Je reviens au Président élu démocratiquement... La situation est cocasse. Le Président de la République Française a le devoir de diriger un pays qui doit régler ce problème du mariage homosexuel, problème venu d'où l'on sait... Là aussi, il y aurait matière à sourire, je ne m'étends pas, j'espère que vous comprendrez que nous sommes dans le jeu sémantique... La confusion des sens, bref, toute une théorie... Idée de conseiller sans doute... Enfin, nous sommes dans une situation assez... quel mot choisir?... disons... rocambolesque. Le Président François Hollande devrait s'exprimer sur un sujet qui ne le concerne en fait pas, puisque lui-même a choisi, avec ses partenaires, dont la mère de ses quatre enfants, l'union libre... Nous sommes dans l'absurde. Mais n'est-ce pas en fait ce qui caractérise nos sociétés? Nous flirtons depuis un certain temps dans l'absurde. Cherchez la définition du mot absurde dans vos dictionnaires, on peut s'amuser... Tout cela servant sans doute des intérêts particuliers... Et pour dire les choses encore plus clairement: on nous prend pour des imbéciles.
Se moque-t-on de nous? Je le penserais presque en lisant dans Le Point du 3 janvier 2013, la chose suivante concernant Régis Debray qui "publie "Modernes catacombes, hommage à la France littéraire"(Gallimard). Rencontre avec un bougon joyeux. " Et je fais un peu de publicité. Je lis:
C'est que l'animal est plus compliqué qu'il n'y paraît. Debray est un bougon, sans doute, mais un bougon joyeux, un ronchon contrarié, comme il y a des gauchers contrariés. Cet homme de l'ancien monde a beau professer un détachement de bon aloi à l'égard du nouveau, son désir de le comprendre ne faiblit pas. Nostalgique d'un temps où TRANSMETTRE (c'est moi qui souligne car le mot transmission à toute sa valeur, comme je l'ai déjà fait remarquer à Jacques Attali, ayant lui-même écrit sur ce devoir fondamental dans un de ses livres) était un DEVOIR MORAL À L'ÉGARD DES GÉNÉRATIONS FUTURES (je souligne aussi, faisant moi-même partie de la génération X que l'on a aussi dit perdue, merci à vous... et nous repensons aux années 80...),il observe, parfois furieux mais toujours curieux, l'extension du domaine de la communication. Aussi braque-t-il tour à tour sa lampe frontale sur les oeuvres qui ont fait la France et sur les machines où est peut-être en train de se fabriquer un nouvel homme (où sont les femmes?). A voyager en sa compagnie dans le passé, l'avenir semble soudain plus habitable. Et si la lumière venait des catacombes?
Je vous laisse réfléchir...
Plus loin dans la même interview, je lis également:
Un homme hérite des valeurs que lui ont données sa jeunesse et l'espace dans lequel il s'est confronté au monde. On transporte avec soi, comme un chameau, toutes les reliques qu'on a recoltées entre 20 et 25 ans. Ça explique les génération: la mienne, celle qu'on a appelée tiers-mondiste, s'est formée sur l'axe Nord-Sud, lutte anti-impérialiste et anticolonialiste. A cette époque, on allait en Amérique du Nord ou bien en Amérique du Sud: Tocqueville ou bien Fanon. Je suis tombé côté Fanon. La génération 40/50 ans, CELLE QUI DÉTIENT LE POUVOIR IDÉOLOGIQUE (c'est amusant, non?), s'est formée sur l'axe Est-Ouest, entre New York et Varsovie. Les controverses d'idées sont des disputes entre des espaces-temps.
Là aussi, je vous laisse réfléchir, la discussion est intéressante. Nous revenons, une fois de plus, au chapitre générationnel du Qui fait quoi? Qui décide quoi? Qui est responsable de quoi?
P.s: J'espère que les lecteurs de ce blog n'hésiteront pas à réagir, car vos commentaires et réactions m'intéressent pour pouvoir poursuivre la réflexion.
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