maandag 28 januari 2013

Cornélius Castoriadis (1922-1997)...et démocratie participative...

Un projet de démocratie radicale

Le projet d'autonomie défendu par Castoriadis se revendique ainsi comme un projet révolutionnaire, visant au point de vue institutionnel à construire une « démocratie radicale », qu'il définit comme une société ayant reconnu et accepté « l’absence de toute norme ou Loi extra-sociale qui s’imposerait à la société »47, et instaurant de ce fait l'égalité politique des citoyens.

Une véritable démocratie ne peut être selon Castoriadis qu'une démocratie directe, dans laquelle chaque citoyen peut participer sur un rapport d'égalité avec les autres à l'activité auto-instituante de la société, et plus précisément au « pouvoir explicite », c'est-à-dire à l'élaboration des lois et aux décisions gouvernementales. Castoriadis milita ainsi dès ses débuts et jusqu'à la fin contre la hiérarchisation du pouvoir politique entre un groupe d'individus aux commandes (qu'il s'agisse de prêtre, de la cour du Roi, d'un Parti, et même d'une assemblée d'élus non révocables) et le reste de la population qui est contrainte d'obéir, ou dont les protestations n'ont aucun pouvoir concret et effectif - et surtout institué - sur les décisions prises. Il reprend à ce sujet la célèbre remarque de Rousseau au sujet de la monarchie parlementaire anglaise, selon laquelle « le peuple anglais pense être libre », mais « se trompe fort; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement: sitôt qu'ils sont élus, il est esclave »48.

De ce fait, une société démocratique, autrement dit autonome, est selon Castoriadis une société qui pose l'égalité des citoyens comme la condition de possibilité de leur liberté... Liberté et égalité ne s'opposeraient donc pas mais seraient au contraire deux notions indissociables: on ne peut être dit libre, d'après Castoriadis, que si l'on n'est dominé par personne, si donc personne n'a plus de pouvoir que soi pour décider des règles communes qui nous concerneront49.

Il associe ainsi la démocratie à la nécessité d'instaurer une véritable sphère publique, qu'il nomme sphère publique-publique ou ekklesia, qui correspond aux institutions du "pouvoir explicite" (institutions politiques), et qui doit donc selon lui véritablement appartenir à tous les citoyens, et non être "privatisée", que ce soit par une élite politique, une bureaucratie, ou quelconques experts - experts qui pour Castoriadis, ne sauraient exister dans le domaine politique (voir plus haut, sur l'hétéronomie sociale).

Dimensions économiques

L'égalité qu'il revendique pour ce qui concerne l'activité politique, Castoriadis la revendique aussi bien pour l'activité dans laquelle l'on passe le plus clair de ses journées, soit l'activité productive, le travail. Il dénonce ainsi tout autant la hiérarchisation qui régit le monde de l'entreprise que celle qui concerne le pouvoir politique. Plus que de dénoncer l'opposition entre capitalistes et prolétariat à la manière du marxisme, le véritable clivage qu'il faudrait selon lui abolir (et qui inclut le premier) est celui qui oppose dirigeants et exécutants, gouvernants et gouvernés...

Par ailleurs, Castoriadis défend l'idée d'une égalité des salaires et des revenus de manière générale, car selon lui, toute inégalité d'ordre économique (ou social) tend à se répercuter comme inégalité politique, soit comme inégalité entre les citoyens vis-à-vis de leurs capacités et pouvoir de participation à la sphère politique. De plus, il souligne que l'égalité des revenus est le seul moyen d'obtenir un marché économique qui soit démocratique, c'est-à-dire un marché où chaque consommateur ait le même pouvoir d'influence sur les mécanismes de l'offre et de la demande.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Cornelius_Castoriadis


Mais il s'agit de stimuler l'"imagination créatrice" à la recherche de cette "universalité potentielle"... Vous me voyez venir, rien ne sert de chercher midi à quatorze heures... Faisons simple et arrêtons de tourner autour du pot, de nous cacher des évidences, la religion relie et elle, elle veille silencieusement... Pendant que nous gesticulons, elle attend tranquillement son Fils sur les genoux... Que sa Volonté soit faite.

Trop peu de femmes pour parler de ces choses-là... Pendant que les hommes cogitent, les mères savent...

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