donderdag 31 januari 2013

A toutes les deux...

Peut-on tout se permettre lorsqu'on est mère? Peut-on tout se permettre lorsqu'on est ministre?

Madame La garde des sceaux, Ministre de la justice, Madame La Ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement,
Je m'adresse à toutes les deux, car je me demande quelles sont les motivations profondes qui vous font travailler sur les débats qui nous concernent en ce moment, et sur lesquels je travaille un peu. Vous êtes mère toutes les deux, et en tant que mère, certes un peu penseuse de la postmodernité, je vous serais reconnaissante de nous expliquer, ici, ouvertement, à l'heure du tout numérique, pourquoi vous vous engagez dans cette voie? Quelles convictions vous habitent, quelle conscience vous guide dans votre travail et dans votre vie quotidienne, dans vos relations aux autres et à la vie, sans parler de morale...? Je me demande ce que vous direz plus tard, ou aujourd'hui même, à vos enfants, qui vous demanderont ce à quoi vous avez travaillé? En tant que Ministre de la Justice, en tant que Ministre des Droits des femmes. En écrivant cela, je ne peux m'empêcher de voir là une contradiction flagrante entre vos fonctions et vos responsabilités dans la politique menée par ce gouvernement. Car, la vraie justice, BIEN comprise, vraiment légale, ne peut en aucune façon défendre un projet allant à l'encontre de la morale et du bon sens, à l'encontre des droits de l'enfant et des femmes au RESPECT et à la dignité, la véritable justice ne peut en aucun cas admettre comme légale les mots de "procréation ou gestation pour le compte d'autrui". Cela dépasse l'entendement, ces mots sont une attaque à notre dignité et notre intégrité de femme et de mère. Tout n'est pas possible, ni permis, ni acceptable. Ce que vous comprendrez sans problème. Que veut dire "Droits des femmes"? D'abord le droit des femmes et des mères à vivre en harmonie avec elles-mêmes, avec leur corps, avec leur être et avec leur conscience surtout. Acceptez, une fois pour toute, malgré tous les mensonges dits, qu'elles puissent choisir en toute liberté, d'être tout simplement mère de famille, mère au foyer. Avec pour seule boussole, les mots DON, épanouissement, abnégation, humilité, amour, dévouement, gratuité, BIEN, et d'autres BONS mots encore. Des mots dont notre société dite de consommation a horreur, et que certains ont pris malin plaisir à dégrader évidemment. Des mots dérangeants, qui contrarient cette sournoise exploitation marchande de tout un chacun par le système et la bataille de tous contre tous. Pour ne servir que des intérêts matériels et mercantiles, les intérêts de certains. Le danger étant aussi qu'il encourage - ce qui est d'ailleurs encore plus grave - une déshumanisation de notre vivre ensemble. Les mères demandent le RESPECT de leur dignité. Et il n'y a pas de discussion envisageable sur ce point bien précis. RESPECT de notre DIGNITÉ. Et c'est une mère qui se doit de l'écrire et de le revendiquer. Le Droit que les mères revendiquent est celui d'être reconnues pour ce qu'elles sont et ce qu'elles font gratuitement, pour ce qu'elle donne. Une femme qui porte un enfant EST mère et ne pourra jamais faire, en aucun cas, office de "ventre à louer", de "gestataire pour le compte de...". En aucun cas. Et le recours à la justice serait même envisageable pour condamner toute personne ayant eu l'idée de permettre ou d'autoriser ce genre de pratique. Vous voyez où nous en sommes... Le DROIT fondamental d'un enfant peut être défini comme étant le DROIT de naître d'un père et d'une mère, de connaître ses ascendants, et de grandir au sein d'une famille équilibrée et capable de lui TRANSMETTRE les BONNES VALEURS et le sens de la tradition. Une famille DONNANT protection, sécurité et ATTENTION. Le DROIT fondamental d'une femme étant celui d'être RESPECTÉE pour ce qu'elle est tout simplement, pour ce qu'elle DONNE, et de sa vie, et de son temps, et de son être.

C'est travailler dans la contradiction la plus totale que d'être mère et Ministre des Droits des femmes et nier en même temps ces vérités les plus élémentaires, des vérités qui ne font en fait appel qu'à la sincérité, l'honnêteté et au RESPECT de l'autre, surtout au RESPECT de la femme et de la mère, RESPECT essentiel pour la bonne marche de la société, une des pierres angulaires de notre société. Et je dis bien NOTRE société. Et cessez cette confusion de plus en plus criante des mots et de la vérité. Cessez cette inversion du sens que nous donnons à la justice BIEN comprise. Je m'adresse bien sûr aussi à la Ministre de la Justice. Cessez toutes les deux la confusion et cette politique totalement anti-chrétienne et anti-catholique. On peut l'écrire.

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