donderdag 27 juni 2013

"Comment l’État peut-il connaître l’opinion publique ?"...

Comment l’État peut-il connaître l’opinion publique ?...

En quête de l’opinion publique

L’État et la connaissance des esprits dans la France du premier XIXe siècle

par Thibaut Trétout , le 17 septembre 2008

Comment l’État peut-il connaître l’opinion publique ? Bien avant l’invention des sondages, les préfets du début du XIXe siècle ont eu pour mission de mettre en forme et de mesurer l’opinion prêtée à la société civile. Pierre Karila-Cohen décrypte la naissance de cette nouvelle manière de gouverner.

Recensé : Pierre Karila-Cohen, L’État des esprits. L’invention de l’enquête politique en France (1814-1848), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2008.


Notes


[1] Bourdieu (Pierre), « L’opinion publique n’existe pas », Les Temps modernes, 1973, p. 1292-1309.


[2] Blondiaux (Loïc), La fabrique de l’opinion. Une histoire sociale des sondages, Seuil, 1998.


[3] L’analyse de la situation politique, la description des sociétés locales, l’analyse de la répartition ou de l’origine des opinions forment l’essentiel du contenu de ces rapports, dont la présentation d’ensemble et les détails cependant, peuvent varier d’une enquête ou d’un régime à l’autre : l’uniformisation des rapports n’est que progressive.


[4] Entre novembre 1815 et janvier 1816, le Midi de la France est le théâtre d’affrontements sanglants, ayant pour toile de fond des tensions religieuses, l’accusation de bonapartisme après les Cent Jours, et l’héritage passionnel de la Révolution.


[5] L’ultracisme désigne, dans la France de la Restauration, le courant de pensée et d’action politiques qui à droite, des réactionnaires jusqu’aux contre-révolutionnaires, se définit a minima par la volonté de rétablir l’autorité absolue du roi et le primat de l’Église catholique.


[6] Joseph de Villèle (1773-1854), ministre des Finances en décembre 1821, accède en septembre de l’année suivante au poste de président du Conseil, qu’il occupe jusqu’en 1827, et se signale tout au long de son ministère, d’une exceptionnelle longévité, par le caractère conservateur de ses mesures, qui visent à prévenir toute dérive libérale du royaume. Jules de Polignac (1780-1847), appelé par Charles X en août 1829 pour succéder à Martignac, soutient et prépare la rédaction des quatre ordonnances du 26 juillet 1830, qui sont à l’origine des Trois Glorieuses et précipitent la chute de la Restauration.


http://www.laviedesidees.fr/En-quete-de-l-opinion-publique.html

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