Ce sont les questions que se posait Caroline Rizza, enseignant chercheur en sciences de l’information et de la communication, lorsqu’elle a rejoint le groupe de travail Habitat, environnement et santé de Leroy Merlin Source en 2015.
Le « silence des puces » est un concept forgé au milieu des années 2000 par Bernard Benhamou, maître de conférence à l’Institut d’études politiques de Paris, qui fut délégué aux usages de l’Internet auprès de la ministre de L’Enseignement supérieur et de la Recherche jusqu’en 2012. Ces puces identifiées par radio fréquences (RFID) ont été introduites en masse dans nos activités. Au départ destinées à suivre le parcours d’un produit manufacturé, elles sont apparues dans le télépaiement, le télépéage, les cartes bancaires, notre passeport… Demain, elles intègreront nos brosses à dent, perceuses et autres frigidaires, en plus des objets connectés déjà en notre possession : ordinateurs, Smartphones, pèse-personnes et autres thermostats.
« Comment la société civile va-t-elle gérer cette masse d’informations et est-ce souhaitable de pouvoir y échapper en actionnant un interrupteur ? » s’interroge Caroline Rizza. « Déconnecter ces objets constitue-t-il une solution souhaitable socialement et réalisable techniquement ? Le silence des puces est-il encore pertinent avec la montée en puissance de l’internet des objets qui, par vocation, doivent être connectés tout le temps ? Les industriels doivent-ils investir pour introduire cette fonctionnalité et avec quel surcoût de fabrication ? » Caroline Rizza a d’abord interrogé la littérature scientifique internationale et a mené des entretiens auprès de décideurs pour s’apercevoir que c’est surtout la sécurité qui les intéresse, et assez peu le respect de la vie privée. Du côté des consommateurs, on pourrait penser que si on achète un objet connecté, c’est justement pour qu’il le soit ! « Ce raisonnement me semble simpliste. Je fais l’hypothèse qu’une troisième fracture numérique s’annonce, après celles sur l’accès aux technologies puis sur l’acquisition des compétences pour bénéficier de leurs potentiels : celle de la maîtrise des données, entre une minorité connaissant les circuits et étant capable peu ou prou de garder la main sur cette circulation et tous les autres. »
Retrouvez Caroline Rizza dans un entretien publié sur Leroy Merlin Source, dans un Atelier collaboratif sur le « Chez soi numérique » et au débat Grand Format « Numérique et habitat : productions et interactions inédites dans le chez-soi connecté » à l’occasion des 4mes Assises de l’habitat Leroy Merlin, les 20 et 21 juin prochains.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/tous-les-savoirs-de-l-habitat/article/2017/05/10/le-silence-des-puces_5125626_5118130.html#6CysK5yxAYzZZmtg.99
http://www.meta-media.fr/2017/06/05/cahier-de-tendances-printemps-ete-et-si-les-medias-redevenaient-intelligents.html
Autre chose, un livre trouvé dans une boutique:
Présenté par Olivia Benhamou, Le livre de la tranquilité, 1998.
Pour la famille Benhamou, la question est posée par un ordinateur: quelle tranquilité pour les mineurs et les familles connectés auX réseauX électroniques du XXIème siècle?
Les câbles qui connectent tout le monde servent à quoi au juste? Les Européens peuvent poser ce genre de questions en ligne avec des ordinateurs auX personnes qui s'intéressent à ce genre de problématique et de question essentielle. Ce qui est normal aujourd'hui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Françoise_Benhamou, les communications et la famille Benhamou, des livres et des câbles connecteurs jusque dans la sphère des familles et de la jeunesse, des consommateurs vulnérables parfois, même âgés, les Européens souhaitent participer aussi auX débats essentiels. Ne pourrait-on pas organiser avec Jean-François Abramatic et Valérie Peugeot des vélos à distribuer en grande quantité... jusqu'en Chine, et la famille Benhamou par eXemple, une rencontre conviviale sur les enjeuX du numérique au XXIème siècle en Europe en tout cas. Dans la ligne France-BénéluX certainement. La ville de La Haye se proposerait pour organiser une rencontre innovante avec la participation de la Commission européenne entre autres, même Google et Microsoft pourraient participer, comme les fabricants et vendeurs de choses parfois litigieuses ou portant à controverse dans les magasins de jouets. De l'électronique encore. A quoi sert l'éléctronique et les puces et souris? Une question qui est posée à la famille Benhamou, même à Olivia Benhamou, journaliste et philosophe. Les puces servent à quoi?
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