http://finance.blog.lemonde.fr/2013/05/25/aider-les-banques-ou-les-banquiers/
29 mai.
C’est un jour anniversaire : il y a huit ans, le 29 mai 2005, c’était le référendum sur la constitution européenne.
Le 29 mai 2005, nous avons dit « non » à la Constitution européenne.
Par référendum, nous avons dit « non » : nous avons fait sortir la Constitution européenne par la porte.
Trois ans plus tard, le même texte est rentré par la fenêtre.
Trois ans plus tard, le Traité de Lisbonne a été adopté par l’Assemblée Nationale, puis par le Sénat, MAIS SANS ETRE SOUMIS AU REFERENDUM !
Valéry Giscard d’Estaing présidait la Convention qui avait écrit la Constitution européenne. Valéry Giscard d’Estaing avouait, au détour d’une phrase, que le Traité de Lisbonne reprenait 98 % du texte de la Constitution européenne !
l’ancien président de la Convention qui a négocié la Constitution européenne a regretté que le traité « simplifié » de Lisbonne, bien qu’ »identique dans sa substance à 98 % » au texte qu’il avait inspiré, se présente comme « un catalogue de modifications dont la lecture devient impossible ».
http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/01/17/valery-giscard-d-estaing-ne-veut-pas-de-tony-blair-a-la-tete-de-l-europe_1000446_3214.html
Le Traité de Lisbonne aurait dû être soumis au référendum. Il ne l’a pas été. Il a été adopté par le Parlement français.
Les dirigeants politiques français n’ont pas voulu soumettre le Traité de Lisbonne au référendum car ils savaient que le peuple français aurait voté « non » encore une fois. Alors ils l’ont fait voter par le Parlement.
C’est un véritable coup d’état anti-démocratique.
La construction européenne est anti-démocratique.
Rédigé par : BA | le 28 mai 2013 à 23:15 | Répondre | Alerter |
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