dinsdag 29 januari 2013

Et qu'en disent les mères de famille?...

Le sociologue Eric Fassin au mépris du bon sens

Au lendemain de la manifestation du 13 janvier, qui a vu les adversaires du projet de loi sur le « mariage » homosexuel défiler en masse dans les rues de Paris, le sociologue Eric Fassin, professeur à l’Université Paris VIII et à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, dont il est lui-même un ancien élève, a publié dans le quotidien Le Monde une tribune intitulée « L’Eglise catholique au mépris du droit[1] » en vue de dénoncer l’homophobie supposée de l’Eglise et de montrer qu’il conviendrait, en raison des discriminations sexistes et homophobes auxquelles elle procèderait, de la traîner devant les tribunaux.

En effet, écrit notre sociologue, l’Eglise, en refusant d’admettre au saints ordres les candidats présentant une tendance homosexuelle foncière, montrerait sa forfaiture en cessant de mettre en œuvre la distinction qu’elle proclame entre tendances et actes. Qu’il s’agisse d’une précaution rendue indispensable par le profil présenté généralement par les prêtres qui se sont rendus coupables d’abus sexuels sur des mineurs, et non d’une condamnation morale desdits candidats – aussi longtemps du moins que leur tendance ne se traduit par aucun acte d’homosexualité – semble lui avoir échappé. Cependant, ce n’est pas là l’outrage le plus manifeste qu’Eric Fassin fait au bon sens dans cette tribune.
Le sociologue ne se contente pas, en effet, de dénoncer ce qui lui apparaît, bien à tort, mais ce n’est pas la question, comme une grave injustice ; il faut encore, comme on l’a écrit plus haut, qu’il appelle de ses vœux la poursuite de l’Eglise devant les tribunaux pour discrimination homophobe à l’embauche. Il convient ici de le citer :
Ce sera aux tribunaux d'en juger, dès qu’un séminariste alsacien ou mosellan, écarté de la carrière ecclésiastique, aura porté plainte contre une telle discrimination dans l’emploi. Ce pourrait être l'occasion de contester une autre exclusion, tellement familière que la justice oublie de s’en soucier: les femmes sont interdites de sacerdoce.
Passons sur la qualification du sacerdoce du Christ comme emploi auquel il faudrait être admis sans discrimination (c’est-à-dire finalement sans vocation) pour nous intéresser plutôt aux menaces qu’agite le distingué sociologue. En effet, celui-ci, sentant sans doute qu’on lui objectera qu’il ne revient pas à l’Etat de fixer quelles doivent être les conditions d’admission aux saints ordres, s’emploie généreusement à répondre par avance à ses contradicteurs :
Dira-t-on que la liberté religieuse échappe à la loi commune ? Mais qu'est-ce qui empêcherait alors une religion blanche de bannir les Noirs ou les Arabes ?
Tout d’abord, on ne voit pas bien au nom de quoi notre sociologue, qui est probablement démocrate, prétendrait interdire à une religion qui n’aurait pas l’universalité de l’Eglise fondée par Jésus-Christ d’exclure telle ou telle population, aussi longtemps qu’elle respecte l’ordre public. Mais surtout, Eric Fassin, tout à son attaque contre la religion catholique, semble ne pas voir qu’il existe en France une religion dont le principal critère d’appartenance demeure héréditaire, à savoir le judaïsme.
Mieux encore : Eric Fassin semble n’avoir pas vu que dans l’école même où il enseigne et dont il est issu, l’Ecole Normale Supérieure, il existe un collectif qui pratique de telles discriminations ; et il ne s’agit pas précisément d’un collectif catholique :
Le collectif féministe de l’Ecole Normale Supérieure de Paris organise des réunions pour parler du machisme, du sexisme et “en finir avec le modèle patriarcal”. En bas de l’affiche, il est indiqué (très sérieusement): “Est invitée à participer toute personne assignée comme femme à la naissance ou se considérant comme femme[2].”
Est invitée à participer toute personne assignée comme femme à la naissance ou se considérant comme femme : n’est-ce pas ici discriminer scandaleusement en prétextant la tendance des personnes ne se considérant pas comme femmes pour les exclure ?
Il ne semble pourtant pas qu’on ait vu M. Fassin s’en scandaliser : du moins n’a-t-il étrangement pas jugé nécessaire d’exprimer sa légitime indignation dans une tribune du Monde.

Louis-Marie Lamotte




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[1] Le Monde du 14 janvier 2013
[2] http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/en-finir-avec-le-mod%C3%A8le-patriarcal.html

http://contre-debat.blogspot.nl/ (le 20 janvier 2013)


Je pose une question - et c'est une femme qui écrit: Est-ce que les gouvernements ont eu le droit de s'attaquer à un fondement ESSENTIEL de notre société? Nous sommes au chapitre des Droits de l'homme, de la femme et de l'enfant à être protégés et à se faire respecter dans leur plus simple dignité? Qu'en dit la Justice? Nous sommes au chapitre responsabilités, Justice et vérité, justice internationale. Et discrimination des mères. Lorsqu'un financier peut émettre l'idée que des femmes pourraient être utiliser pour produire des enfants, que leur ventre serait à louer... ,nous nous demandons si le DROIT n'a pas son mot à dire contre de tels propos discriminatoires et dénigrants à l'endroit des femmes et des mères, porteuses de vie, transmetteuse de vie pour le BIEN de l'humanité. Où les mots dévouement, abnégation, amour, DON et gratuité ont TOUT LEUR SENS.

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