zaterdag 24 november 2012

Charité....

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charit%C3%A9

Dans le langage ordinaire, la charité est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien du prochain. C'est un acte inspiré par l'amour du prochain, bienfait, aumône[1]. Dans le langage des théologiens, amour surnaturel de Dieu pour lui-même et du prochain comme créature de Dieu[2].
La charité est l'une des trois vertus théologales dans le christianisme, (aux côtés de la foi et de l'espérance). C'est la vertu reine des vertus : l'amour de Dieu et du prochain. Thomas d'Aquin ira jusqu'à dire qu'elle est la forme de toutes les vertus théologales.
La première encyclique du pape Benoît XVI s'intitule Deus Caritas Est, c'est-à-dire « Dieu est amour », citation de la Première épître de Jean.
La mise en pratique de la vertu de charité à l'égard du prochain est une œuvre de bienfaisance, un don, une aumône. Il s'agit alors d'une initiative privée désintéressée, dictée par la foi (chrétienne ou autre). Elle consiste à décider d'offrir du temps, un service, de l'amour, de l'argent... à une personne dans le besoin. Le terme désigne d'une façon générale la vertu qui porte à faire le bien d'autrui.
Sens dérivé du second, « la Charité » est le nom donné à certains hôpitaux ou hospices religieux, dans lesquels ces œuvres de bienfaisance sont réalisées.

Étymologie[modifier]
Le mot « charité » est la francisation du latin caritas, -atis, signifiant d'abord cherté, puis amour (et dont le mot anglais care, qui signifie le soin au sens le plus large, est l'un des dérivés). Cicéron, par exemple, prônait la « caritas generis humani », ce qu'on peut traduire par « amour du genre humain [3]». C'est par «caritas» que saint Jérôme, dans sa traduction latine (dite Vulgate) de la Bible, rend le mot grec agapê du Nouveau Testament. Le terme hébreu correspondant est hesed (חסד), que le dictionnaire Brown-Driver-Briggs traduit par « amour ». Le concept de hesed (charité, bonté, amour de Dieu et du prochain) apparaît à de nombreuses reprises dans l'Ancien Testament.

Vertu théologale[modifier]


Deux des trois vertus théologales représentées sous la chaire de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens. La charité est à gauche de l'illustration.
Dans une perspective chrétienne, la charité est la vertu théologale par laquelle on aime Dieu par-dessus toute chose pour lui-même, et son prochain comme soi-même pour l’amour de Dieu. La charité assure et purifie la puissance humaine d’aimer et l’élève à la perfection surnaturelle de l’amour divin.
Saint Paul a donné une définition : « Sans la charité, je ne suis rien… ». Et tout ce qui est privilège, service, vertu même, « sans la charité, cela ne me sert de rien. La charité prend patience, la charité rend service, elle ne jalouse pas, elle ne plastronne pas, elle ne s’enfle pas d’orgueil, elle ne fait rien de laid, elle ne cherche pas son intérêt, elle ne s’irrite pas, elle n’entretient pas de rancune, elle ne se réjouit pas de l’injustice, mais elle trouve sa joie dans la vérité. Elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. […] Les trois demeurent : la foi, l’espérance et la charité. Mais la charité est la plus grande. » (I Co 13, 1-7. 13). Supérieure à ces deux vertus, elle constitue le « lien de la perfection[4]. »
Un exemple dans les Évangiles pour illustrer la charité est la parabole du Bon Samaritain, qui prend soin d'un inconnu blessé.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Guido_Reni_015.jpg


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