dinsdag 13 november 2012

Toujours parler des mêmes...

Michel, le sujet est passionnant mais je ne pense pas que ce soit ici l'endroit idéal pour parler de cela. Par contre, et nous suivons le fil du blog, il y a d'autres problèmes intéressants en ce moment. Bon, si Jacques Attali a envie de parler de prénom, il peut le faire. Je me permets de parler ici de géopolitique. Car j'utilise aussi ce blog pour dire au journal Le Monde ce que je pense de ce qu'il met en ligne, en particulier lorsqu'il s'agit d'affaires européennes. Le Monde a la fâcheuse tendance, comme je l'ai dit de vive voix à son journaliste, de mal couvrir certaines choses:

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/11/12/angela-merkel-nouveau-machiavel_1789276_3232.html.

Je fais un peu leur travail gratuitement. Aujourd'hui, Le Monde des idées, au travers d'un philosophe et sociologue allemand, parle d'Angela Merkel et de sa politique. Pour ma part, je pense qu'Angela Merkel fait du bon travail.  Elle fait de son mieux. Mais, à chaque fois que je lis le mot Allemagne, je suis amenée à me demander qui Le Monde cache-t-il derrière l'Allemagne? Nous parlons de l'Europe et de ceux qui influent ou ont influé sur le cours des choses. Valéry Giscard d'Estaing parlait dans une interview, parue en juin dernier, d'une petite minorité qui ferait  ou aurait fait le jeu. Cette petite minorité est intéressante et le journaliste auquel je me suis adressée devrait s'y intéresser plus concrètement. Je peux me tromper, les internautes donneront leur avis et rectifieront.

Je lis:

En ce sens, Mme Merkel continue à se révéler une très bonne élève de Machiavel. "Vaut-il mieux être aimé que craint ?" demande celui-ci dans Le Prince. "La réponse est qu'il faudrait l'un et l'autre, mais comme il est difficile d'accorder les deux, il est bien plus sûr d'être craint qu'aimé, si l'on devait se passer de l'un d'eux." La chancelière allemande recourt à ce principe de façon sélective : elle veut être crainte à l'étranger et aimée dans son pays - peut-être justement parce qu'elle a enseigné la crainte aux autres pays. Néolibéralisme brutal à l'extérieur, consensus teinté de social-démocratie à l'intérieur : telle est la formule qui a permis à Merkiavel de consolider sa position de force et celle de l'Europe allemande.

Si le cynisme a bel et bien été et est toujours employé, est-ce ainsi qu'il faille comprendre les choses? Ne serait-ce pas cette minorité qui serait devenue la championne de cet usage? Le Monde devrait cesser d'employer le mot Allemagne à toutes les sauces, on peut légèrement changer la perspective.

En début d'article, on peut aussi lire - et je trouve cette mise en bouche assez comique - :

Nombreux sont ceux qui voient en la chancelière allemande la reine sans couronne de l'Europe. Quand on pose la question de savoir d'où Angela Merkel tient son pouvoir, on est renvoyé à l'une des caractéristiques qui définissent sa façon de faire : une habileté machiavélique.

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