vrijdag 7 december 2012

Contre la déshumanisation....éviter la contradiction...

Les intellectuel(le)s pourraient-ils/elles se  mettre d'accord et éviter d'utiliser la confusion, la contradiction, le paradoxe, car ne sont-ils/elles pas, pour certain(e)s, justement  des acteurs, actrices de la confusion, de la contradiction et du paradoxe?

http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002130/213061f.pdf

Tous ces exemples mettent en
évidence un processus de
déshumanisation. Que peut faire le
droit ?
Son rôle est difficile car, dans un monde
en transformation accélérée, il ne s’agit
pas de revenir à un concept statique,
défini comme « humanisme juridique »,
mais de mettre en place une dynamique,
c’est-à-dire des processus
d’humanisation. Plutôt que de réaffirmer
des principes, il faut tenter d’inverser,
dans les pratiques, le mouvement de
déshumanisation. Seule une application
effective des droits de l’homme évitera
les dérives du totalitarisme politique,
comme celles du totalitarisme du marché,
notamment du marché financier.
Humaniser la mondialisation - Mireille Delmas-Martis
Mais aussi…
Le caractère mondial des structures de
communication et de ce qu’il est
convenu d’appeler la « société de
l’information » invite l’anthropologue à
repenser, au moins en partie, les
concepts et les catégories premières de
son travail : les formes d’échanges et les
manières de tisser le lien social.
Pour l’anthropologue français
Claude Lévi-Strauss [1908-2009],
l’anthropologie est non seulement une
discipline humaniste, mais aussi
l’aboutissement des humanismes qui
ont marqué l’histoire et l’évolution des
sociétés occidentales. Déjà, en 1956,
dans un document rédigé pour
l’UNESCO1, il identifiait trois humanismes
au terme de ses analyses des rapports
entre les sciences et les sciences
sociales : l’humanisme de la Renaissance,
ancré dans la redécouverte des textes de
l’Antiquité classique ; l’humanisme
exotique, associé à la connaissance des
cultures de l’Orient et de l’Extrême-
Orient ; et l’humanisme démocratique,
celui de l’anthropologie qui fait appel à
la totalité des activités des sociétés
humaines.
…En tout cas, lecture conseillée de ce Courrier de l’Unesco - octobre-décembre 2011…..
…comme, et je vais m’arrêter là pour ne pas vous incommoder…

L’ambivalence est tout aussi forte
dans le domaine des biotechnologies qui
permettent tout à la fois de lutter contre
la stérilité, grâce à l’assistance médicale à
la procréation, et de faire des tris
d’embryons, via le diagnostic
préimplantatoire, en se rapprochant ainsi
de l’eugénisme pourtant considéré
comme un crime.

Vous comprenez bien que nous avons là matière à réfléchir… Tout un débat serait nécessaire, un débat où la justice internationale aurait certainement son mot à dire.

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