donderdag 20 december 2012

Les mères qui travaillent font quoi...

...quand elles n'arrivent pas vraiment à se concentrer sur ce quotidien parce qu'elles ont d'autres choses à faire? Elles pensent... Elle pense et... tout à coup, elle se dit: "Ça y est, j'ai trouvé!"... Attachez vos ceintures...

Et qu'a-t-elle trouvé? Elle a compris la crise, c'est une histoire de old boys and girls qui sont fatigués de nous avoir menés en bateau... Ils ou elles se font vieux, utilisons les mots qu'il faut. Ils ou elles ont jeté pas mal de choses par dessus bord dans leur jeunesse, certaines ont même signé un manifeste... En sont-elles fières aujourd'hui? Ils ou elles, après voir vociféré leurs slogans libérateurs et subversifs, se sont accaparés par la suite les meilleures places, ont concocté de bons petits plats ou plans (choisissez le mot qui convient). Ils ou elles ont bien profité des trente glorieuses et plus encore... Disons les choses clairement, ils ou elles se sont adonnés à la jouissance et nous y ont entraînés. Libération, émancipation, épanouissement personnel, expression libre, débauche?... tout y est, enfin presque... Vive le moi et le je à n'en plus finir, goûtés à la sauce psychanalytique... Autocentré(e)s. Enrichissement personnel. Mais oui, je vous le dis, cette crise est une crise de générations qui ne veulent pas lâcher les choses, ils ou elles veulent rester aux manettes, travaillant plus ou moins dans l'ombre, car il est difficile de laisser les commandes, surtout lorsqu'on a soi-même mis les choses en train... Et vive le néolibéralisme, après s'être fait peur avec la guerre froide et amusé en fumant et fricotant - pas tous bien sûr, ne mettons pas tout le monde dans le même panier; ceux et celles concernés se reconnaîtront - tout cela d'abord naïvement, plus tard de façon de plus en plus intéressée... À moins qu'il ne s'agisse d'une rancune. Mais pourquoi une mère doit-elle écrire tout cela? Le 21 décembre peut-être... Une humeur du moment voulant exprimer à sa façon le vieillissement de la population et ses conséquences, le dévergondage des babyboomers et la question des responsabilités et de la transmission, la crise économique avec des responsables qui ont dépassé l'âge et qui, surtout, se sont révélés ne pas trop vouloir fréquenter la Sagesse. Une hésitation, un refus, de l'orgueil, une certaine insolence, des comptes à rendre? Une certaine désobéissance. Trop de relativisme, de cynisme aussi. Et on peut ajouter le mot pragmatisme, ou la pensée positive de ces années-là, ou bien le no-nonsens, le "travail pour tous, c'est la santé", ou bien encore le "slimme meid is op haar toekomst voorbereid":

http://www.geheugenvannederland.nl/?/nl/items/IIAV01:104000823

Il y a aussi le coup des normes et des valeurs de Frits Bolkestein, déjà cité, dans les années 90, plus tard, le "fatsoen" et le "samenleven en samenwerken" de J.P. Balkenende, et bien sûr, la pensée unique de nos chers philosophes médiatiques, maniant le verbe comme une mère fait la soupe, il y a eu aussi la force tranquille de Séguéla, et j'en oublie sans doute... Enfin, une affaire de slogans à la mode... On peut dire de la manipulation.

Mais oui, tout cela est le résultat d'un marketing mal pensé. Et ils ou elles voudraient encore nous le vendre aujourd'hui? Ils et elles se font plus âgés maintenant, et bientôt viendra le temps de la vraie retraite. Mais au fait, comment conçoit-on la retraite? Que veut dire le mot retraite? Son véritable sens? Du sens dessus-dessous, nous essayons de remettre les choses à l'endroit. Et je n'ai même pas parlé vraiment de mes amies féministes. Là aussi, je travaille depuis longtemps dans le même champ, mais en sens inverse... Une forme de contradiction. Cela s'appelle peut-être vouloir mettre les points sur les i. On peut ne pas aimer. Le postmodernisme est de toute manière dérangeant. Réflexion critique et subversive aussi sur le comment du pourquoi? Il détricote... Le postmodernisme détricote, jusqu'à ce qu'on se dise: "Ça y est, j'ai trouvé!"... Et ne reste que l'ESSENTIEL. L'attention, le RESPECT et la charité, la lenteur et la simplicité. Je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir d'autre. Les féministes et autre powergirls, au tricot!;)

Geen opmerkingen:

Een reactie posten