Les consommateurs-usagers-utilisateurs achètent de la marchandise électronique, pas bonne à manger;), l'électronique se consomme d'une autre façon... Microsoft, Google, les BIG Ones, les opérateurs, les serveurs et toute la bande, qui nous rendent tous de grands services quand ils connaissent bien leurs responsabilités et savent bien prendre leurs responsabilités, devraient mieuX comprendre pour qui et pourquoi ils travaillent. Comment ont-ils pu s'installer aussi facilement dans nos sociétés, disons, dans notre quotidien, dans les foyers? Les subventions bruXelloises y sont sans aucun doute pour beaucoup. L'argent public doit bien servir à quelque chose se s'ont dit les responsables dans les Directions et les ministères, ici et là. Il faut bien penser les choses, et surtout avoir du retour sur investissement. L'actionnariat paticulier et les fonds de pension, institutionnels également, http://fr.wikipedia.org/wiki/Investisseur_institutionnel - car les retraites, même des plus silencieuX, parfois encore très actifs, même à la retraite (et on pourrait chercher à comprendre comment cela est-il possible d'être à la retraite tout en étant encore en activité...), doivent absolument être assurées - peuvent servir aussi des intérêts divers. L'argent compte, on veut être assuré ET rassuré. La consommation doit avoir un sens, pas forcément le bon certes. Tenir les ficelles jusqu'au bout, les plus jeunes peuvent attendre, et en attendant, ils n'ont qu'à travailler, s'appauvrir en consommant de l'inutile, d'autres y gagneront certainement, même le top. Le top doit aussi pouvoir s'assurer, et surtout, se rassurer, car le changement prévu rend mal à l'aise, une forme de onbehagen, des temps incertains. Et c'est la technologie qui veut ça, ce qu'on appelle le progrès. Cependant, il n'est pas compris de la même façon partout. Les déséquilibres commencent à être un peu trop visibles, pas besoin de smart-technologie pour le comprendre. Cela finira par ne pas plaire à tous;).... Et puis, se faire de l'argent sur le dos des jeunes et de leurs familles, ce n'est finalement pas si éthique, et pas très convenable non plus sur le long terme. Ce n'est pas sustainable. Même si cela peut rapporter un temps. En plus des enjeuX géopolitiques.
Pour résumer, un peu d'histoire sur le sujet qui nous intéresse tout particulièrement ici:
http://nl.wikipedia.org/wiki/Spelcomputer
http://nl.wikipedia.org/wiki/Geschiedenis_van_de_spelcomputer_(eerste_generatie)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_consoles_de_jeux_vidéo_de_première_génération
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ralph_Baer
http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2012/09/06/03019-20120906ARTFIG00551-la-technologie-et-les-jeux-video-ont-grandi-ensemble.php:
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Chacun a le droit d'être fier de sa progéniture, qu'elle soit biologique ou intellectuelle, et c'est aussi valable pour moi. Heureusement, ma situation a évolué ces dernières années ; je n'ai plus vraiment à me battre depuis que le président des États-Unis m'a décoré de la National Medal of Technology et que j'ai été intronisé au sein du National Inventors Hall of Fame, sans parler des nombreux honneurs que j'ai reçus en reconnaissance de mes contributions à la science et à l'industrie.
[...]
Même si j'ai passé un temps considérable dans les palais de justice à poursuivre ceux qui avaient enfreint nos brevets, cela ne m'a jamais freiné dans mes recherches, loin de là.
Je ne considère de toute façon pas mes nombreux combats judiciaires comme une perte de temps. Avec les avocats de mon employeur, nous avons remporté tous les procès que nous avons intenté pour contrefaçon de brevets.
Les importantes retombées financières de nos victoires et de nos accords à l'amiable m'ont permis de poursuivre librement mes recherches pendant plusieurs années. Je suis devenu un électron libre, ce qui m'a donné toute latitude pour inventer des dizaines de nouveaux produits.
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L'industrie des jeux vidéo a été un rouage essentiel des formidables avancées technologiques qui ont été réalisées en matière de semi-conducteurs. Elle a bien sûr profité de toutes ces innovations, mais elle a aussi contribué à en apporter de nouvelles.
Les jeux vidéo et la technologie ont grandi ensemble. Leur mariage a donné naissance à quelque chose de magique.
[...]
J'ai passé 30 ans, soit très exactement un tiers de ma vie, à concevoir et produire des appareils électroniques pour l'armée et l'aérospatiale au sein de l'équipementier Sanders. J'ai inventé le concept du jeu vidéo sur téléviseur à l'époque où je dirigeais une équipe de 500 personnes chargée de concevoir des systèmes anti-sous marins et anti-radars électroniques.
Ces deux activités n'avaient absolument rien à voir. J'ai d'ailleurs été attaqué de toutes parts pour avoir choisi le jeu vidéo… jusqu'à ce que mes brevets dans le domaine commencent à rapporter de l'argent à l'entreprise.
Et même les plus acerbes de mes critiques se sont tus lorsque j'ai mené Sanders dans le marché de la simulation d'armes de combat et l'entraînement de soldats par les jeux vidéo. Nous avons ainsi obtenu des contrats pour plusieurs simulateurs de lance-missiles ; arme à l'épaule, les soldats devaient tirer sur des tanks russes projetés sur d'immenses écrans.
On peut donc dire que je suis un pionnier dans le domaine. Et je ne suis absolument pas surpris par le formidable engouement autour des jeux vidéo militaires.
* Ralph Baer, Mémoires du père des jeux vidéo, éditions Pix'n Love.
http://www.lefigaro.fr/jeux-video/2012/09/06/03019-20120906ARTFIG00551-la-technologie-et-les-jeux-video-ont-grandi-ensemble.php
On peut étendre sa recherche dans les liens américains et allemands peut-être. Toujours un peu le même circuit.
En remerciant Wikipedia et Le Figaro pour cette interview qui en ont appris beaucoup à l'âne ce matin.
Si M. Baer lisait ce billet, il comprendrait qu'ici on parle de scandale sanitaire.
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