donderdag 28 februari 2013

"Le bonheur en plus", c'était en 1974....

Je suis tombée sur ce passage écrit par Fançois de Closets en 1974, dans un livre intitulé "Le bonheur en plus" aux éditions Denoël.

Une idée intéressante et à reprendre, pourquoi pas...

A la page 334, je lis:

Traditionnellement, le service militaire permettait de nouer certains contacts que les institutions sociales rendent impossibles. Relations artificielles et fugitives. Utiles cependant. Mais, tôt ou tard, le service militaire disparaîtra. Ne conviendrait-il pas de le remplacer par une sorte de "service social" qui, d'une manière ou d'une autre, ferait vivre aux futurs étudiants l'existence de ceux qu'ils seront appelés à commander? qui leur fera exécuter les plus rudes tâches de la production? Une telle institution se heurterait à des obstacles considérables, tant sur le plan économique que sur le plan social ou culturel, mais elle pourrait combattre certains excès de la ségrégation sociale et favoriser d'utiles prises de conscience. d'autant que la nouvelle aristocratie, divisée dans ses compétences, isolée dans ses privilèges est peu préparée à servir le peuple. Chacun de ses membres cherche à satisfaire ses propres aspirations. Ce qui est parfaitement normal. Mais l'organisation sociale est telle que cette recherche va, le plus souvent, à l'encontre de l'utilité sociale. Les inégalités de chances et de revenus, les structures autoritaires et centralisées, l'irréalisme foncier de l'enseignement supérieur, les rapports de domination au sein de la société, tout contribue à faire de l'élite le défenseur ardent des illusions contemporaines.

Je souligne encore - en rappelant que cela a été écrit en 1974... - TOUT CONTRIBUE Á FAIRE DE L'ÉLITE LE DÉFENSEUR ARDENT DES ILLUSIONS CONTEMPORAINES... Mais bon, sans un certain travail, je ne pourrais évidemment pas bloguer ainsi aujourd'hui... Mais c'est un autre sujet...

Où sommes-nous arrivés?... En effet, dans les années 70. J'étais trop jeune à l'époque pour comprendre... Mais à cette époque, les élites concoctaient de petites choses certainement... Pourtant il y avait aussi, certainement, de bonnes idées. Pourquoi les années 80 ne s'y sont-elles pas intéressées? Qu'en disent les élites de l'époque et d'aujourd'hui?

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