysme, mais comme toujours, tout dépend de ce qu’on en fait.

En outre, si les paroles passent, les écrits restent et, quoi que vous fassiez, on trouvera toujours un lien, des traces de votre passage sur Internet. L’écriture sur le web n’est pas à l’encre sympathique, mais plutôt au feutre indélébile. La machine a un cerveau, un disque dur qui n’est pas amnésique.

Maintenant, concernant la propriété intellectuelle, il existe une solution simple, tellement simple que je n’ai jamais entendu personne l’évoquer à ce jour, un principe universel qui ne demande aucune législation nationale ni internationale et qui, de surcroît, ne coûte rien : or sites commerciaux et autres plateformes légales, il faudrait partie du principe qu’on ne poste sur internet (photos, vidéos, musique…) uniquement ce que l’on veut bien partager intellectuellement et gratuitement. Dès lors, plus besoin de gendarmes, de contrôleurs et autre Hadopi, mais un vrai partage, altruiste, à l’opposé de l’univers marchand qui corrompt tout.

En revanche, si, d’un côté, vous mettez vos créations sur la toile en vue d’une meilleure exposition publique et médiatique et que, d’un autre côté, on met à la disposition des gens les moyens technologiques pour les capter sans ambages, il ne faut pas s’étonner du résultat encore moins s’en plaindre. Ceux qui crient au scandale et revendiquent la totale gratuité du Net sont en général ceux qui ne créent pas ou ne produisent rien. En revanche, si on leur demandait de travailler gratuitement pour leur employeur, ils s’insurgeraient aussitôt. C’est tout notre rapport à la culture et à la création. Les gens ne prennent pas la chose au sérieux, c’est ludique, frivole. L’art n’étant plus guère enseigné à l’école, les talents peinent à émerger. Internet est devenu le moyen efficace de squizer les réseaux traditionnels obsolètes, qui ne s’en remettront pas de l’offensive numérique faute d’avoir anticipé le mouvement à temps.

Ne jamais oublier qu’ici-bas, nous ne sommes propriétaire de rien, mais simple locataire sur la planète Terre perdue au cœur du Grand Tout.
(Par alaintayrnauth - 19 février 2013 8 h 44 min)

Mais aussi:

Vous avez raison de souligner que chaque contribution d’un internaute est en quelque sorte une œuvre et qu’à ce titre les géants comme facebook et google s’approprient sans frais de la valeur.
Le modèle économique de l’accueil qu’ils offrent est hypocritement et officiellement basé sur les recettes publicitaires alors que le minerai (tiens c’est le même terme que pour la viande… ) essentiel est bien les contributions de chacun.
La preuve en est que Google envisage de répondre à nos sollicitations en fonction de nos goûts définis sans notre accord par ces puissants algorithmes et que Facebook rêve de nous orienter vers les amis les plus pertinents à ses yeux algorithmiques.
Il y a cependant un hiatus entre l’anonymat qui permet tous les excès et en particulier l’invasion de la pédophilie et de campagne contre des personnes comme des professeurs ou des élèves et la protection de l’identité de chacun.
Il y a aussi un véritable danger pour des personnes fragiles qui se cachent derrière leurs avatars et qui s’enferment dans un monde virtuel incapables qu’ils sont d’affronter la réalité et de se confronter à l’altérite pourtant si importante dans la construction d’une personnalité.
Le problème de la propriété des idées, des images, des vidéos ne peut cependant plus rester confiner dans la société des auteurs, organisme de brevets ou autre organisme administratifs nationaux ou internationaux alors que les contributions des chacun des 2,3 milliards d’internautes créent chaque jour l’équivalent de décades d’accumulation dans le passé.
(Par patricedusud - 19 février 2013 9 h 23 min)


Et cela est d'Attila, le 21 février 2013 10 h 22 min- et que veut-il dire au juste? - :

@ollivier : « « Etre propriétaire de soi », c´est avant tout être responsable, respons-able, capable de répondre face à une situation, capable aussi de choisir entre faire le bien et faire le mal, et capable d´assumer les conséquences de ses choix, et de l´exercice de son libre arbitre.
Sinon c´est l´infantilisation, l´abrutissement pour toujours.
Je me demande parfois si la démocratie ainsi dénaturée n´est pas devenue la pire ennemie de la République. » Après les élucubrations de Michel Onfray ci-dessus et les pérégrinations via Facebook entre le Pérou et la Berlgique, voici enfin que le choix entre le bien et le mal se réduit à une proximité géographique qui met en perspective Aristote, Kant, Hume ou Nietzsche de même que démocratie et populisme … en attendant l’infantilisme croyant ou l’athéisme lucide pour construire sa statue.

Ollivier de répondre à 15 h 58 min:

@Attila : Peut-être, mais la conscience elle, est universelle, et l´évidence de l´intuition en est un des ultimes degrés.
Je vous ai déjà parlé de cet ami qui a défini l´éthique comme une « indicible intuition ».
Pour devenir vraiment propriétaire de soi, il faut sans doute non pas forcément avoir confiance en soi mais au moins cesser d´avoir peur de soi.

Par eric, le 21 février 2013 à 22 h 13 min:

@raymond75 :
C’est bien Raymond à Samedi le 9 mars 12 h00 avec tous les blogueurs de JALEXPRESS. devant Planet finance au 44 puis nous rejoindrons la chaine humaine pour 13 h 30.

Décidemment, ce fil mérite d'être lu:

lucien - 20 février 2013 23 h 13 min:

Pour ceux qui suiveront les conseils de Jacques avant la fin, voici ceux qu’ils ne regretteront pas les derniers quarts d’heure fatidiques :
Les 5 regrets les plus partagés au moment ou l’on regarde une dernière fois dans le rétro de sa propre histoire. Pour ceux qui n’avaient pas compris qu’ils auraient pus faire une transaction à temps, se racheter et ceci à n’importe quel prix y compris gratuitement ( cela dépendait ou l’on placait la barre).

1 – J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l’entendaient, avoir le courage d’aller au manifs d’Eric comme il nous y invite.

« C’était le regret qu’ils avaient le plus en commun. Quand les gens prennent conscience que leur vie est presque terminée et regardent derrière eux, il leur est plus facile de voir combien de rêves n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et vont mourir en sachant que c’est une conséquence directe des choix qu’ils ont fait, ou pas. La santé apporte une liberté dont très peu de gens se rendent compte, jusqu’à ce qu’ils ne l’aient plus. »

2 – J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur et plus tchattter sur Facebook

« Ce souhait est venu de tous les hommes que j’ai soignés. Ils n’ont pas assez vu leurs enfants grandir et n’ont pas passé suffisamment de temps avec leur femme. Les femmes ont également exprimé ce regret, mais comme la plupart étaient issues d’une génération plus âgée, nombreuses d’entre elles n’ont pas été « soutien de famille ». Tous les hommes regrettent d’avoir passé autant de temps dans leur vie à travailler. »

3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments et avec moins de diplomatie que sur cette page

« Beaucoup de gens refoulent leurs sentiments afin de maintenir l’entente et la paix avec les autres. En conséquence, ils se sont installés dans une existence médiocre et n’ont jamais pu devenir ce qu’ils auraient aimé être. Beaucoup de maladies sont développées ou entretenues par l’amertume qui habite les patients. »

4 – J’aurais aimé rester en contact avec mes amis y compris ceux du blog de JA

« Souvent, ils se rendent compte trop tard qu’ils auraient pu profiter du soutien de leurs vieux amis dans les dernières semaines avant leur mort, mais il n’est jamais facile de les retrouver. Les gens sont tellement absorbés par leur propre vie qu’ils mettent de côté au fil des années des amitiés précieuses. Beaucoup regrettent de ne pas avoir fait assez d’effort et passé assez de temps pour les préserver. Les patients pensent souvent à leurs amis lorsqu’ils sont en train de mourir. »

5 – J’aurais aimé chercher à être plus heureux ( jusqu’à saturation..)

« C’est un regret surprenant qu’ils avaient presque tous en commun. Beaucoup d’entre eux ne s’étaient pas rendus compte que le bonheur peut-être un choix. Ils sont restés coincés dans de vieux schémas et habitudes. Le soi-disant « confort » dans lequel ils étaient installés les a empêchés d’envisager les choses autrement, tétanisés dans leurs vies par la peur du changement. »

Les 5 regrets les plus courants : http://www.inrees.com/articles/regrets-des-mourants/

http://blogs.lexpress.fr/attali/2013/02/18/etre-proprietaire-de-soi/#comment-118801

A consulter également: http://www.europe-v-facebook.org/FR/Objectifs/objectifs.html

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