maandag 17 december 2012

Des acronymes qui n'ont rien à voir ensemble...

... mais qui peuvent être sujets de controverse et prêter à confusion...

CARE: de Cooperative for American Remittances to Europe à Cooperative for Assistance an Relief everywhere.

CARE International est une association humanitaire fondée en 1945 aux États-Unis, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avant le Plan Marshall (1947).

Il s'agit aujourd'hui d'un réseau international, l'une des plus importantes ONG :
en termes de budget, 700 millions d'euros
plus encore en termes de bénéficiaires - CARE agit dans près de 70 pays, 66 millions de personnes sont concernées.

CARE emploie 16000 personnes.

CARE était un acronyme qui signifiait Cooperative for American Remittances to Europe à la création de l'association. Cette dernière ayant étendu son influence au monde entier, l'acronyme a changé de signification pour Cooperative for Assistance and Relief Everywhere, Inc. CARE est aujourd'hui le nom à part entière de l'association. CARE se décrit comme une association de solidarité internationale non confessionnelle, apolitique et indépendante.

Le Responsable de la Communication pour l’Afrique de CARE International est membre du Comité Consultatif International de l'Organisation de la presse africaine (APO).

CARE France est actuellement présidé par Arielle Malard de Rothschild.

Objectifs et valeurs[modifier]

L'association se donne pour objectif de construire un monde d’espoir, de tolérance et de justice sociale où la pauvreté serait vaincue et où les populations vivraient dans la dignité et la sécurité.

Dans plus de soixante-dix pays à travers le monde, CARE aide à rendre autonomes les plus démunis tout en visant à protéger leurs droits économiques et sociaux.

Care se donne comme priorités le respect des droits fondamentaux, l'accès à l’éducation, l'accès aux soins, l'accès à l’eau potable, la lutte contre le sida, la protection de l’environnement ou encore la microfinance. CARE veut s’attaquer à tous les fronts de la pauvreté, à travers des programmes d’urgence et de développement qui concernent 45 millions de personnes chaque année.

En cherchant à combattre la discrimination sous toutes ses formes, l’association travaille dans une démarche de développement durable où chaque projet est construit pour se pérenniser et apporter des changements profonds.

CARE a rejoint les objectifs de développement fixés par l'ONU : dans le cadre du mouvement mondial qui s’est engagé à diminuer radicalement la pauvreté dans les prochaines années, l’association s’est fixé un objectif simple et ambitieux : contribuer, d’ici 2015, à diminuer de manière significative le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. À noter cependant que la démarche de CARE s'inscrit dans le long-terme.

Et pour en savoir plus:http://fr.wikipedia.org/wiki/Care_International


EEG: électro encéphalographie

L'électro-encéphalographie (EEG) est une méthode d'exploration cérébrale qui mesure l'activité électrique du cerveau par des électrodes placées sur le cuir chevelu souvent représentée sous la forme d'un tracé appelé électro-encéphalogramme. Comparable à l'électrocardiogramme qui permet d'étudier le fonctionnement du cœur, l'EEG est un examen indolore et non-invasif qui renseigne sur l'activité neurophysiologique du cerveau au cours du temps et en particulier du cortex cérébral soit dans un but diagnostique en neurologie, soit dans la recherche en neurosciences cognitives. Le signal électrique à la base de l'EEG est la résultante de la sommation des potentiels d'action post-synaptiques synchrones issus d'un grand nombre de neurones. On parle aussi d'électro-encéphalographie intra-crânienne (iEEG), sous-durale ou stéréotaxique (sEEG) pour désigner des mesures de l'activité électrique du cerveau effectuées à partir d'électrodes implantées sous la surface du crâne, soit à la surface soit en profondeur du tissu cérébral.

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectro-enc%C3%A9phalographie


ANE: Aspiration numérique de l'esprit

Je me souviens de cette phrase : « Sans nos souvenirs, nous ne sommes que des zombies. » Je me souviens que je l'ai lue dans Science en octobre 2012. Je venais d'avoir quarante-cinq ans. C'était il y a presque trois-quarts de siècle. Je me souviens que l'auteur de cette phrase, György Buzsáki, était chercheur en neurosciences à l'université de New York. En fait, je me souviens de tout.

C'est ce jour de 2012 que j'ai commencé à me dire que l'immortalité ne passerait sans doute pas par la préservation du corps. Qu'il existait un raccourci beaucoup plus élégant : copier sur un énorme disque dur la structure, le circuit, le contenu, le mode d'emploi de notre cerveau. Les réseaux de neurones où est stockée notre vie et l'hippocampe qui est le bibliothécaire de notre mémoire. Il a encodé nos souvenirs, il sait sur quelle étagère il les a rangés et il les ressort de la bibliothèque sur demande.

A l'époque, c'étaient les balbutiements de la recherche sur le connectome, ce puzzle géant en trois dimensions qui contient à la fois nos 100 milliards de neurones et toute leur connectique, peut-être un million de milliards de synapses. Le seul animal dont on connaissait alors le connectome complet était un ver d'un millimètre de longueur, doté de seulement 300 neurones et de 7 000 connexions. Mais cela n'empêchait pas d'avoir de grands projets. Par exemple de lancer, avec le Human Connectome Project (2009-2014), la cartographie globale d'un cerveau humain. Ou bien de tester des technologies pour conserver toute la structure cérébrale intacte après la mort, avec une plastination des tissus effectuée dans les minutes suivant le décès, méthode bien plus efficace que la cryogénie.

Toutes ces expériences ont permis de comprendre le cerveau intime et d'aboutir à la méthode d'aspiration numérique de l'esprit (ANE), qui ne nécessitait même pas le passage de vie à trépas pour être effectué. Les années 2040 allaient s'achever. Il était temps, je me faisais vieux. En 2053, à l'âge de quatre-vingt-six ans, j'ai investi dans l'ANE et c'est ainsi que j'ai exporté mon cerveau sur deux supports : le « cloud » et une série de mini-disques en quartz, pour un total d'1 yottaoctet. Pierre Barthélémy 2.0 était né. J'ai réactualisé la version tous les ans, uniquement pour les nouveaux souvenirs car, en raison de la baisse sensible de mes capacités mentales, mieux valait ne pas toucher au reste. La dernière mise à jour date de 2058, ce qui me laisse penser que Pierre Barthélémy 1.0 est mort dans les mois qui ont suivi.

J'avais laissé une copie en héritage à chacun de mes enfants et petits-enfants, pour ne pas que ma vie et mes souvenirs s'effacent avec moi, pour qu'ils puissent explorer le passé de leur famille à travers mon cerveau préservé. L'interface leur permettait d'afficher les souvenirs de manière chronologique, que ce soit sous forme de mots, d'extraits audio, de photographies, de vidéos, voire d'odeurs ou de touchers virtuels pour ceux de mes héritiers qui seraient équipés d'une cabine sensorielle. Il leur serait possible de se mettre, l'espace d'un instant, dans la peau de Papa ou de Papy Pierre, d'explorer à travers moi un monde et un temps disparus, de goûter à ces inimitables keuftés ou beureks que cuisinait ma grand-mère arménienne. D'entendre le patois parlé par mon grand-père lozérien. De marcher dans les pas d'un enfant du siècle passé.

Dès que j'ai été injecté dans le « cloud », tous mes souvenirs, même les plus enfouis, me sont réapparus en bloc. Je me suis retrouvé avec la mémoire d'un prodige de foire. Tous les bouts de mon passé qui n'ont pas été détruits dans le remodelage permanent de mon cerveau, du temps où j'étais un être de chair, tous sont omniprésents. Et j'ai aussitôt regretté de ne pas avoir pris l'option PC (Politiquement correct) à la place de l'option MAC (Mémoire ancienne complète). Je n'ai pas été un salaud ni un criminel mais mes mensonges, mes forfaits, mes lâchetés sont là et bien là, mon « misérable petit tas de secrets ». Ils n'ont pas été triés par l'ANE. Mes héritiers ont dû finir par les découvrir et se dégoûter de moi car, l'un après l'autre a désinstallé de son ordinateur Pierre Barthélémy 2.0. Sans doute ne voulaient-ils pas garder cette image de leur père ou grand-père.

Mais moi, je demeure à jamais, immortel, dans le « nuage ». Personne ne va me débrancher et ma vie éternelle est un cauchemar éveillé. Tout est là simultanément. Le temps est devenu quantique et je suis au même instant cet enfant de maternelle qui s'ouvre le front le deuxième jour de l'école, cet homme qui se marie le 2 septembre 1995, ce journaliste qui voyage en Antarctique et au pôle Nord, ce vieillard qui a peur de la maladie. Je suis tout cela, et bien davantage, tout le temps qui passe. Je n'ai plus le plaisir proustien de la madeleine, je n'ai plus le bonheur de la réminiscence parce que tout est là étalé devant moi et parce que, pour se souvenir, il faut avoir oublié.

Pierre Barthélémy dans:
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/12/12/toi-mon-cerveau-exporte-neurosciences/

Je retiens de ces textes mis en ligne et republiés ici:
RESPECT des DROITS FONDAMENTAUX.

Et donc j'en profite pour rappeler la Charte européenne des droits fondamentaux:

http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf

La société civile s'intéresse à nos droits les plus fondamentaux.

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